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Libres Paroles sur la Responsabilité

Ici vous pouvez exprimer votre opinion, votre analyse, votre ressenti, délivrer votre regard, formuler vos réflexions,... et accueillir la parole de l'autre. Il s'agit d'un espace citoyen, ouvert. Pour transmettre votre merci de préciser s'il s'agit d'une "réponse à" ou d'un "texte nouveau".

 

09.02.05 - "Bon vent aux Esprits Libres". - Énormément de gens se laissent diriger par leurs instincts basiques, les contrôlant avec peine, au lieu d'écouter leur esprit et se laisser guider par lui. Tous les êtres vivants, même les plus primitifs, les plus simples de conception, sont guidés depuis leur origine par les instincts basiques qui sont indispensables à la survie des organismes qui ne pensent pas. Ces instincts originels, ce sont pratiquement les mêmes pour tous. Il est très facile de retrouver la correspondance de ces instincts dans les comportements (souvent négatifs) des humains d'aujourd'hui. Ce qui fait la différence entre les "animaux" (au sens êtres vivants animés) et l'Homme n'est pas matériel : c'est l'Esprit.

Il ne faut pas en déduire, comme beaucoup ont la vanité de le faire, que seul l'être humain est pourvu d'un esprit; il suffit d'être un peu observateur pour avoir la preuve du contraire. C'est par faiblesse que les gens suivent leurs instincts : ils ont peur pour eux, pour leurs proches, d'où l'avidité, la concurrence, le chacun-pour-soi. Celui qui suit son esprit n'a jamais peur, il est au-dessus de la "marée"; pour ce qui est de sa survie matérielle, l'esprit y veille (c'est surtout cela qui est curieux).

Je pense que chacun a son rôle à tenir, son utilité au sein de l'humanité. Il est difficile de distinguer quel est ce rôle avant de l'avoir tenu, même s'il est basé sur la réflexion... qui est le fait de l'esprit. Mais il n'y a qu'un très petit pourcentage de personnes qui tiennent le rôle qui leur est attribué; les autres marchent au pas, entraînés par le "troupeau".

Je pense aussi que celui qui suit son esprit, qui se laisse guider par "lui" (qui est le "soi" extérieur au "soi" matériel et son système d'auto-gestion) quoi qu'il trouve en face de lui, n'aura jamais à le regretter. Il acquerra une satisfaction intérieure qui le rendra extrêmement fort. (Les religieux appellent cela la foi.) Et cela parce que ça dépasse le monde matériel. Je ne cherche pas à savoir s'il y a quelque chose après la vie parce que je sais que notre cerveau est dans l'incapacité d'appréhender ce qui dépasse de notre Univers.

Mais il est clair que ce monde n'est qu'une illusion créée par l'ensemble de nos sens. La réalité physique, c'est toujours relatif, la réalité absolue, ça n'existe pas... du moins pas pour nous, alors....

Alors, que tous ceux qui ont trouvé leur "Étoile" se laissent guider et ne doutent jamais. Bien entendu il ne faudrait pas que chacun prenne ce que je viens de dire au pied de la lettre et écoute toutes les "voix intérieures" qui peuvent se manifester à lui.... Ca pourrait même devenir dramatique. Ceux qui veulent "entendre" leur esprit devraient s'éloigner pendant un temps assez long, seuls, en coupant (autant que possible) tout contact. La montagne ou le désert sont des endroits propices, mais aussi tous les lieux qui sont restés au plus près de la Nature.

Je pense que c'est un moyen efficace pour réveiller son esprit, sa "conscience"; pour ne pas dire un moyen radical. Donc, bon vent à tous ceux qui suivent leur propre Étoile, aux esprits libérés. Leurs idées positives pour l'Humanité poussent le monde dans le bon sens. C'est ainsi que, personnellement, je vois les choses. --"Le monde sera sauvé -s'il peut l'être- par les insoumis"  André Gide --

Alain Vialette

29.09.03 - Résolution de l'ONU sur l'Irak: Lettre ouverte à Jacques Chirac par Youssef Aschkar, ancien président du parti laïque libanais

Inquiet de voir la France soutenir au Conseil de sécurité une prochaine résolution états-unienne sur l'Irak, Youssef Aschkar, ancien président du parti laïque libanais, s'adresse au président Chirac. Il lui demande de tenir bon et de ne pas laisser Washington poursuivre sa fuite en avant : dégager les États-Unis du bourbier irakien, c'est les autoriser à déplacer leur guerre perpétuelle vers d'autres pays du Proche-Orient.

Beyrouth, le 23 septembre 2003, Monsieur le président de la République française,

Le Conseil de sécurité se réunira bientôt pour débattre et voter une nouvelle résolution sur l'Irak, à la demande des États-Unis d'Amérique. La France a fait entendre qu'elle ne recourra pas au veto.

Cependant, la France ne semble pas avoir renoncé à sa vision globale qui s'oppose à celle d'outre-Atlantique et d'outre-Manche. Opposition de fond tant sur les principes qui sous-tendent ces visions que sur les pratiques et les moyens ; opposition sur la légitimité et l'efficacité du processus de la guerre globale et perpétuelle en cours.

Pour leur part, les États-Unis tiennent toujours à leur vision qui ne peut se traduire que par la guerre perpétuelle et idéologique, sorte de croisade, portée, cette fois-ci, à l'échelle mondiale.

Monsieur le président, les États-Unis entendent, par une nouvelle résolution du Conseil de sécurité, alléger leur fardeau militaire et financier en Irak, pour pouvoir porter leur guerre ambulante ailleurs. Comme ils ont déplacé la guerre d'Afghanistan en Irak. Leur actuel appel aux Nations unies devrait être conçu moins comme un signe de recul qu'une condition, jugée nécessaire, pour pouvoir aller de l'avant ; moins comme un signe de fatigue qu'un moyen de rassembler et libérer des forces, pour les engager dans un nouveau champ d'action. Ils entendent créer indéfiniment de nouveaux faits, réduisant la fonction des Nations unies et des « autres » à traiter avec le chaos ainsi créé et à payer les factures.

Monsieur le président, permettez-moi de suggérer que trois questions soient portées devant l'Assemblée générale durant la session annuelle actuelle, et au Conseil de sécurité lors de la discussion du projet états-unien de résolution sur l'Irak ; questions dont l'éclaircissement préalable rendra conditionnelle toute résolution.

La première concerne l'Irak. Il s'agit de donner aux Nations unies un mandat leur confiant de conduire une enquête d'urgence sur l'état des lieux en Irak. Sur la dimension des destructions et des dommages matériels (par dizaines ou par centaines de milliards ?), sur les conditions humaines, économiques, politiques et sécuritaires et sur l'évolution de cette situation durant les 150 jours postérieurs aux opérations militaires principales. Cette enquête est une obligation primordiale : pour établir la responsabilité des destructions et des dégâts et pour définir l'engagement à la reconstruction et à la réhabilitation.

La deuxième concerne la décision de la guerre. Il s'agit d'inviter tous les États, en l'occurrence les États-Unis, à s'engager devant la communauté internationale à renoncer définitivement à toute guerre décidée unilatéralement sans le consentement des Nations unies ou contre leur volonté. Et ce pour garantir que toute nouvelle résolution concernant l'Irak puisse servir à progresser vers la responsabilité collective et la limitation des risques et des dégâts, et non à encourager la superpuissance, une fois ses forces libérées, à décider, unilatéralement, de nouvelles guerres qui puissent entraîner une catastrophe planétaire.

La troisième concerne les conséquences mondiales de la guerre. Il s'agit de débattre, aux Nations unies, de la situation mondiale et de la position de chaque État sous le régime de la guerre que conduisent ici et gèrent là-bas les États-Unis. Le monde est-il devenu plus ou moins sûr ? Le fanatisme, l'extrémisme, la violence, les valeurs tribales, le chauvinisme, la culture de la confrontation, la culture du ghetto, l'anarchie et le chaos… se sont-ils renforcés ou affaiblis ? Ont-ils rétréci ou diminué, ou se sont-ils propagés et développés ? Rien n'est plus important et urgent que de répondre à ces questions au plus haut niveau de la conscience et de la rationalité. Le sort de l'humanité en dépend.

