le monde n'est pas une marchandise  |
En
contre-point du discours dominant, normalisateur, de conditionnement et de propagande plus
ou moins subtile: des chercheurs, des êtres libres s'expriment. Des sources
d'informations libérées de la tutelle oppressante du pouvoir de l'argent, pour qui veux
ne plus voir le monde par le petit bout de la lorgnette.... et se redresser en Être Libre
et Conscient. |
à la vitrine |
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Le Cartel Bush ou l'itinéraire d'un fils privilégié. Comment
fabrique-t-on un président des États-Unis ? par James Hatfield. Préfaces
de Jean Ziegler et Thierry Meyssan. 444 p., ill., index. Éditions Timéli, Genève, 2003.
ISBN 2-940342-01-6. Prix conseillé : 24 euros. Il y a les biographies de George W.
Bush écrites par les communicants de la Maison-Blanche ou les journalistes
« amis ». Et il y a Le Cartel Bush, la
biographie non autorisée. Celle qui explore en détail l'entourage du
président des États-Unis, ses affaires, ses retournements de veste, le financement de
ses campagnes électorales, son addiction à la cocaïne
L'auteur, James Hatfield,
fut menacé par deux proches conseillers du président devant témoins et retrouvé peu
après, mort, dans un motel. La police assure qu'il s'est suicidé. Sa famille prétend
qu'il a été assassiné. Ce document exceptionnel a été traduit en français. Le
Réseau Voltaire en assure la diffusion exclusive en France (cliquez ici pour le commander en
ligne). plus d'info: + |
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L'Amérique entre la Bible et Darwin de Dominique Lecourt.
Dominique Lecourt décrit avec précision le stupéfiant obscurantisme que les
fondamentalistes protestants américains professent en biologie : le créationnisme.
Dès les années vingt, l'évolution biologique mise en évidence par les travaux de
Charles Darwin avait été niée car elle est contraire aux affirmations de la Bible. Le
fameux « procès du singe » qui vit, en 1925, la condamnation d'un enseignant
du Tennessee, Thomas Scopes, pour avoir exposé l'Evolution à ses élèves, est resté
dans les annales. Les profondes causes sociales de ce procès ont généré depuis un
puissant mouvement rétrograde. Loin d'être une querelle mineure, la question du
« créationnisme » permet à Dominique Lecourt de montrer comment elle
révèle les structures de l'éducation, de la science et de la politique aux USA. Cette
analyse est d'autant plus nécessaire que ce pays a acquis une hégémonie quasi mondiale.
(Dominique Lecourt, PUF, coll Science histoire et société, février 1998) |
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Le cauchemar américain de Robert Dôle. Robert Dôle est un
américain descendant, tant par son père que par sa mère, de familles puritaines
installées en Nouvelle Angleterre depuis 1620. Diplômé d'Harvard, il est très
représentatif de ce milieu. Écrit à la suite d'un exil volontaire en Europe puis au
Québec, son essai sur la mentalité américaine actuelle est « l'autobiographie
d'une tribu », « la tribu la plus riche, la plus puissante
et la plus impérialiste de l'histoire mondiale ». L'auteur montre comment cette
mentalité est le produit du puritanisme de XVII° siècle. Ceci va bien au delà de
l'hypocrisie en matière sexuelle ou du mouvement « born
again » (né de nouveau à la foi protestante).Robert Dôle identifie quatre
principaux vestiges, souvent inconscients : l'individualisme sauvage (issu du
face-à-face entre l'individu et Dieu), la distinction entre élus et non-élus (qui se
traduit en riches et pauvres), la cruauté sociale (les démunis sont responsables de leur
sort) et le goût de la confession publique, générant une bonne conscience conquérante
et un matérialisme vulgaire. (Robert Dôle, Editions VLB Montréal Québec, mai 2000) |
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La guerre en Irak, pourquoi? Bis-Repetita, de Philippe
Duhamel. Un livre simple et accessible au plus grand nombre, une synthèse courte et
claire sur la personnalité de GW Bush et un aperçu de l'histoire et de la splendeur
passée de Bagdad. Le sous-titre "bis-repetita" indique les répétitions de
l'Histoire et la fameuse phrase de Sir Stanley Maud après sa conquête de bagdad en 1917:
"nos armées ne sont pas venues dans vos villes et dans vos campagnes comme
conquérantes mais comme libératrices". Déclaration qui passait sous silence les
accords secrets entre les grandes puissances de l'époque (France et Grande-Bretagne) qui
se partageaient par avance le pétrole le moins cher du monde (1 dollar le baril contre 12
dollars pour le pétrole texan des amis de... Bush). Éditions Le Manuscrit chez www.manuscrit.com |
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Le Livre noir des États-Unis, de Peter Scowen. Le 11 septembre 2001, deux avions ont percuté le World Trade
Center de New York et provoqué leffondrement des Twin Towers, un troisième (?) a
frappé le Pentagone à Washington et un quatrième qui avait pour cible la Maison
Blanche, sest écrasé en rase campagne dans létat de Pennsylvanie. Ces
attentats terroristes, fomentés par Ben Laden, ont fait environ 2900 victimes et ont
suscité lémoi partout dans le monde occidental. La nation américaine, encouragée
par le gouvernement et les médias qui ont récupéré ces événements, sest complu
dans une attitude de victime. Quand on se penche sur lhistoire récente des
États-Unis, on se rend compte que les Américains sont loin dêtre des victimes.
