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Libres Paroles sur la Paix

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12.06.03 - Le comédien George W. Bush par Sami Naïr , député européen du Pôle républicain, Conseiller de Jean-Pierre Chevènement. (El comediante George W. Bush , publié par El Periodico / Espagne)

Après le George W. Bush guerrier et envahisseur de l'Irak, nous avons le Bush comédien et propagandiste de la paix au Proche-Orient à Sharm El-Sheikh, où il défend la « feuille de route » en compagnie de ses alliés. Ce texte est censé résoudre le conflit israélo-palestinien en mettant fin à la violence (largement imputée aux Palestiniens dans le texte) et en gelant les colonies israéliennes. Il ignore en revanche les actions d'Israël contre les Palestiniens au nom de la lutte anti-terroriste, tout comme il évite de définir les contours d'un État palestinien stable et d'aborder le sort des réfugiés et celui de Jérusalem.
En réalité, ce texte a pour but de détourner l 'attention de l'opinion de l'implantation du nouvel ordre au Proche-Orient. Il permet aussi, en comptant sur Ariel Sharon pour poser des conditions créant de nouveaux problèmes, de gagner du temps et de d'avoir une image favorable auprès de la communauté juive états-unienne en 2004 alors que celle-ci vote majoritairement démocrate. Cette manœuvre va donc durer deux ans et elle se terminera par la colonisation des territoires, le véritable objectif des partisans de la victoire totale des États-Unis et d'Israël sur les pays arabes.
La seule façon d'apporter la paix est d'envoyer des casques bleus de l'ONU entre Palestiniens et Israéliens, de mettre fin à la colonisation, de démilitariser la frontière et d'organiser une conférence internationale qui devra appliquer les résolutions de l'ONU adoptées depuis 1967. Malheureusement, les États-Unis ne veulent pas la paix au Proche-Orient, ils veulent le dominer.

 

30.05.03 - La Vérité se relèvera contre l'administration Bush, par Robert Byrd (doyen du Sénat)
« La Vérité, terrassée, se relèvera, Les âges éternels et divins lui appartiennent ; Mais l'Erreur, blessée, se tord de douleur, Et meurt parmi ses adorateurs. » Le 21 mai 2003, le doyen du Sénat des États-Unis, Robert Byrd, a prononcé un violent réquisitoire contre l'administration Bush, dont nous reproduisons le texte intégral. Devant la haute assemblée, il a dénoncé les mensonges qui ont permis à la Maison-Blanche de justifier l'attaque de l'Irak et a appelé à un réveil de l'opposition. « Nous sommes recroquevillés dans la pénombre alors que les fausses informations prolifèrent. Nous acceptons les réponses molles et les explications vacillantes car demander la vérité est soit difficile, soit impopulaire, ou peut s'avérer politiquement coûteux. […] L'intimidation calculée à laquelle nous assistons souvent ces temps-ci, exercée par "le pouvoir en place", ne fera taire l'opposition loyale qu'un certain temps. »

La vérité a un moyen de s'affirmer malgré toutes les tentatives pour l'éclipser. La déformer ne peut que la faire dévier pendant un temps. Peu importe jusqu'à quel point nous, les humains, tendrons à dissimuler les faits ou tromper nos semblables, la vérité parviendra finalement à se glisser hors des fissures.

Cependant il est dangereux qu'au bout d'un moment tout cela n'ait plus d'importance. Ce qui est dangereux ce sont les dégâts causés avant que la vérité ne soit largement acceptée. La réalité nous montre que parfois il est plus facile d'ignorer des faits dérangeants et de s'en tenir aux quelconques erreurs de jugement répandues dans le moment. Nous voyons souvent cela en politique de nos jours. Je le constate souvent, plus que je ne l'aurais jamais imaginé, ici même au Sénat.