Monsieur le président, la France, partagée entre les considérations traditionnelles de la vie internationale et ses nouvelles responsabilités de solidarité salutaire avec l'humanité, ne peut hésiter.

Youssef Aschkar, Anthropologue et historien,, ancien président du Parti laïque et social du Liban.

 

06.08.03 - Armes de destruction massives. En ce jour anniversaire du 6 août 1945, des seules armes de destruction massives qui aient servies (sur des civils innocents et sans défense....) mais surtout en ce jour ou le thermomètre monte à 34-40° en France (et les spécialiste nous disent que ce n'est qu'avant goût de ce que ça sera quand le réchauffement deviendra vraiment sérieux: des vagues de chaleurs à 7 à 8 degrés de plus qu'actuellement (source : Yahoo actualités)), je pose une question: La notion de "terrorisme climatique", ou d'"armes de destruction massive climatique", existe-t-elle? Ce serait utile non, surtout quand on pense que le pincipal emetteur de gaz à effets de serre dans le monde (avec un taux par habitant deux fois supérireur même à celui de l'Union Européenne, alors comparé à ceux de l'Inde ou même de la Chine, n'en parlons pas! Je n'ai pas les chiffres sous la main mais ils sont publics, je les ais lus, ils sont effarants.) est en même temps pratiquement le seul à refuser de signer le protocole de Kyoto. Comment doit -on qualifier un tel egoïsme et une telle irresponsabilité? Un tribunal de Nuremberg climatique peût-être un jour s'imposera. Bien après qu'il sera trop tard par exemple!.... Roland

 

10.06.03 -  Le capitalisme contre la conscience  par Michael O'Donnell , rédacteur en chef du Third World Law Journal du Boston College. ( Capitalism vs. Conscience publié par le Los Angeles Times / États-Unis)

L'administration Bush intercède régulièrement dans des procès contre les entreprises accusées de violer les Droits de l'homme dans les pays en voie de développement.


Ainsi le département de la Justice s'efforce actuellement de démontrer que la condamnation d'Unocal, une compagnie pétrolière et gazière états-unienne, pour avoir exploité la main d'œuvre forcée birmane sur la construction d'un pipeline avec la Thaïlande avec la collaboration de la junte militaire du Myanmar, n'est pas fondée juridiquement. En août, c'est le département d'État qui a tenté de démontrer qu'une cour états-unienne ne pouvait pas statuer sur une plainte de onze Indonésiens contre Exxon Mobil. Auparavant, il avait agit de la sorte avec Rio Tinto. Dans ces différentes affaires, c'est le cas Unocal qui est le plus grave car le département de la Justice remet en cause l'Alien Tort Claims Act.


Il ne sert à rien d'affirmer publiquement qu'on défend les Droits de l'homme si on aide ceux qui ne les respectent pas à échapper à la justice. L'administration Bush tente de démontrer que les Droits de l'homme ne sont pas du domaine de la justice. Les avocats devront convaincre les juges du contraire.

01.06.03 - Dollars, Transgénique et Pollution par Bernard Herzog. En ce début du troisième millénaire, l'humanité va avoir un choix urgent à effectuer: poursuivrons-nous dans le délire et la méconnaissance des lois fondamentales de la nature ou allons-nous disparaître rapidement grâce à la pollution agroalimentaire Nous vivons dans un monde pollué. La pollution de l'air en raison des rejets industriels n'a pas seulement désertifié les forêts avec les pluies acides: nous observons de plus en plus d'allergies respiratoires, cutanées, oculaires, de bronchites et d'états infectieux car les bactéries del'air sont toutes en mutation. La pollution des eaux est partout décriée mais l'eau du robinet contient toujours de l'eau de Javel, et nombre de produits toxiques. Nous avons répandu sur les terres des déchets de toutes sortes, huiles industrielles et éléments radioactifs... La nature est devenue une vaste déchetterie et notre assiette s'est transformée progressivement de ce fait en une poubelle! La pollution des terres entraîne la _mutation des chaînes bactériennes du sol, des insectes du sol et, si l’on remonte l'échelle, l'être humain qui se trouve en fin de règne animal recevra avec les intérêts nécessaires
l'ensemble des nuisances qu'il a lui-même créées comme un cyclone dévastateur. La santé de l'homme est essentiellement fonction du contenu de son assiette.


Les Dangers du "transgénique" pour la vie sur Terre

Nous avons déjà pour réfléchir ce magnifique exemple la nourriture industrialisée du bétail auquel on donne je ne dirai pas quoi à manger... Le « délire» de donner à des herbivores des protéines a généré un problème, qui
est loin d'être terminé malgré toutes les commissions et compromissions en tous genres car le temps d’incubation peut dépasser des dizaines d’années et la transmission entre les espèces est bien établie.

Une équipe dirigée par le prix Nobel américain Stanley Prusiner et Michael R. Scott vient d'apporter la démonstration de la transmission à l'homme de l'agent de l'encéphalopathie spongiforme bovine sous forme de la maladie de Creutzfeldt- jacob (Proceedings of the National Academy of Sciences), ce qui avait été réfuté par les autorités britanniques jusqu'en 1996 et très récemment encore. Les chercheurs s'inquiètent « qu'une large partie de la population du Royaume-Uni coure un risque considérable ». The Sunday Times (19 décembre 1999) révèle que dix nouveaux cas de la maladie de Creutzfeldt - ­Jacob ont été diagnostiqués en plus des 48 cas officiellement recensés en Grande-Bretagne, toutes de jeunes victimes dont une fillette de 13 ans, ce qui amène Londres à s'interroger sur la gravité de l'épidémie malgré la levée de l'interdiction des ventes de bœuf sous l'influence des pressions du lobby des éleveurs. « Compte tenu de l'énormité de la population bovine affectée, un moyen de détection du risque dans la population humaine est primordial et des tests plus sensibles doivent impérativement être mis au point », écrivent les auteurs de ces travaux.

Nous estimons que pour les OGM il est primordial d'appliquer les mêmes conclusions, c'est-à-dire de financer une recherche autonome et libre de toute implication industrielle afin d'apporter des mesures préventives
réduisant totalernent le risque pour les populations humaines; c'est du reste le devoir des gouvernements.

Le docteur P. Carton, un des pionniers de la diététique moderne, dénonçait déjà les méfaits du sucre blanc, responsable de notre dégénérescence digestive. Le biologiste Marchesseau avait egalement montré comment le sucre industriel était dévitalisé et particulièrement toxique. La consomation moyenne de saccharose aux U.S.A. est de 70 kg

par individu par an, ce qui a un corollaire immédiat: l'obésité chez les deux tiers de la population, l'essor des diabètes et de leurs complications. Mais comment arrêter une production annuelle mondiale de 100 milliards de tonnes et ruiner des économies de pays entiers? C'est pourquoi, au cours d'un séminaire de diététique, le directeur d'un centre régional de [l‘INRA - scientifique connu et auteur de livres sur les plantes ­s'est fait le
défenseur de cette industrie iatrogène. La démonstration ne tient qu'à un fil. La différence entre saccharose naturel et artificiel est si tenue, si peu visible, qu'elle est généralement ignorée, consciemment ou non.

Le problème est semblable avec les OGM. Les structures spatiales sont radicalement différentes. L'analyse structurale par diffraction aux rayons X montre l'existence de deux anomères a et b, c'est-à-dire de deux structures spatiales opposées. Dans une structure les deux cycles d'oses sont rapprochés comme deux chaises emboîtées superposées, dans l'autre ils sont éloignés (sucre industriel) en raison des traitements industriels (utilisation dénaturante de la chaux vive).