Par conséquent, leur soif de vengeance est ridicule. Lheure devrait être à
lautocritique et non à la radicalisation et à la guerre. Né à Montréal en
1959, Peter Scowen a la double citoyenneté américaine et canadienne. Depuis août 2002,
il occupe le poste de rédacteur en chef de la rubrique Entertainment du Toronto Star. De
1993 à 1998, il a été en chef et chroniqueur au Mirror puis au Hour, deux hebdomadaires
culturels montréalais. |
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"La guerre des Bush" de Eric Laurent. Une
nouvelle guerre se prépare en Irak. George W. Bush invoque avec insistance la lutte « du
bien contre le mal ». Que cache ce discours? Une vérité troublante, immorale, des
questions dérangeantes. Pourquoi l'actuel président américain et son père
entretiennent-ils depuis plus de vingt ans des relations avec la famille Ben Laden?
Pourquoi un puissant banquier saoudien, beau-frère d'Ousama Ben Laden, soupçonné
d'avoir financé les réseaux d'Al Quaeda, a-t-il constamment aidé George W. Bush dans
ses activités pétrolières, le sauvant même de la faillite? Comment expliquer
l'acharnement du père, lorsqu'il était président, à armer, financer Saddam Hussein,
provoquant peut-être l'invasion du Koweit? Puis, douze ans plus tard, l'acharnement du
fils à vouloir détruire ce même Hussein? "La Guerre des Bush" plonge au
cur des secrets les plus inavouables et éclaire toutes ces zones d'ombre. Une fois
le livre refermé, plus personne ne pourra jamais croire à la vérité officielle. Eric
Laurent est Grand reporter au Figaro et spécialiste de politique internationale. Il est
l'auteur de nombreux documents à succès dont "La guerre du Golfe" avec Pierre
Salinger. |
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"Avec
l'Aide de Dieu" de George W. Bush. Il est le nouveau président des
États-Unis mais Quel homme est-il vraiment ? Quelles sont ses valeurs ? Quel
avenir propose-t-il à lAmérique et au monde ?
Portrait-vérité dun homme, ce livre est aussi un document exceptionnel sur
lAmérique daujourdhui. Dans son livre Avec laide de
Dieu (éditions Odile Jacob, Paris, 2000), M. George W. BUSCH écrit, page 76:
La dernière année (de ses études à Yale), je suis devenu membre de Crâne et
Tibias, une société secrète, si secrète en vérité que je ne peux en dire davantage.
Je my suis fait 14 nouveaux amis. Cette société secrète, mystico-politique
et affairiste, a développé depuis 1832 une idéologie intégriste, totalitaire et
guerrière. Son emblème est celui des Panzer Divisions nazies (une tête de mort sur fond
dos croisés). Ses membres, enfermés dans des systèmes idéologiques comparables
à ceux du Klu Klux Klan, tout comme les Patriots ou les Survivors, sont assez souvent les
héritiers de seconde génération des soldats allemands émigrés aux USA après
guerre. Cette société occulte - La Fraternité de la Mort
- constitue un des plus importants systèmes dinfluence des institutions
américaines, en regroupant un nombre significatif de ses dirigeants (15 recrues par an à
luniversité de Yale) et en leur garantissant tout le soutien nécessaire à leur
carrière de pouvoir. Ed.Odile Jacob |
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Irak: Les
enjeux de la seconde guerre du golfe. de Thomas Gounet, Harpal
Brar, Baudouin Deckers. Ce livre
collectif analyse, à travers les discours officiels occidentaux, pourquoi la guerre
contre lIrak aura lieu inévitablement, inéluctablement. Après l'Afghanistan,
l'Irak est la prochaine victime de la crise économique américaine et de la stratégie du
Pentagone pour en sortir... Le contrôle de l'approvisionnement du pétrole par
l'installation de nouvelles bases militaires dans la région et une nouvelle
démonstration de force pour montrer au monde ce qu'il en coûte de défier l'Amérique,
tels sont les principaux enjeux masqués derrière les inspections de l'ONU... " Les
États-Unis et les autres démocraties industrielles ont un intérêt national
contraignant à empêcher que cette région soit dominée par des pays dont les buts sont
inamicaux envers nous. Les économies industrielles avancées dépendent des
réserves d'énergie du Golfe". Henry Kissinger "Une action militaire de courte
durée en Irak aura un effet limité à positif sur l'économie mondiale" Horst
Kohler, directeur général du FMI. "Nous ne tolèrerons plus jamais que notre
suprématie militaire soit mise au défi comme au temps de la guerre froide" George
Bush Jr. " Il faut rappeler que Saddam Hussein n'a pas mis les inspecteurs à la
porte. Ce sont les États-Unis qui, par téléphone, en décembre 1998, ont ordonné aux
inspecteurs de partir endéans les 48 heures, avant qu'ils ne lancent l'Opération
"Renard du désert", action pour laquelle ils n'avaient pas l'aval des Nations
Unies et pour laquelle ils utilisaient les informations recueillies par les inspecteurs
afin de frapper l'Irak". Scott Ritter, ex inspecteur de l'ONU en Irak.