Concernant la situation en Irak, il me semble que le peuple états-unien a pu être leurré de manière à accepter l'invasion d'une nation souveraine, sans provocation, ni véritable justification et en violation de lois internationales depuis longtemps établies. Il existe beaucoup d'éléments prouvant que les horribles événements du 11 septembre ont été soigneusement utilisés afin de détourner l'attention d'Oussama Ben Laden et Al Quaïda, organisateurs de ces attaques, vers Saddam Hussein qui n'est pas impliqué. Durant l'escalade vers l'invasion de l'Irak, on nous montrait le Président et son cabinet évoquant toutes les images les plus effrayantes qu'ils pouvaient : champignons atomiques, caches souterraines d'armes biologiques et drones destinés à pulvériser sur nos villes la mort sous forme de germes. Nous avons été mis sous une perfusion d'exagérations au sujet de la menace que faisait peser Saddam Hussein sur nos libertés. Cette tactique ne pouvait que provoquer la réaction déterminée d'une nation souffrant toujours d'un mélange de stress post-traumatique et de haine justifiée suite aux attaques du 11 septembre. Il s'agissait d'une exploitation de la peur, d'un placebo contre le ressentiment.

Depuis la fin de la guerre, chaque révélation tendant à réfuter les sinistres déclarations antérieures de l'administration Bush s'est vue balayée d'un revers de main. Plutôt que de présenter des preuves contradictoires, la Maison-Blanche s'arrange pour changer de sujet. Les armes de destruction massive n'ont pour l'instant pas été trouvées, mais on nous dit qu'elles le seront plus tard. Il est possible qu'elles le soient. Néanmoins, notre coûteuse et destructive campagne de nivellement de bunkers en Irak semble avoir confirmé, pour l'essentiel, précisément l'opposé de ce qui nous fut présenté comme l'impérieuse raison d'y aller. Seraient confirmées de même, pour le moment, les assertions de Blix et son équipe, que Bush a tant raillées. Comme Blix l'a toujours dit, beaucoup de temps est nécessaire pour trouver ces armes, si toutefois effectivement elles existent. Pendant ce temps Ben Laden court toujours et Saddam Hussein manque à l'appel.

L'administration a sans arrêt assuré l'opinion des États-Unis et du monde qu'une attaque était nécessaire afin de protéger notre peuple et le monde du terrorisme. Elle s'est régulièrement employée à alarmer le public, à brouiller les visages de Saddam Hussein et Oussama Ben Laden jusqu'à ce qu'ils se fondent virtuellement en un seul.

Il est devenu douloureusement évident, suite à la guerre, que l'Irak ne constituait pas une menace immédiate pour les États-Unis. Ravagé par des années de sanctions, l'Irak ne nous a même pas opposé un seul avion. La menaçante et mortelle flotte de drones dont on nous a tellement parlé s'est métamorphosée en un seul prototype fait de contreplaqué et de ficelle. Leurs missiles se sont avérés trop vieux et de portée limitée. Leur armée a vite été dépassée par notre technologie et nos troupes bien entraînées.

À présent notre loyal personnel militaire accomplit avec diligence sa mission de recherche d'armes de destruction massive. Il n'a pour l'instant ramené que des fertilisants, des aspirateurs, des armes conventionnelles et les occasionnels bassins souterrains. Il est, dans cette mission, mal utilisé et continue à courir de graves risques. Mais la coûteuse démagogie de l'équipe Bush au sujet des ADM en Irak est devenue plus qu'embarrassante. Elle a soulevé de sérieuses questions à propos de l'usage de faux-fuyants et d'un pouvoir illimité. Nos troupes ont-elles inutilement couru des risques ? Autant de civils irakiens ont-ils été tués et estropiés alors que la guerre n'était pas vraiment nécessaire ? L'opinion états-unienne a-t-elle été trompée ? Le monde a-t-il été trompé   ?

Je me sens encore plus embarrassé par la constante affirmation que nous sommes des « libérateurs ». Les faits ne semblent pas justifier cette étiquette que nous nous sommes si curieusement attribuée. Certes, nous avons renversé un despote brutal et méprisable, mais une « libération » implique un suivi de la liberté, de l'autodétermination et de veiller à une vie meilleure pour l'ensemble de la population. Effectivement, en admettant que la situation en Irak soit bien le résultat d'une « libération », alors nous avons peut-être ramené le principe de liberté 200 ans en arrière.

En dépit de nos ambitieux projets pour que le peuple irakien ait une vie meilleure, l'eau courante est rare et souvent insalubre, l'électricité occasionnelle, les stocks de nourriture au plus bas, les hôpitaux surchargés par les blessés et mutilés, les trésors historiques de la région et du peuple irakien pillés, du matériel nucléaire a été disséminé on ne sait où, alors que les troupes états-uniennes, sur ordre, surveillaient et gardaient l'approvisionnement en pétrole.