Or les enzymes du tube digestif humain ne peuvent rompre que la structure rapprochée (cis) et non la structure éloignée (trans), qui se comporte comme un corps étranger toxique pour notre organisme

Ayant publié divers articles sur ces questions, J’ai eu à subir de très vives réactions car toucher à un produit alimentaire industriel est très incorrect, même s'il est à l'origine.

D’une foule de maladies et de décès. Manipulés par la publicité, par une pseudo-information scientifique qui n'est qu'une propagande habile des marchands à travers les officines de communications, les attachés de presse, les professeurs interessés ou financés par leur formidable pouvoir financier, nous croyons encore tous que « le sucre c'est la santé et qu'il en faut  pour les sportifs »... Qui payera les dégâts?

Les trafics en tous genres

Qu'en est-il du transgénique? Un certain nombre de savants sont utilisés par l'industrie pour trafiquer ce que la nature a mis trois milliards d' années a construire. Qu’ avons-nous fait du principe de precaution avec toutes ces fautes de frappe infligées aux ADN? Si nous apportons un désordre quelconque à notre entourage végétal et animal, et a fortiori à son génome, nous allons modifier évidemment l'écosystème dans lequel nous baignons car nous sommes complètement incapables de déceler ses micro­ mouvements physiologiques,
biochimiques, microbiologiques, et nous risquons de placer l'humanité dans un milieu stérile, mais surtout dans un milieu totalement agressif et désertique sans aucune capacité d'évolution, donc de survie.

Que représentent les milliards de dollars et nos placements bancaires face au fléau que nous venons de générer? il ne s'agit plus d'un problème d'éthique. il y a bien longtemps qu'il s'agit plus d'un problème de
biotechnologie! Certains se sont ingéniés à créer des bombes atomiques, des bombes à neutrons, des armes en tous genres, mais maintenant il s'agit du canon à gènes: c'est la survie de l'humanité tout simplement qui est désormais en jeu.

Quand comprendrons-nous que l'intellect issu de nos écoles n'a rien à voir avec le bon sens, lequel impose le respect absolu de la vie? Des erreurs humaines et la déraison de certains savants font chaque jour la une des
journaux. Vous espérez survivre dans ce monde alors que nous sommes en train d'allumer un gigantesque incendie. Ce n'est plus un problème de survie mais de dégénérescence de l'espèce que nous engendrons, simplement avec ces bombes explosives que nous avons le bonheur d'inviter dans nos assiettes.

Posez-vous la question chaque fois que vous en achetez et que vous Ingerez. Comme des gloutons ces merveilleuses formes d'alimentation nouvelle industrialisées qui viennent interrompre nos feuilleton télévisés par de mirifiques publicités avec la bénédiction financière des industriels. Réfléchissez bien car nous sommes dans une situation charnière et déjà nous voyons apparaître une foule de cas cliniques dramatiques de maladies nouvelles. Les défenses immunitaires sont brisées, l'obésité et les allergies explosent partout, les conflits auto-immuns se développent à merveille comme les cancers et les désordres endocriniens. C'est cela le progrès! Cela fera de nouveaux débouchés à l'industrie pharmaceutique, donc de nouveaux clients.

Ouvrez les revues scientifiques et que lisez-vous? Que la moitié des espèces de poissons des rivières d'Amérique du Nord a disparu, que la moitié du bétail américain est contaminée par une bactérie (rapport du Département de l'agriculture américain) responsable de 73000 intoxications et 600 morts annuelles aux Etats-Unis. On a interdit les OGM dans les petits pots des bébés américains alors qu'il en existe encore dans ceux que nous trouvons dans les rayons des supermarchés en Europe, ce qui génère bien évidemment
des maladies très particulières chez nos enfants, mais il est interdit d'en parler tellement la pression industrielle et financière américaine a infiltré tous lesrouages de nos sociétés.

Dans une revue canadienne on peut lire: « Ras-le-bol qu'on décide pour moi! ( ... ) Si vous avez récemment mangé du soja, du maïs, des pommes de terre, vous avez participé sans le savoir à la plus grande
expérience alimentaire jamais menée auprès d'une population humaine! Vous êtes un cobaye quoi! Et un cobaye qui s'ignore! Vous comme moi mangeons ces nouveaux produits que les scientifiques appellent des OGM. » L'article se Poursuit en parlant d'une bombe dans l'assiette créée par ces alimentations
mutantes. Elle laisse les organismes gravement carencés en voie de dégénérescence immunitaire.

L'argent a déformé et étouffé toutes les consciences

Nous avons actuellement toutes sortes d'énigmes cliniques pour nous interroger mais les morts ne viennent pas se plaindre. On Constate seulement que la mortalité par cancer est devenue dans la population d'âge 35-65 ans la première cause de décès et on ne réfléchit pas pourquoi. L'OMS s'interroge: « Pourquoi autant d'obésités et de diabètes? » en tirant la sonnette d'alarme, alors que nous savons parfaitement bien quelles Sont les raisons de  cette degenerescence de l’espece, mais qui osera le dire ?

L'argent a déformé et étouffé toutes les consciences et l’on prend pour du progrès la fabrication de monstres comme mouton à tête de chèvre (1980) ou des embryons de grenouilles sans tête. Bientôt, à grand renfort
d'investissements soutirés dans les poches des contribuables, on pourra par exemple mettre au marché des poules pondeuses sans pattes pour mieux les entasser en élevage intensif, comme le souligne un éditorial canadien.

En ce début de millénaire les délires se développent à merveille, Déjà divers incendies épidémiques sont allumés. La revue La Recherche nous signalait il y a quelques mois qu'il y aurait en 2020 un milliard de cas de
tuberculose, 14 000 morts d'affections nosocomiales dans les hôpitaux de France, Le numéro de novembre 1999 titre en gros en première page: « Après le sida, l'hépatite C : 170 millions de personnes infectées ». Infection silencieuse et bombe à retardement (J. Cohen).

Telle est la toile de fond de commissionnistes de pacotille où les experts financés par les laboratoires défendent les monstruosités qu'ils ont eux-mêmes générées. Les consommateurs ne sont pas conviés à cette table ronde, bénéficiant à peine d'une strapontin pour la forme parfois. Tout est décidé d'avance par la haute finance.

« Le principe de précaution s'applique au champ des erreurs collectives, impliquant le risque d'un dommage collectif grave et irréversible sur l'évaluation duquel a un moment donné la science se sent désarmée.2» Il est
temps de réfléchir, demain il sera trop tard pour agir!

Permettez-moi une comparaison avec la récente : rnarée noire, une catastrophe écologique dont la Bretagne est renouveau victime et ses centaines de milliers d'oiseaux. Pour raisons d'intérêt sordides ou non
nous détruisons notre environnement  mais aussi nos organismes. Avons nous songe à tous ces enfants, à tous ces adolescents fascinés par les perfides enjoleurs industriels leur vantant sans cesse sur les écrans et les devantures des magasins ces chocolateries et sucreries merveil­leuses ? Une douce volupté délicate aux vertus dormitives enrichie en OGM ? Cela constitue une drogue très légale, « politiquement correcte », subventionnant les campagnes électorales et présidentielles de surcroît... Qu'en est-il de cette marée de
séries carbonées dans l'opacité de leur tube digestif et des glandes annexes incluses (foie, pancréas, rate) ? Une autre marée noire fort discrète qui goudronne le tout mais ne se voit pas, même pour la plupart des
scientifiques, car les médecins n'ont rien à dire et ils se taisent. Leur formation est programmée non pour qu'ils puissent réfléchir mais uniquement prescrire,

Que peut-on imaginer de mieux qu'une nourriture rapide « fast food» élaborée sans effort, déjà prête sous cellophane? Contemplez vous-mêmes ces beaux fruits géants, ces tomates rutilantes, ces saumons
énormes, toutes ces merveilles que les grands laboratoires ont préparées à votre intention en œuvrant sans cesse pour la science et le progrès; réjouissez-vous, l'âge d'or arrive, celui de la perfection suave et
terminale pour tous ceux qui de gré ou de force se prosterneront dans ce nouveau délire à la dimension planétaire, déjà très présent, à la portée de chacun.