Thomas Gounet est professeur en économie et rédacteur en chef dÉtudes
Marxistes. Baudouin Deckers est membre du Bureau politique du Parti du Travail de
Belgique. Harpal Brar est professeur de droit à le Westminster University à Londres, et
rédacteur en chef de la revue Lalkar. ISBN 2-87262-195-4 |
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"Un
totalitarisme tranquille", André Bellon et Anne-Cécile Robert .
"Prétendre que notre société génère, et ce de façon paisible, une forme de
totalitarisme peut être reçu comme une agression inacceptable. Et pourtant ! Sommes-nous
encore en démocratie ? Certes, on nous en parle à longueur de journée. Mais ce n'est
pas parce qu'on invoque perpétuellement quelque chose que cette chose existe. L'élection
présidentielle américaine vient d'illustrer les incohérences des discours
officiels. La démocratie est en danger; au-delà des incantations, un travail de sape
dépossède le citoyen de tout pouvoir politique et le peuple de toute souveraineté; la
démocratie se vide de son contenu concret, elle est battue en brèche à la fois par les
intérêts économiques dominants et par la passivité des esprits. Face à l'idéologie
qui nous entraîne petit à petit, au nom de la modernité et de l'Europe, dans
"l'après démocratie", l'ouvrage montre que les clés d'un renouveau de la
démocratie sont à portée de main."
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"Ben Laden, la vérité interdite" de
Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié. Ce livre enquête sur les liens que les États
Unis et la CIA ont entretenu pendant longtemps avec Ben Laden et les Islamistes, et sur
les motivations pétrolières de la guerre en Afghanistan. George W. Bush et
plusieurs de ses conseillers ou ministres viennent de l'industrie du pétrole. Ils
songeaient dès Juillet 2001 à une intervention militaire pour "stabiliser"
l'Afghanistan et y faire passer un oléoduc, afin d'acheminer vers la cote pakistanaise
les fabuleuses réserves de pétrole des anciennes républiques soviétiques du Khazakstan
et du Turkmenistan. Les attentats du 11 Septembre ont fourni un prétexte idéal... Autres
éléments troublants: l'administration Bush aurait demandé au FBI de ralentir les
enquêtes sur les réseaux islamistes, provoquant même la démission du numéro 2 du FBI,
John O'Neill (mort le 11 Septembre au World Trade Center, dont il était devenu le
directeur de la sécurité...) Enfin, selon une révélation faite par la presse (Le
Figaro), un agent de la CIA aurait rencontré Ben Laden en Juillet 2001 à Dubaï, dans sa
chambre d'une clinique américaine où il était traité pour des problèmes rénaux.
Cette rencontre a eu lieu deux mois avant les attentats, et alors que Ben Laden était
officiellement recherché par les États Unis pour de précédents attentats. On sait
aussi que 2 jours après cette rencontre, l'agent de la CIA est rentré aux États-Unis,
probablement pour faire son rapport à ses supérieurs. |
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"11/9" de Noam Chomsky . Loin de la
déferlante consensuelle qui a submergé les médias après le 11 Septembre, Chomsky
démonte le système de propagande mis en uvre par les autorités américaines et
les médias, notamment à travers l'emploi d'une terminologie très précise. Il
questionne par exemple le sens de la formule "guerre contre le terrorisme" en
rappelant qu'aucune puissance occidentale ne peut respecter sa propre définition
officielle du terme "terrorisme": les États-Unis ne sont-ils pas le seul pays
à avoir été condamné pour "usage illégal de la force" contre le Nicaragua
par la Cour internationale de justice de La Haye (1986)? Par conséquent, le seul pays
dont le terrorisme a été établi à l'aide de preuves? En matière de justice
internationale, la règle semble donc découler de la formule "deux poids, deux
mesures" ou encore d'un "faites ce que je dis, pas ce que je fais" comme
l'ont confirmé les bombardements américains de l'usine de produits pharmaceutiques de
Al-Shifa au Soudan en 1998. L'enquête demandée par les autorités soudanaises aux
Nations Unies afin d'établir les responsabilités est à ce jour toujours bloquée par
Washington... Également interrogé sur la notion de "choc des civilisations",
Chomsky la réfute en dévoilant les dessous de quelques affaires juteuses entre le monde
arabe (notamment l'Arabie Saoudite) et les États-Unis. Dès lors, cette notion dont on
nous a tant rebattu les oreilles se voit réduite à une coquille vide. (...) L'Amérique
ne parle pas toujours d'une seule voix. Il est bon, aujourd'hui plus que jamais, de le
rappeler. Isabelle Yaouanc, Urbuz.com |
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"Contre-feux",
Pierre Bourdieu . "Dans ce recueil de textes touchant des sujets variés,
le célèbre sociologue joint sa voix au lot grandissant des critiques de la
mondialisation et du néo-libéralisme. Les pages que Bourdieu consacre à la précarité
de l'emploi sont éclairantes. Les engagements par contrats à court terme empêchent non
seulement un nombre de plus en plus grand de citoyens d'avoir accès à une certaine
sécurité de revenu, ils nous empêchent surtout de développer ce minimum de confiance
en l'avenir pour pouvoir se révolter contre le présent, même le plus intolérable. Le
sociologue démontre que la soumission aux lois du marché n'est pas le destin de nos
sociétés, mais bien un choix de société, ce qui implique l'existence d'une solution de
rechange." |
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11 septembre 2001: L'Effroyable
Imposture. Un avion est-il vraiment tombé sur le Pentagone? De plus en plus d'éléments
troublants et concordants vont dans le sens d'une remise en question de la thèse
officielle et soulèvent la possibilité d'une immense et inquiétante manipulation. Selon
le journaliste Thierry Meyssan, auteur du livre "L'effroyable
imposture", Ben Laden serait manipulé par la CIA, et aucun avion ne serait
tombé sur le Pentagone à Washington. Une série d'éléments renforcent l'hypothèse
d'une mise en scène, avec probablement un missile, mais sans avion. Vous trouverez des
images fortes sur lesquelles s'appuie cette hypothèse sur les sites Réseau
Voltaire et asile.org.
Le livre met aussi en lumière les nombreuses invraisemblances de la version officielle,
comme le passeport du terroriste Mohamed Atta retrouvé intact au milieu des ruines du
World Trade Center. Les terroristes se trouvant dans l'avion, c'est à dire au cur
du brasier, leurs passeports auraient du être logiquement carbonisés. (voir aussi
l'article sur Thierry Meyssan et son livre, chez Yahoo ou Bug
Brother) |
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Vivre et penser comme des porcs - De l'incitation
à l'envie et à l'ennui dans les démocraties-marchés" Gilles Châtelet
. "Être passé de la chair à canon à la chair à consensus et à la pâte à
informer est certes un progrès. Mais ces chairs se gâtent vite : la matière première
consensuelle se transforme en une unanimité populiste des majorités silencieuses qui
n'est jamais innocente. A ce populisme classique se greffe désormais un nouveau populisme
yuppie, un techno- populisme qui entend bien afficher sa postmodernité carnassière,
prompte à digérer le best-of des biens et services de la planète." Gilles
Châtelet dénonce la "Triple Alliance" politique, économique et cybernétique
des néo-libéraux, qui cherche à rendre rationnelle et même festive la "guerre de
tous contre tous". |
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"La
loi du plus fort - Mise au pas des états voyous", Noam Chomsky, Ramsey Clark,
Edward W. Said . Trois intellectuels américains de renommée internationale, Noam
Chomsky, Edward W. Said et Ramsey Clark, posent dans trois contributions indépendantes la
question de la définition par les États-Unis des États dits «voyous». Ils démontrent
que les actions engagées contre eux peuvent être en contradiction avec les résolutions
des Nations unies et le droit international. Ensemble, ils révèlent la face noire de la
politique étrangère américaine. |
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"Surveillance
électronique planétaire", Duncan Campbell et Heloïse Esquié. Le
rapport officiel commandé par l'Union Européenne sur le réseau d'écoutes américain Echelon. |
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"L'État voyou" de William Blum .