Un ami médecin des Côtes d'Armor me contait la récente naissance de deux jumelles... qui avaient des testicules! «Ce n est pas bien grave, on va les opérer rapidement », a-t-on dit aux parents. Voilà un bon début d'année!

Les maladies génétiques résultent de fractures, de ruptures chromosomiques

L’homme  serait sage de ne pas essayer d'aggraver sont problème de survie car, nous savons tous bien que ce n'est pas  le nombre qui permet à l’ espece de survivre, de poursuivre sa trajectoire dan le temps. Nous ne
savons qu’une seule chose :le monde bactériel lui survivra même après la disparition de chacun de nous de l'ensemble des hominiens. Sous quelle quelle forme ? peu importe, à la condition toutefois qu’on ne lui insuffle
pas une envie de changer d’état.

Les maladies génétiques résultent de fractures, de ruptures chromosomiques, qui sont elles-mêmes déterminées par des carences alimentaires ou des alimentations erronées ou aberrantes. Elles entraînent une dégénérescence ou un enrichissement relatif de certaines espèces bactérielles qui se traduisent par certains aspects de mutations génétiques visibles au microscope. Cet enrichissement de systèmes bactériels déviants, ayant cette capacité de changer d'état, peut amener rapidement un enrichissement en macchabées; tout dépend du point de vue sous lequel on se place. Si on désire réduire la population humaine actuelle on ne pouvait mieux imaginer que les OGM !

En tant qu'hommes, l'espèce humaine ayant cette capacité cognitive et une capacité spirituelle de se découvrir, n'essayons point d'engranger une espèce nouvelle, donc d'enrichir une certaine branche de la lignée des hominiens en tentant de supprimer la lignée principale! Donnons à l'homme la liberté, la possibilité de choisir. Donnons-lui la possibilité de se développer dans cette partie qui lui est propre, de pouvoir éviter de
déformer ses ensembles bactériens, sa capacité à assimiler des choses qui vont générer ou qui vont engendrer des problèmes, lesquels seront de nature à améliorer certes le négoce mais aussi à alimenter furieusement le lit de la souffrance !

Quoi de plus malsain que de voir une population se développer en obésité, en proie aux maladies nutritionnelles, qu'il s'agisse de diabètes ou d'autres aberrations du métabolisme. Quoi de plus malsain que de voir une population se développer dans un champ d'explosions tumorales ou l'efflorescence des colonies cellulaires aberrantes amène son lot d'anxiété et de désespérance? Quoi de plus malsain que de voir une population en proie à des problèmes immunitaires explosifs de plus en plus fréquents, trop souvent
incontestables, voire incurables! Quoi de plus malsain que de voir se développer dans la population un nombre aberrant de problèmes cardiovasculaires, de déformations qui certes peuvent  partie opérable_ mais
qui constituent la principale cause de mortalité? QUOI de plus desesperant et de plus malsain que d'observer cette efflorescence de déminéralisations calciques en tous genres!

Nous sommes à l'aube d'une nouvelle époque qui apportera non pas la fin du monde, car la terre continuera de tourner, mais peut-être la fin d'une espèce et l'avènement d'une espèce différente sonnant le glas pour l'animal
que l'homme est aussi! N'oublions pas, mes chers amis, qu'avant d'être hommes nous sommes d'abord des animaux car les nourritures spirirituelles ne donnent jamais satisfaction au monde bactériel !

Si le développement spirituel est indispensable pour élever la dignité de l'être humain et lui conférer la noblesse de ,« l'Homosapiens », une alimentation correcte et respectueuse de son entité biologique est
indispensable pour qu'il conserve dans son état :premier le capital transmis par les générations précédentes et qu'.il puisse le maintenir dans le meilleur état afin de le transmettre au mieux dans son intégralité initiale,
mais aussi pour qu'il puisse vivre confortablement dans une carcasse qui lui, est si nécessaire.

Permettez-moi une comparaison, même si vous pensez qu'elle est un peu osée: avec les OGM et le transgénique, avec toutes ces merveilleuses transformations, tout se passera comme si.nous voulions demander à un cul-de-jatte de courir sans ses jambes! Si on a le culte des records insensés ou absurdes, on peut certes s'engager sur ce chemin de la déraison. Eh bien c'est tout à fait le cas! Soyons donc sérieux, n'essayons point d'amener des problèmes pandémiques pour la volonté de quelques-uns ou la grande satisfaction de quelques îlots humains résiduels car cela fait peur !

Soyons aussi précautionneux envers tous ceux qui veulent inventer des aliments non naturels, non conformes aux rythmes biologiques millénaires du sol et des espèces dont nous dépendons. Soyons certains que tout ce qui est artifice pénalise l'espèce. À quoi sert de faire perdurer une espèce dans le temps si c'est pour la voir s'enliser et se liquéfier rapidement dans le labyrinthe de la souffrance ?

Si le serment d'Hippocrate interdit à ses adeptes de participer à l'acte mortuaire et de le faciliter, il appartient donc à tous les médecins et à tous les soignants de se lever bec et ongles comme de preux chevaliers
devant tout ce qui peut agresser l'espèce humaine car le but des thérapeutes est de protéger les hommes de la souffrance le plus longtemps possible, Chacun de nous a pour mission d'aider son prochain à retrouver son équilibre harmonieux dans un état de santé proche de la situation initiale, c'est-à-dire de lui permettre de prolonger son voyage terrestre jusqu'au terme qu'il a choisi lui-même dans les meilleures conditions.

Qu'est-ce que nous voyons aujourd'hui?

Je vous laisse le soin de le découvrir... .1 On admet un certain taux de nitrates que l'oxygène actif de
l'hypochlorite (eau de Javel) transforme en nitrites hépatotoxiques,., curieusement on ne fait pas la relation!
2 Paru dans La Recherche, n° 325, nov. 1999, Éditorial p. 5.
Annexe 1 "Prière au Capital-Argent" par Joseph Lemuer, dit José
'La vie avec ses tourments / Chacun accepte, s'abandonne / Dans le silence, au capital argent / Des gens bien attentionnés nous l'emprisonnent / L'empoisonnent jusqu'à la maladie / En accélérant différents traitements / Qui font souffrir à vie / Peu importe, on enrichit le capital argent! / Combien aiment les manipulations Faire / travailler jusqu'à épuisement / Provoquant stress, déprimes et confusions Ça rapporte, il faut grossir le
capital argent! / On invente en faisant croire / Que l'on sera plus heureux qu'avant / Tout cela n'est que faux miroir / Le plus important, augmenter monsieur capital argent! / On désarme l'homme de son équilibre On arme fusils, canons et boniments / On tue, faisant perdre l'honneur de l'homme libre Sans scrupules: augmenter le capital argent! / Le monde souffre de cette impunité Lui fermant les yeux sur les différends
Camouflant les vérités / Afin de sauver le capital argent! / Les grandes sociétés s'associent / Écrasant les petits sans répondant / C'est plus facile avant qu'ils ne grandissent On est fier, on parle du
capital argent! / Les riches dirigeants sont si pauvres / Qu'ils utilisent les voitures de fonction, c'est tentant Les augmentations / sont pour les autres / Tout pour bien préserver son capital argent! / Les grands capitaux ont trouvé bonnes planques On ne sait trop où, / évidemment / Chez eux rien ne manque / C'est si bien camouflé, leur capital argent! / De la santé / On s'en fout totalement / Des payeurs, des pauvres, malades délaissés On s'occupe surtout du capital / argent! / Et pourtant, la santé est notre capital Qu'il faudrait penser à respecter
Il n'aurait d'égal / Si, par l'argent, on ne nous l'avait volé! /

Bernard Herzog  (transmis par http://eurythmia.net )

 

19.05.03 - La désinformation-spectacle: l'effet CNN, par Thierry Meyssan.