"Si j'étais président, j'arrêterais en quelques jours les attaques terroristes
contre les États-Unis. Définitivement. D'abord, je présenterais mes excuses à toutes
les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère,
aux millions d'autres victimes de l'impérialisme américain. Ensuite, j'annoncerais aux
quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont
définitivement terminées, et j'informerais Israël qu'il n'est plus le 51e État des
États-Unis mais dorénavant - chose curieuse à dire - un pays étranger. Et puis, je
réduirais le budget militaire d'au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des
réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d'une année,
soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l'heure depuis la
naissance de Jésus-Christ. Voilà ce que je ferais les trois premiers jours. Le
quatrième jour, je serais assassiné." William Blum, est américain et ancien
fonctionnaire de Département d'Etat |
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Le monde
n'est pas une marchandise", José Bové et François Dufour. L'analyse et
les positions de José Bové et de la Confédération Paysanne à propos de la
mondialisation, des OGM, et plus largement, de la marchandisation du vivant. |
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"Géopolitique du chaos", Ignacio Ramonet
. "La mondialisation, la logique des marchés et l'économie de l'information sont
les nouveaux credo d'un monde où États-nations, partis, gouvernements perdent leurs
repères. Changement de paradigme: la promesse du bonheur n'est plus un projet de
société, mais un produit. Alors que triomphent, apparemment, la démocratie et la
liberté, les censures et les manipulations font un paradoxal retour en force. De nouveaux
et séduisants "opiums des masses" proposent une sorte de "meilleur des mondes", distraient les citoyens et les
détournent de l'action civique et revendicative. Dans ce nouvel âge de l'aliénation,
les technologies de la communication jouent, plus que jamais, un rôle central." |
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La grande désillusion", Joseph E. Stiglitz et
Paul Chembla . "Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ça ne
marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l'environnement. Ça ne
marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale. » L'auteur de ces lignes? Le
professeur Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, ancien conseiller de Bill Clinton, qui
en novembre 1999 a démissionné de son poste d'économiste en chef et vice-président de
la Banque mondiale: « Plutôt que d'être muselé, j'ai préféré partir »,
expliquera-t-il. Son livre est un constat qui vaut réquisitoire: preuves à l'appui, il
démontre que les règles du jeu économique mondial ne sont souvent fixées qu'en
fonction des intérêts des pays industrialisés avancés - et de certains intérêts
privés en leur sein -, et non de ceux du monde en développement. Car, en effet, la
mondialisation n'a pas seulement mis l'économie au-dessus de tout, mais aussi une vision
particulière de l'économie, le fanatisme du marché. Politique d'austérité,
libéralisation des marchés des capitaux et privatisations sont appliquées aveuglément,
en dépit de leur échec avéré, à tous les pays, en particulier aux pays en transition
et du Sud. À lire Joseph Stiglitz, on a le sentiment de comprendre les vrais enjeux du
monde d'aujourd'hui, de saisir toute l'urgence d'une réforme en profondeur du statut et
des politiques préconisées par les institutions financières internationales." |
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Les nouveaux chiens de garde", Serge Halimi .
"Les médias français se proclament "contre-pouvoir". Mais la presse
écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes
industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.
Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations
oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements
factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents - et
dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de
l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du
chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système
économique." |
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"La mondialisation racontée à ceux qui la
subissent", Hervé-René Martin .
"Nous vivons tous aujourd'hui sous le règne de ce que nous appelons la
Mondialisation, sans pour autant savoir que ce terme recouvre exactement. Connaît-on par
exemple ses effets sur le contenu de notre assiette : des aliments transgéniques à la
vache folle, en passant par les édulcorants de synthèse et leur propension à nous
provoquer des tumeurs au cerveau? Sait-on à quel point elle participe de la croissance du
chômage, de la violence urbaine et de la montée de l'extrême-droite dans les pays du
Nord? Mais aussi de la déforestation, de la famine, et du retour de l'esclavage dans les
pays du Sud? A-t-on idée de son influence sur nos conditions de travail, le niveau de nos
salaires ou encore le taux de faillite de nos entreprises? La question que se pose le
héros de ce livre, un détective qui vit retiré dans la montagne d'où il mène son
enquête entre explorations sur Internet et conversations avec le charpentier du village,
est: Qui c'est, la mondialisation? Mais si la question peut paraître naïve, la réponse
se révèle, elle, beaucoup plus inquiétante." |
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"L'illusion
économique", Emmanuel Todd . "Le degré d'adhésion des classes
dirigeantes d'une nation au libre-échangisme est inversement proportionnel à
l'évolution de leur niveau culturel: plus celui-ci baisse, plus les thèses mondialistes
prospèrent. Non seulement l'ouverture des frontières commerciales s'est plutôt traduite
par un tassement de la croissance mondiale, mais elle a en plus favorisé un retour
spectaculaire des inégalités au sein des nations développées. La construction
européenne façon Maastricht exprime un saut irréaliste dans l'idéologie, fruit
combiné d'une utopie monétaire qui nie l'existence des diversités nationales et d'une
utopie libre-échangiste, masque emprunté par une élite malthusienne pour défendre son
idéal inégalitaire." L'Expansion - Henri Gibier. "Les
croyances collectives tendent à s'effriter sous les coups portés aux sentiments
nationaux par des élites culturelles, adeptes de la "pensée zéro", qui
affichent leur impuissance face à un phénomène économique jugé inéluctable et
extérieur: la mondialisation. (...) À la double utopie, économique et monétaire, d'une
mondialisation dont les contre-performances sont patentes, et à la démission des classes
dirigeantes, Emmanuel Todd oppose un retour à une forme de protectionnisme national dans
les relations commerciales extérieures, qui permettrait le renforcement du libéralisme
à l'intérieur, la relance de la demande globale, et par là même un véritable retour
à l'idéal démocratique égalitaire, actuellement largement bafoué par les élites
dirigeantes." Futuribles - Stéphanie Debruyne |
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Mike contre-attaque!", Mike
Moore . Journaliste, acteur, et réalisateur américain, Mike Moore dénonce avec
un humour féroce le capitalisme sauvage et ses dégâts sociaux et écologiques. Michael
Moore s'en prend aussi à l'administration Bush, aux faux efforts écologiques, à
l'arrogance des Américains, au délire sécuritaire, à l'adolescence chloroformée dans
son conformisme, à la confiscation de la démocratie par les élites, au monopole des
marchés sur l'échelle mondiale, à l'accroissement dramatique qui sépare les plus
riches des plus pauvres... "Le Bandit-en-chef George W. Bush, dit George II, et son
gang, Dick Cheney, Donald Rumsfeld & Co, gouvernent l'Amérique. Ultraconservateurs et
richissimes (leur fortune est liée au big business du pétrole, de l'armement, ou des
biotechnologies), ils ont fait main basse sur le pays, et partent maintenant en guerre
contre «l'Axe du Mal»..." |
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"Pourquoi le monde déteste-t-il
l'Amérique?" de Ziauddin Sardar et Merryl Wyn Davies . "Pourquoi, comme le
disait une banderole brandie au Pakistan, les Américains sont-ils le "peuple le plus
haï de la terre"?Ce ne sont pas les Américains en tant que peuple qui sont
détestés; ce qui est rejeté plus fondamentalement, c'est leur entité politique
caractérisée par une violence répressive, le souci obsessionnel de leurs propres
intérêts, la façon de se positionner comme centre du monde et surtout d'édicter comme
norme ce qui doit être "raisonnable, normal et approprié". Les auteurs de cet
ouvrage montrent comment la civilisation américaine incarne un paradoxe: d'un côté
l'ouverture à des populations et des cultures très diverses, de l'autre l'adhésion à
une forme de pensée unique où les valeurs reines sont la rentabilité, la cohésion du
groupe, la foi, la famille. Trahir ce pacte et ces valeurs, c'est ne plus être
américain. Pourtant, beaucoup de voix critiques s'élèvent aux États-Unis au sujet de
la "croisade contre le terrorisme" mais, au nom d'une unité hégémonique de
principe, ces voix sont peu relayées. "Pourquoi le monde déteste-il
l'Amérique?" plonge au cur du système américain. Il avertit que le plus
grand ennemi de l'Amérique c'est peut-être bien elle-même, tant le pays est incapable
d'avoir un regard distancié et critique sur lui-même et de prendre en compte le discours
des autres pour ce qu'il est et non pas pour ce qu'on a décidé qu'il était. Un livre
qui n'a pas peur d'affirmer que l'Amérique n'est pas forcément, pour parodier le mot de
Lincoln, "ce que l'humanité peut espérer de mieux". |
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No Logo", Naomi Klein .
"Aujourd'hui, le village est planétaire, et la société de consommation
dominée par les marques. (...) Les multinationales ne se sont pas contentées de
bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de
nombreux pays. Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans
l'art de bafouer les droits de l'homme: l'esclavage moderne existe dans les zones franches
industrielles ou dans certains États du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour
sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après
les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se
succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires
remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.
Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et
qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se
rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet: ils veulent récupérer
l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des
conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des
multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des
milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang. Ce
nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a
déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou
de Prague l'ont prouvé: il est encore temps de dire non à la tyrannie des
marques." |
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"Les nouveaux maîtres du monde, et ceux qui leur résistent",
. "Au cur
du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société
transnationale, opérateur du commerce mondial: il accumule l'argent, détruit l'Etat,
dévaste la nature et les êtres humains. Les Nouveaux maîtres du monde", ce sont
les seigneurs du capital financier mondialisé. Ce livre révèle leurs visages, d'où ils
viennent, ce qu'ils font au jour le jour: à la tête des sociétés mondialisées, au
sein de l'OMC ou du Fonds Monétaire International, dans les officines interlopes, les
paradis fiscaux, mais aussi les bureaux feutrés des banques de Suisse et d'ailleurs. Ce
livre démonte l'idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué
en coulisses par l'empire américain. Analyses, portraits, informations bouleversantes,
propositions concrètes, un livre écrit par un homme qui a souvent croisé les
personnalités dont il brosse le portrait, et qui connaît de l'intérieur les
institutions qu'il critique." Jean Ziegler est rapporteur aux Nations Unies |
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"J'accuse l'économie triomphante", Albert
Jacquard Il n'y a plus de jour où l'on ne nous affirme que l'économie gouverne
le monde, que les lois de la rentabilité et du marché constituent une vérité absolue.
Quiconque conteste cette nouvelle religion est aussitôt traité d'irresponsable. Mais une
société humaine peut-elle vivre sans autre valeur que la valeur marchande? Prenant ses
exemples dans les domaines les plus variés - logement, emploi, santé, environnement,
alimentation... - Albert Jacquard démontre les méfaits de l'économisme triomphant et
fanatique qui prétend aujourd'hui nous gouverner. Économiste et scientifique, il expose
ici en des pages rigoureuses et claires, appuyées sur une vaste information, les
convictions qui fondent son engagement. Il nous invite à refuser la fatalité inhumaine
de l'intégrisme économique. |
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Le procès de la mondialisation", Edouard
Goldsmith et Jerry Mender.
"Les plus grands spécialistes mondiaux étudient les différents processus de la
mondialisation et son impact sur les aspects de la vie: aggravation de la pauvreté et de
l'exclusion, démantèlement des économies locales, homogénéisation de la culture,
menaces sur les milieux naturels, sur la santé, sur la diversité biologique, sur les
processus démocratiques... Ce livre, co-dirigé par les dirigeants du Forum international
de la mondialisation, a reçu le prix du meilleur livre politique de l'année aux
États-Unis." |
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"Propaganda",
Noam Chomsky et Liria Arcal . "Le rôle des médias dans la politique
contemporaine nous oblige à nous interroger sur le monde et sur la société dans
lesquels nous voulons vivre, en particulier, sur le genre de démocratie que nous
souhaitons avoir. Je propose donc, pour commencer, de mettre en parallèle deux
conceptions distinctes de la démocratie. La première veut que l'ensemble des citoyens
dispose des moyens de participer efficacement à la gestion des affaires qui les
concernent et que les moyens d'information soient accessibles et indépendants. Elle
correspond, en somme, à la définition de la démocratie que l'on trouve dans un
dictionnaire." Noam Chomsky enseigne la linguistique au MIT (Massachusetts
Institute of Technology) depuis 1955. Philosophe, il est l'auteur de plus de trente
ouvrages sur la politique extérieure des États-Unis, la situation des droits de l'homme
dans le monde et le rôle des médias dans la fabrication de l'opinion |
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"Propagandes
silencieuses", Ignacio Ramonet . "Face à la puissance nouvelle des
communications de masse, la question que se posent les citoyens n'est plus: sommes-nous
manipulés? Car la réponse à cette interrogation, chacun le sait, est malheureusement
affirmative. Il s'agit désormais de savoir comment nous sommes mentalement influencés,
contrôlés, conditionnés? A l'heure d'Internet et de la révolution numérique, ce livre
tente de répondre à cette question majeure. En rappelant comment se fabrique
l'idéologie, comment se construit cette silencieuse propagande qui vise à domestiquer
les esprits, à violer les cerveaux et à intoxiquer les curs. A l'aide de nombreux
exemples puisés dans la télévision ou le cinéma, il nous explique quels sont les
mécanismes et les procédés de l'endoctrinement contemporain. Comment, sans que nous
nous en apercevions, les nouveaux hypnotiseurs entrent par effraction dans notre pensée
et y greffent des idées qui ne sont pas les nôtres. Ainsi, par exemple, dans les
modernes sociétés médiatiques, un enfant de quatre ans, avant même d'entrer à
l'école, a déjà été soumis à plusieurs milliers d'heures de télévision et a gavé
ses yeux de suggestions éphémères rapidement évanouies. Évanouies? Pas entièrement,
nous dit Ignacio Ramonet, car toutes ces images (spots publicitaires, films-catastrophes,
séries policières, comédies, scènes de guerre et de violence...) laissent des traces
subliminales dont l'influence, à la longue, finit par fortement déterminer nos
comportements. Et par réduire notre liberté." |
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"De la propagande", Noam Chomsky . "La
pratique de Noam Chomsky, c'est de vous dire ce qu'il pense, pas ce que vous devez penser.