Initialement conçue pour affranchir l'information de toute possibilité de trucage, l'information en temps réel s'est paradoxalement transformée en un spectacle dans lequel la véracité est accessoire. Du fait de sa situation centrale dans ce système, CNN est devenue un outil de propagande globale, comme le montre Thierry Meyssan lors d'une conférence à l'Accademia nazionale della politica, dont nous reproduisons le texte intégral.

En 1990-1991, l'opération « Tempête du désert » mobilisa une vaste coalition internationale pour contraindre l'Irak à se retirer du Koweït. Les opinions publiques des États concernés s'unifièrent autour d'une source commune d'information : CNN. La chaîne états-unienne, déjà âgée de dix ans, se métamorphosa en une chaîne à audience internationale et imposa au reste du monde son concept d'« information continue ». Tout au long du conflit, partout dans le monde, les autres chaînes de télévision reprirent en direct ses images et, souvent, en très léger différé ses commentaires. Le dispositif de propagande que les États-Unis avaient érigé durant la Guerre froide pour lutter contre la propagande soviétique s'étendit soudain à toute la planète. En l'absence du compétiteur soviétique, la propagande de Washington ne rencontra plus de limites et se déversa dans les pays alliés, y compris aux États-Unis mêmes. Rétrospectivement, l e traitement de l'information par CNN nous apparaît comme biaisé, partial, voire grossièrement mensonger. Aussi, dans les années qui suivirent, la plupart des États développés se dotèrent à leur tour de chaînes d'information continue dans l'espoir que la maîtrise des médias audiovisuels garantirait leur objectivité. Or, chacun a pu constater qu'à l'occasion des attentats du 11 septembre 2001, puis des opérations « Liberté immuable » et « Liberté pour l'Irak », ce dispositif, loin de protéger les opinions publiques de la propagande états-unienne, les a rendues encore plus vulnérables. En effet, comme l'avait relevé le sociologue Marshall McLuhan, le problème réside avant tout dans la forme et non dans le fond du message, car « le médium est en lui-même un message ».

 

1990 : l'imposition du modèle « d'information continue »

Le concept d'information continue consiste à diffuser en temps réel des images d'un événement de sorte que les téléspectateurs puissent en ressentir les émotions, voire éprouver la même sensation que s'ils en étaient des acteurs. L'immédiateté du traitement est sensée protéger des falsifications. Aussi, l'information continue est-elle présentée comme un progrès du journalisme rendu possible par de nouveaux moyens techniques. Elle est en réalité la négation du journalisme. Ce métier consiste en effet à prendre du recul par rapport à l'événement, à sélectionner les faits saillants, à recouper les sources, à vérifier les imputations, et à donner du sens. Le journalisme n'est pas une technique de la description, mais un art de la compréhension. Loin de garantir la vérité, l'immédiateté rend vulnérable aux apparences et aux préjugés.

Dans le modèle CNN, l'information n'est pas un outil de connaissance, mais un spectacle. La mise en scène est inspirée de la tragédie grecque. Les présentateurs et correspondants y jouent le rôle du chœur antique. En 1991, comme en 2003, chacun sait à l'avance le dénouement de l'histoire : la première puissance militaire du monde écrasera la dérisoire armée irakienne. Comme dans la tragédie grecque, le souffle des spectateurs n'est pas retenu par un inexistant suspens, mais par la fascination du destin inexorable. Dans de telles conditions, le critère de l'information continue n'est pas celui de la véracité, mais de la tragédie.

En 1990, alors que le secrétaire d'État James Baker III peinait à convaincre l'opinion publique de la nécessité de livrer une guerre à l'Irak, un cabinet de relations publiques, Hill & Knowlton répandit la rumeur que des soldats irakiens avaient volé des couveuses dans des maternités au Koweït, laissant mourir plus de trois cents nouveau-nés prématurés. La rumeur fut confirmée par un rapport d'Amnesty International. Des auditions publiques furent organisées au Congrès des États-Unis, retransmises en direct par CNN, et relayées dans le monde entier. Une jeune infirmière, conservant l'anonymat, témoigna en pleurant de ces crimes.
Après la guerre, un journaliste d'Harper's Magazine montra que cette accusation était mensongère et que la jeune infirmière était en réalité la fille d'un diplomate koweïtien. La supercherie avait été mise en scène par une des directrices d'Hill & Knowlton, Victoria Clarke. Dans cette affaire, l 'administration Bush Senior n'a pas seulement cherché à intoxiquer le Parlement, mais aussi l'opinion publique internationale. Elle y est parvenue en laissant jouer « l'effet CNN ». Dans l'instant, aucun journaliste n'a procédé aux recoupements qu'il n'aurait pas manqué de faire habituellement pour vérifier les faits rapportés. Tous ont considéré comme recevable un témoignage pourtant anonyme qu'ils auraient normalement considéré avec suspicion.
Plus alarmant, aucune règle n'a été établie pour prévenir la reproduction d'une telle manipulation. Pire encore, personne n'a protesté quand Victoria Clarke est devenue l'actuelle porte-parole du département de la Défense.

Au cours de l'opération « Tempête du désert », le secrétaire à la défense de l'époque, Dick Cheney, et le chef d'état-major, Colin Powell, annoncèrent que Saddam Hussein avait ouvert les vannes de ses puits de pétrole, déversant le brut dans le Golfe et provoquant « le plus grand désastre écologique de tous les temps ». CNN confirma que des nappes de pétrole menaçaient les côtes et diffusa des images d'un cormoran mazouté sur une plage. Pourtant, dès le premier jour, l'agence Reuters avait expliqué qu'une petite marée noire était consécutive à l'attaque d'un tanker irakien par l'armée US qui croyait, probablement à tort, que le bâtiment transportait un arsenal. L'accusation lancée contre Saddam Hussein permettait à Washington de masquer une bavure militaire et, au passage, de diaboliser Saddam Hussein aux yeux des écologistes.
Encore une fois « l'effet CNN » a suffi à crédibiliser l'information. Outre que, da ns l'instant, aucun journaliste n'a vérifié l'ampleur de la marée noire, personne non plus n'a observé attentivement les images, ni réfléchi à la crédibilité de l'accusation. Ce n'est que bien plus tard qu'on reconnut d'anciennes images d'ITN, qu'on observa que des nappes de fuel ne pouvaient pas mazouter une plage tant qu'elles dérivaient en mer, et que cette race de cormoran ne vit pas dans le Golfe. Surtout, on nota que cette accusation était stupide puisque les Irakiens n'avaient aucun intérêt à détruire les côtes du Koweït qu'ils revendiquaient.

Ceci nous conduit à une autre constatation : une information n'a pas besoin d'être crédible pour bénéficier de l'effet CNN, il suffit qu'elle ait une dimension tragique. Ainsi, Dick Cheney, cherchant à démontrer que l'Irak n'avait pas envahi le Koweït pour rétablir ses frontières initiales, mais par volonté expansionniste, affirma que Saddam Hussein prévoyant des conquêtes futures s'était doté de la « quatrième armée du monde » (après les USA, l'URSS et le Royaume-Uni).
Il peut paraître risqué pour un responsable politique de prononcer une déclaration aussi stupide. Certes, pendant la guerre qu'il entreprit contre l'Iran, l'Irak consacra l'essentiel de son énergie à son budget militaire jusqu'à ce qu'il devienne le 9e du monde. Mais le pays était sorti exsangue d'une décennie de combats atrocement meurtriers, sans avoir pu vaincre. Il n'était qu'un État du tiers-monde équipé d'une noria de blindés obsolètes, recyclés des reb us des armées occidentales.
Il ne s'agit pas ici d'un mensonge repris sans vérification, mais d'une absurdité répétée comme une évidence car la surestimation de l'Irak est indispensable à la qualité du spectacle. Cette affaire ne nous renvoie pas comme les précédentes à l'impossibilité structurelle du travail journalistique dans le cadre de l'information continue, mais à la force de la communion globale. Jadis, la cité entière se retrouvait au théâtre pour communier dans la tragédie. Aujourd'hui, contester le spectacle CNN, c'est s'exclure du « village global ». La Vérité n'est plus discernée par la Raison, mais déterminée par une stratégie grégaire.  

2001 : le mensonge prémédité

À la fin des années 90, à l'initiative du général Colin Powell devenu administrateur d'AOL (America Online), un processus complexe de fusions-acquisitions permet de créer le géant de la communication AOL-Time-Warner, incluant CNN. En 2001, l'équipe Cheney, Powell, Clarke est consort est de retour au pouvoir à Washington.

Le 11 septembre 2001, peu avant 9 heures, CNN est le premier média à diffuser des images de la tour Nord du World Trade Center qui venait d'être percutée par un avion. La chaîne qui dispose en permanence d'une caméra, installée sur un toit de New York, permettant de filmer la ville a simplement placé à l'écran un plan fixe, mal cadré. Le commentateur ignore ce qui s'est exactement passé, de quel type d'avion il s'agit et si le drame est accidentel ou criminel. Pourtant, quelques minutes plus tard, et bien qu'aucune enquête n'ait encore commencé, il affirme savoir de source officielle anonyme qu'il s'agit d'un attentat et qu'il a été commandité par Oussama Ben Laden. Les chaînes d'information continue du monde entier sont déjà en train de relayer cette accusation anonyme et non-étayée quant un second appareil pénètre dans la tour Sud du World Trade Center.

Vers 10 heures, CNN annonce que deux explosions ont été entendues au Pentagone et qu'il y aurait sept morts. Puis, une heure plus tard, la chaîne affirme qu'un avion détourné se dirige vers le Pentagone. Vers midi, CNN annonce que, selon Victoria Clarke, un avion détourné a frappé le Pentagone. Les chaînes du monde entier relayent minute par minute la version CNN sans relever l'incohérence de la chronologie.
Il n'est pas inutile de rappeler ici que Victoria Clarke, porte-parole du département de la Défense, est la personne qui mit en scène le faux témoignage au Congrès dans l'affaire des couveuses du Koweït, en 1990. Selon ses dires, Mme Clarke savait que l'attentat avait été commis avec un avion détourné parce que Donald Rumsfeld en personne en avait porté témoignage. En effet, le secrétaire à la Défense, n'écoutant que son courage en cet instant périlleux avait abandonné son bureau pour porter main-forte aux pompiers à l'autre extré mité du Pentagone. De loin, il avait distinctement reconnu dans le bâtiment l'épave d'un avion, précisément d'un Boeing 757, alors même que les pompiers, pénétrant avec leurs combinaisons ignifugées au cœur du brasier affirmèrent ne rien avoir vu qui évoque un morceau d'avion.
Il n'est pas inutile de rappeler que l'arme qui a frappé le Pentagone est entrée au rez-de-chaussée, par une porte cochère, sans abîmer la façade, et s'est disloquée à l'intérieur du bâtiment en explosant. Néanmoins le correspondant militaire de CNN, Jamie McIntyre, qui dispose d'un bureau à l'intérieur même du Pentagone, affirme sans rire qu'un Boeing 757, de plus de 100 tonnes, de 38 mètres d'envergure et de 12 mètres de haut, est entré par une porte cochère sans en abîmer le chambranle, puis s'est dématérialisé dans le bâtiment.

Au même moment, un étage de l'annexe de la Maison-Blanche qui accueille les services techniques de la présidence et les bureaux du vice-président est dévasté par un incendie. ABC (une autre chaîne du groupe AOL-Time-Warner) diffuse en direct des images du drame, pas CNN, de sorte que cet événement est absent des écrans étrangers.

En cours de journée, les grands networks états-uniens concluent un accord de libre emprunt réciproque des images. Pour eux, la priorité est de disposer d'images pour meubler le direct. Peu importe quel regard ces images reflètent. En d'autres termes, leur préoccupation est de montrer les apparences, sans chercher le sens, au risque d'être victimes d'illusions. Un logo apparaît sur les écrans : « L'Amérique est attaquée ». Il indique que les attentats seraient l'œuvre d'une puissance étrangère (étatique ou non). Pourtant, à ce moment, aucun journaliste n'est en mesure d'étayer cette imputation.

Vers 15h, CNN annonce que les équipes du Centre de contrôle des maladies (CDC), situé à Atlanta comme le siège de la chaîne, ont été mobilisées. Elles doivent se préparer à une attaque à l'anthrax des États-Unis par Ben Laden. Aucune explication n'est fournie permettant de comprendre pourquoi les autorités craignent une attaque de Ben Laden précisément, ni pourquoi à l'anthrax.
Cependant, pour nous qui interprétons les faits après coup, ces imputations paraissent bien étranges. En octobre 2001, une semaine après l'attaque de l'Afghanistan, alors que l'opinion publique états-unienne commençait à montrer des signes de fatigue, cinq lettres piégées à l'anthrax firent cinq victimes. De nombreux indices, révélés par les enquêteurs à la presse, permirent de construire un faisceau de présomption montrant que les lettres piégées avaient été fabriquées à l'avance par les terroristes du 11 septembre. Provoquant la panique générale, le président Bush déclara à la télévision sur un ton grave qu'il n'était pas personnellement contaminé. Le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, ordonna l'achat massif d'urgence de divers antidotes et vaccins principalement fabriqués par les laboratoires pharmaceutiques dont il avait été le patron. Puis, plus rien. Il s'avéra bientôt que les souches d'anthrax provenaient d'un laboratoire de l'armée US et que de nombreuses lettres de ce type avaient été envoyées avant le 11 septembre par une organisation d'extrême droite états-unienne à des médecins pratiquant des avortements. Rétrospectivement, on peut se demander si tout ce cinéma aurait pareillement fonctionné si CNN n'avait déjà semé la crainte le 11 septembre.

Vers 16h30, CNN diffusa avec la mention « en direct » des images du bombardement de Kaboul par les États-Unis en riposte aux attentats. Or, le véritable bombardement ne survint que quatre semaines plus tard. Interrogée ultérieurement sur cette invention, la direction de CNN affirma que les images étaient authentiquement en direct, mais qu'elles avaient été mal interprétées. Ce jour-là, un dépôt de munition aurait explosé à Kaboul donnant l'impression que la ville était bombardée. Cependant, vérification faite, nul à Kaboul ne se souvient d'explosions de cette importance. Les images « en direct » étaient probablement de vieux enregistrements de l'une des nombreuses batailles qui eurent lieu dans la capitale durant la guerre civile.
Là encore, pour nous qui interprétons les faits après coup, ce mensonge nécessite des explications. On peut légitimement se demander si CNN n'était pas en charge de préparer l'opinion publique internationale à l'attaque de l'Afghanistan, laquelle était prévue depuis plusieurs mois, mais avait besoin d'une justification honorable.

Remarques sur la machine à mentir

On objectera que la présentation rapide que je viens de faire de la couverture du 11 septembre par CNN est orientée de manière à induire une conclusion. C'est exactement la fonction du journaliste et la responsabilité de l'intellectuel. J'ai pris du recul par rapport à cette journée et je n'ai retenu que des éléments que je considère comme significatifs. On peut contester le sens que je donne, pas les faits que je relève. CNN a bien passé sa journée à diffuser des informations qu'il n'était pas en mesure d'étayer. En outre, dans l'épisode du prétendu avion sur le Pentagone, la chaîne a relayé consciemment une absurdité, tandis que dans l'affaire du pseudo bombardement de Kaboul elle a fabriqué un faux. Nous ne sommes pas en face d'un programme d'information, mais de propagande comparable à celui du docteur Goebbels annonçant que l'incendie du Reichstag est imputable à des terroristes étrangers et réclamant des lois d'exception pour « sauve r la démocratie ».