II ne se contente pas de maudire l'obscurantisme, il allume une bougie pour que nous
puissions y voir. Voir ou comprendre quoi? L'impérialisme américain, d'abord, qu'il
démonte avec une remarquable acuité - de l'éradication des résistances
sud-américaines au contre-terrorisme. Les ressorts psychologiques et lexicaux de la
«fabrication de l'assentiment» dans le monde. Mais aussi la signification des
événements de Seattle, le fonctionnement de l'ONU et des cours internationales de
justice, le fondement de l'économie capitaliste depuis les années 1970... Derrière le
Chomsky politique se manifeste le linguiste, insistant sur la détérioration et la
falsification du langage, moyen pour une certaine idéologie néo-libérale de faire
passer les vessies pour des lanternes..." |
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Guerres du XXIe siècle : Peurs et menaces
nouvelles", Ignacio Ramonet . "Le spectre de désastres hantent
désormais le monde. Ils appartiennent essentiellement à deux catégories. D'une part,
les crises géopolitiques de type nouveau provoquées par l'hyperterrorisme,
l'ultranationalisme et les fondamentalismes. D'autre part, les atteintes à l'écosystème
qui sont à l'origine de catastrophes naturelles ou industrielles de très grande ampleur.
Comment éviter ces nouveaux dangers qui menacent, à terme, la survie de
l'humanité?" |
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"Après l'Empire", Emmanuel Todd . Les
États- Unis ne peuvent plus vivre de leur seule production. Le déficit commercial des
États-Unis ne cesse de s'accroître. La mondialisation est en train de montrer au monde
qu'il peut se passer de l'Amérique, mais l'Amérique quant à elle s'aperçoit qu'elle ne
peut plus se passer du monde. Dépendance économique, affaiblissement démocratique,
bi-polarisation sociale tels sont donc les principaux symptômes de déclin identifiés
par l'historien et démographe Emmanuel Todd qui avait prévu dès 1976 l'effondrement
soviétique uniquement d'après des observations démographiques. Des signes qui
permettent de comprendre pourquoi les États-Unis sont aussi actifs sur la scène
internationale afin de conserver le statut de superpuissance. L'Amérique doit mettre en
scène sa puissance sur le terrain géostratégique. Selon trois principes en apparence
irrationnels: ne jamais résoudre définitivement un problème; se focaliser sur des
micropuissances; développer un arsenal militaire censé être indépassable. La lutte
contre le terrorisme, les menaces contre "l'axe du mal" et l'Irak apparaissent
ainsi pour ce qu'ils sont: des prétextes. Pour Todd, les États-Unis par leur politique
internationale maintiennent artificiellement des foyers de tension et sont donc devenus un
obstacle à la paix dans le monde. |
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"L'horreur
économique", Viviane Forrester. "Nous vivons au sein d'un leurre
magistral, d'un monde disparu que les politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos
concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou
prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagées, des
destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les
systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de
civilisation qui déjà se pointe, où seul un très faible pourcentage de la population
terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse
alors que, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble des êtres humains est de
moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le
pouvoir."
"L'Horreur économique", prix Medicis 1996 de l'essai, s'est vendu en France à
plus de 400.000 exemplaires, et a été traduit dans 24 langues. |
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Cybermonde, la politique du pire", Paul
Viriliot . Paul Virilio est l'une des rares sentinelles à oser dénoncer les
dangers d'une révolution cybernétique. S'insurgeant contre le fantasme de la démocratie
virtuelle, il lance ici un véritable appel à la résistance. Il réfléchit à haute
voix sur les conséquences morales, politiques et culturelles de l'accélération du temps
mondial, le cybermonde. Ce dialogue passionné débouche sur une interrogation profonde
sur le sens du temps et celui de notre présence au monde.
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Une étrange dictature", Viviane Forrester
. "Nous ne vivons pas sous l'emprise fatale de la mondialisation, mais sous le joug
d'un régime politique unique et planétaire, inavoué, l'ultralibéralisme, qui gère la
mondialisation et l'exploite au détriment du grand nombre. Cette dictature sans dictateur
n'aspire pas à prendre le pouvoir, mais à avoir tout pouvoir sur ceux qui le
détiennent. Nous pouvons résister à cette étrange dictature qui exclut un nombre
toujours croissant d'entre nous, mais garde -c'est là le piège, et surtout notre chance-
des formes démocratiques." |
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