« L'effet CNN » fonctionne avec cette efficacité parce que la chaîne couvre tous les événements internationaux et fournit ses images à ses consœurs du monde entier. De ce point de vue, il était de l'intérêt des États-Unis d'encourager la création de chaîne d'information continue partout dans le monde pour qu'elles relayent CNN. Cependant, lors de la bataille d'Afghanistan, une petite chaîne d'information continue est elle-même devenue une référence pour ses consœurs mettant en péril le monopole et l'effet CNN. Al-Jazeera, propriété de l'émir du Qatar, a échappé à ceux qui l'ont créée. Sa destruction est donc devenue une obsession du Pentagone. Pendant la bataille d'Afghanistan, son bureau a été bombardé à Kaboul. Pendant la bataille d'Irak, son bureau a été bombardé à Bagdad. Le directeur local ayant survécu a trouvé refuge dans le bureau d'Abu Dhabi TV, qui a été immédiatement bombardé. Échappant à nouveau à la mort, il s'est réfugié à l'hôtel Palestine où résidaient la plupart des correspondants étrangers. Un blindé US a alors tiré sur l'hôtel. Simultanément, le site Internet en langue anglaise d'Al-Jazeera a été attaqué et détruit. Subissant des pressions, les sociétés d'informatiques sous-traitantes de la chaîne qatarie ont annulé tous leurs contrats, de sorte qu'Al-Jazeera s'est retrouvée soudainement sans site, ni technicien web.
Il est probable que les prochaines attaques seront dirigées contre Abu Dhabi TV, la nouvelle chaîne du Sheik Zayed, qui est à son tour en train de s'imposer comme référence internationale.

L'évolution du modèle CNN pour les États-Unis est influencée par les théories philosophiques des néo-conservateurs et correspond au changement de ton de Fox News. Disciples de Carl Schmitt, Léo Strauss et Alan Bloom, les néo-conservateurs pensent que la politique, c'est d'abord savoir distinguer ses amis de ses ennemis. Il s'ensuit que les interviews de personnalités n'ont plus pour fonction d'entendre leur point de vue, mais de signifier aux téléspectateurs s'ils sont amis ou ennemis et, dans ce cas, de les conspuer. Désormais, la plupart des interviews de CNN sont préparés par une petite équipe éditoriale qui écrit toutes les questions à l'avance. Le présentateur se limite à les lire sur le prompteur sans tenir compte des réponses qui lui sont apportées. Il n'y a plus de dialogue, ni de volonté de comprendre, mais une valorisation ou un dénigrement de l'invité selon qu'il est ami ou ennemi.

Les responsables de cette équipe éditoriale participent désormais, avec les principaux patrons de presse états-uniens, à une rencontre hebdomadaire au Metropolitan Club de Washington pour débattre « déontologie » avec les responsables de la communication de la Maison-Blanche. Ce n'est donc pas par la contrainte, mais sous la forme de « gentlemen agreement » et au nom du « sens des responsabilités nationales » que se fixe la ligne politique de la propagande d'État.

La grossièreté et la répétition des mensonges n'ont pour le moment pas affecté « l'effet CNN ». Au contraire, la chaîne a appris à jouer sur l'immédiateté pour augmenter la labilité de la mémoire des téléspectateurs, et sur la réminiscence des symboles pour induire par analogie.

2003 : la routine du mensonge

Depuis le traumatisme de la guerre du Vietnam, le général Colin Powell a développé deux principes de communication :

1) Le prix du sang doit être le plus faible possible pour la population états-unienne. D'où le « zéro mort » dans nos rangs, puis aujourd'hui le recours massif à des engagés étrangers.

2) Pour se dégager des bourbiers d'après-guerre, il faut impliquer à l'avance des États alliés en les faisant participer symboliquement aux opérations militaires. D'où la volonté de constituer des coalitions, plus ou moins fictives, et de réformer l'OTAN pour lui confier le maintien de la paix en Yougoslavie, en Afghanistan, et bientôt en Irak.

Là encore, « l'effet CNN » s'avère efficace.

1) Dans la guerre vue par CNN, les « bons » ne versent jamais de larmes ni de sang. Ainsi, lors de la Première Guerre du Golfe, Powell fait embarquer des caméras de CNN dans les habitacles des bombardiers. Le spectateur participe à l'opération comme dans un jeu vidéo. Il ne voit jamais le drame humain qui se joue au sol. Lors de la Deuxième Guerre du Golfe, les journalistes sont embarqués dans les unités combattantes. Cependant, ils doivent d'abord signer un contrat en 50 points par lequel ils s'engagent notamment à ne pas relater les horreurs de la guerre. CNN peut alors diffuser des images du quotidien des GI's . Le téléspectateur peut participer à leur épopée, mais il ignore tout des vrais combats. La guerre est devenue un spectacle grandiose et propre. Seul accroc, Al-Jazeera et Abu Dhabi TV diffusent des images des prisonniers de guerre états-uniens et de leur désarroi. Le département d'État hurle soudain à la violation des Conv entions de Genève. Pour conserver sa position de chaîne mondiale de référence, CNN est contrainte de relayer ces images, mais uniquement dans ses émissions à l'étranger. Elle les censure pour le public états-unien. A ce moment précis, quelque chose bascule : CNN choisit de privilégier la propagande interne et non plus externe. La machine à mentir se retourne contre le peuple des États-Unis.

2) Si Washington n'a aucune difficulté à lever une large coalition, en 1990, car l'Irak a alors violé la souveraineté du Koweït, il peine à y parvenir en 2002. Colin Powell, devenu secrétaire d'État, choisit alors de prétendre que l'Irak tiers-mondisé menace la première puissance du monde. Pour crédibiliser cette absurdité, il affirme que Bagdad détiendrait des armes de destruction massive, que Saddam Hussein serait un psychopathe capable de les utiliser contre les États-Unis et, qu'en outre, il serait le vrai commanditaire des attentats du 11 septembre, pourtant jusque là attribués à Oussama Ben Laden.

Lors de sa prestation au Conseil de sécurité, Colin Powell prétend apporter la preuve de la fabrication d'armes bactériologiques au moyen de photographies satellites. La méthodologie est grotesque : la couleur des toits d'une usine ne montre pas ce que l'on y fabrique. CNN diffuse mondialement en direct ce discours. La mise en scène permet de donner une certaine crédibilité à des propos qui en sont dépourvus. Powell mime Adelai Stevenson exposant les photos des missiles russes pendant la crise de Cuba. Il montre aux téléspectateurs une fiole d'anthrax, non pas sur les photos, mais dans sa main. C'est bien aux téléspectateurs qu'il s'adresse et non aux membres du Conseil de sécurité, puisque ceux-ci ne peuvent interpréter ce geste que comme une menace à leur encontre.


Concluons ce propos. Une conséquence inattendue de l'effondrement de l'Empire soviétique aura été le développement sans contrôle du système de propagande états-u nien. Celui-ci a bénéficié d'un instrument de diffusion nouveau avec CNN. Sa force réside dans le concept d'information continue qui transforme l'actualité en un spectacle et empêche toute forme d'analyse. La multiplication des chaînes nationales d'information continue, qui relayent en direct les images de CNN, a démultiplié l'effet CNN et la vulnérabilité des téléspectateurs. La chaîne est désormais articulée avec l'appareil d'État washingtonien et ses compétiteurs potentiels sont attaqués par les forces armées US. L'information continue est devenue un mode de conditionnement des opinions publiques. Cependant, loin de nous plaindre de cette perte de liberté, nous nous complaisons dans cette manipulation dont nous sommes partiellement conscients. Plus personne ne croit à la véracité de CNN, mais tout le monde la regarde, directement ou par reprise sur d'autres chaînes. Le spectacle CNN nous fascine : il nous permet de communier à l'échelle de la planète dans une même tr agédie. Et, comme l'ivresse, la jouissance de la « catharsis » qu'il nous procure nous fait oublier que, dans l'Empire global, la fuite n'est plus possible et la liberté n'est plus qu'un souvenir. Thierry Meyssan, Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire

 

09.03.03 - Buch devra être jugé pour crime contre l'humanité. Si dans les pays de l'Est certains présidents ont été jugé pour crime contre l'humanité. Ici, Buch, ne fait pas mieux. Qu'en pensez-vous ? Une guerre qui ne semble pas aujourd'hui indispensable, qui anéantirait un peuble pour le moins déjà démuni.Pour s'accaparer les biens d'autrui : l'or noir ...Le pérole. Buch, n'a pas le pétrole et n'a pas les idées. DJ 

 

27.02.03 - Vous êtes dérangeant. Je suis dérangeant aussi. Je suis très désolé que je ne puisse pas parler français. Ainsi je devrai écrire en anglais (nous traduisons donc).J'estime que vous êtes dérangeant. Je suis dérangeant aussi. Je pense également que le George Bush est un idiot et c'est un grand problème. Dieu vous bénissent. Michael B. USA .

 

30.01.03 - Si ces psychopathes ont le pouvoir sur la planète c'est parce que nous le leur avons confié. . Je suis heureuse d'être tombée sur votre site. Je me sens ainsi moins seule. J'ai parfois l'impression d'être un véritable dinosaure lorsque je place LA VIE au centre de ma vie, de mes actions, de mon discours, de mes relations, de mon quotidien, le plus humble et le plus discret soit-il. Lorsque je change mon comportement et mes conditionnements pour respecter toutes les formes de vie autour de moi et l'expression de la vie en moi.
Je reconnais dans votre proposition une réelle inquiétude et une réelle volonté de ne pas rester dans une résignation passive.
L'outil que vous proposez et animez est un réveil des conscience. Une invitation claire à nous permettre de vérifier dans la réalité, que si ces psychopathes ont le pouvoir sur la planète c'est parce que nous le leur avons confié. Et que nous sommes en mesure de le leur retirer. Mais que pour celà, il faut une action consciente et une consultation de tous les instants. Il nous faut participer ensemble pour changer les choses.
Si je peux me le permettre, je vous joins un extrait d'un texte de Rolando Toro Araneda, chercheur chilien et créateur du Système de l'Education Biocentrique. Je vous souhaite une bonne lecture et apprécierais de garder vivant ce nouveau lien. Hélène Lévy Benseft (Enseignante de Biodanza Système Rolando Toro).
France

 

10.01.03 - USA . Lettre envoyée au Président George W Bush. Monsieur le Président, Dire la vérité au peuple, Monsieur le Président, au sujet du terrorisme. Si les illusions au sujet du terrorisme ne sont pas détruites, alors la menace continuera jusqu'à notre destruction complète. La vérité est qu'aucune de nos nombreuses armes nucléaires ne peut nous protéger de ces menaces. Aucun système "Guerre des Étoiles" (peu importe la technique de pointe, ni combien de milliards de dollars seront gaspillés dans ces projets) ne pourra nous protéger d'une arme nucléaire transportée dans un bateau, un avion ou une voiture louée. Aucune arme, ni de votre arsenal, ni un centime des 270 millions de dollars gaspillés chaque année dans le dénommé "système de défense" ne peut éviter une bombe terroriste. C'est un fait militaire. En tant que lieutenant-colonel à la retraite et dans de fréquentes conférences au sujet de la sécurité nationale, j'ai toujours cité le Psaume 33 : "Un roi n'est pas sauvé par son armée puissante, comme un guerrier n'est pas sauvé par sa vigueur". La réaction évidente est : "Alors que pouvons-nous faire ? N'existe-t-il rien, que nous puissions faire pour garantir la sécurité de notre peuple ? Si ! Mais pour entendre cela, il faut savoir la vérité sur la menace. Monsieur le Président, vous n'avez pas dit la vérité sur le "pourquoi" nous sommes la cible du terrorisme, quand vous avez expliqué pourquoi nous bombarderions l'Afghanistan et le Soudan. Vous avez dit que nous étions la cible du terrorisme, parce que nous défendions la démocratie, la liberté et les droits humains dans le monde. C'est absurde, Monsieur le Président. Nous sommes la cible des terroristes, parce que, dans la plus grande partie du monde, notre gouvernement a défendu la dictature, l'esclavage et l'exploitation humaine. Nous sommes cible des terroristes, parce que nous sommes haïs, et nous sommes haïs, parce que nous avons fait des choses odieuses. En combien de pays des agents de notre gouvernement ont-ils chassé des leaders par leurs peuples, en les remplaçant par des dictateurs militaires, des marionnettes désireuses de vendre leur propre peuple à des groupes américains multinationaux ? Nous avons fait cela en Iran, quand les Marines et la CIA ont déposé Mossadegh, parce qu'il avait l'intention de nationaliser l'industrie pétrolière. Nous l'avons remplacé par le Shah Reza Pahlevi et nous avons armé, entraîné sa garde nationale haïe, la SAVAK, qui a réduit à l'esclavage, brutalisé le peuple iranien, pour protéger les intérêts financiers de nos compagnies pétrolières. Depuis cela, est-il difficile d'imaginer qu'il existe, en Iran, des personnes qui nous haïssent ? Nous l'avons fait au Chili, nous l'avons fait au Viet-Nam. Plus récemment nous avons tenté de le faire en Irak. C'est clair ! Combien de fois l'avons-nous fait au Nicaragua et dans d'autres républiques en Amérique Latine ? Une fois après l'autre, nous avons destitué des leaders populaires, qui voulaient répartir les richesses de leur terre pour que le peuple les gère. Nous les avons remplacés par des tyrans assassins, qui vendaient leur propre peuple pour que moyennant le paiement de sommes énormes pour engraisser leur compte bancaire privé la richesse de leur propre terre puisse être accaparée par des sociétés telles que Domino Sugar, United Fruit Company, Folgers et d'autres semblables. De pays en pays notre gouvernement a obstrué la démocratie, a étouffé la liberté et a piétiné les droits humains. C'est pour cela que nous sommes haïs dans le monde et c'est pour cela que nous sommes la cible des terroristes. Le peuple du Canada jouit de la liberté et des droits humains, ainsi que le peuple de Norvège et de Suède. Avez- vous entendu dire que des Ambassades canadiennes, norvégiennes ou suédoises aient été bombardées ? Nous ne sommes pas haïs parce que nous pratiquons la démocratie, la liberté et les droits humains. Nous sommes haïs parce que notre gouvernement refuse ces choses aux peuples du Tiers- monde, dont les ressources sont convoitées par nos groupes multinationaux. Cette haine que nous avons semée, se retourne contre nous en nous effrayant par le terrorisme, et, dans l'avenir, par le terrorisme nucléaire. Une fois que la vérité a été dite sur les raisons de cette menace et une fois qu'elle a été entendue, la solution devient évidente. Nous devons changer nos pratiques. Nous libérer de nos armes nucléaires (même unilatéralement s'il le faut), améliorera notre sécurité. Changer drastiquement notre politique extérieure, la consolidera. Au lieu d'envoyer nos fils et nos filles de par le monde, pour tuer des Arabes, en vue de prendre possession du pétrole, qui existe sous leur sable, nous devrions les envoyer pour reconstruire leurs infrastructures, fournir de l'eau potable et nourrir les enfants affamés. Au lieu de continuer à tuer des milliers d'enfants irakiens tous les jours par nos sanctions économiques, nous devrions aider les Irakiens à reconstruire leurs centrales électriques, leurs stations de traitement des eaux, leurs hôpitaux, tout ce que nous avons détruit et ce que nous empêchons de reconstruire avec nos sanctions économiques... Au lieu d'entraîner des terroristes et des escadrons de la mort, nous devrions fermer l'École des Amériques. Au lieu de soutenir la révolte, la déstabilisation, l'assassinat et la terreur dans le monde, nous devrions abolir la CIA et donner l'argent dépensé pour elle aux organismes humanitaires. En résumé, nous devrions être bons au lieu d'être mauvais. Qui alors essaierait de nous arrêter ? Qui nous haïrait ? Qui voudrait nous bombarder ? C'est cela, Monsieur le Président. C'est cela que le peuple américain a besoin d'entendre.
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