Pendant ce temps, de lucratifs contrats pour la reconstruction des infrastructures de l'Irak et la remise en route de son industrie pétrolière sont attribués aux amis de l'administration, sans le bénéfice d'un appel d'offre, de plus les États-Unis refusent fermement les propositions d'aide venant des Nations Unies. Est-il alors vraiment surprenant que les véritables motivations du gouvernement US soient l'objet de spéculations et de doutes dans le monde entier ?

Développement peut-être le plus dommageable, les Etats-Unis rejettent apparemment l'élan d'autodétermination irakienne pour son gouvernement. Jay Garner a été promptement remplacé et il devient décidément trop clair que le visage radieux des États-Unis libérateurs adopte rapidement la mine renfrognée d'un occupant. L'image du pied sur la gorge a remplacé la main tendue de la liberté. Chaos et émeutes ne font que renforcer cette impression, quand les soldats états-uniens tentent de maintenir l'ordre dans un pays ravagé par la pauvreté et la maladie. « Changement de régime » a pour l'instant été synonyme d'une anarchie contenue seulement par une force d'occupation militaire et une présence administrative états-unienne évasive quant à l'éventualité et la date de son retrait.

On ne peut pas faire ingurgiter la Démocratie et la Liberté sous la menace du canon de l'occupant. Penser l'inverse est insensé. Il faut s'arrêter et réfléchir. Comment pouvions-nous être aussi naïfs ? Comment pouvions-nous nous attendre à transformer en clone de la culture états-unienne, de ses valeurs et de son gouvernement, un pays aussi imprégné de rivalités religieuses, territoriales et tribales, aussi soupçonneux sur les intentions des États-Unis et aussi méfiant par rapport au matérialisme galopant qui anime les économies de type occidental ?

Conformément aux mises en garde adressées à cette administration avant qu'elle ne lance sa guerre aveugle contre l'Irak, il est de fait que ce déferlement militaire va probablement convaincre mille nouveaux Ben Laden de planifier d'autres horreurs du type de celles dont nous avons été témoins ces derniers jours. Au lieu de porter atteinte aux terroristes, nous avons donné de quoi alimenter leur furie. Nous n'avons pas mené à terme notre mission en Afghanistan car nous étions trop impatients d'attaquer l'Irak. Maintenant il semble qu'Al Quaïda refait surface et se venge. L'alerte orange a été rétablie aux États-Unis et il est bien possible que nous ayons déstabilisé le Proche-Orient, une région que nous n'avons jamais réellement comprise. Nous avons perdu le soutien d'amis à travers le monde à cause de nos dissimulations et notre insistance hautaine pour punir d'anciens amis qui ne voient pas nécessairement les choses comme nous.

Les voies de la diplomatie et de la raison ont été abandonnées pour être remplacées par la force, l'unilatéralisme et la punition des transgressions. J'ai récemment lu des informations à propos de la sévère réprimande de la Turquie, amie de longue date et alliée stratégique. Il est incroyable que notre gouvernement punisse le nouveau gouvernement turc parce qu'il mène une politique en accord avec sa propre constitution et ses institutions démocratiques.

Il est effectivement possible que nous ayons déclenché une nouvelle course internationale aux armes de destruction massive, car celles-ci représentent le dernier obstacle pouvant faire renoncer des États-Unis nouvellement belliqueux à mener des frappes préventives où ils le souhaitent, comme ils jugent être dans leur droit. En fait, il serait difficile de retenir ce président. Le congrès, dans ce qui restera au regard de l'histoire comme son geste le plus malheureux, a cédé son pouvoir de déclarer la guerre pour les temps à venir et donné à ce président le pouvoir de faire la guerre comme bon lui semble.

Comme si cela ne suffisait pas, les membres du Congrès rechignent à poser des questions qui supplient d'être posées. Pendant combien de temps occuperons-nous l'Irak ? Il y a déjà eu des disputes au sujet de l'importance du contingent nécessaire à maintenir l'ordre. Qu'en est-il en vérité ? Quel sera le coût de l'occupation et de la reconstruction ? Personne n'a donné de réponse franche. Comment financerons-nous cet énorme engagement à long terme, ainsi que sur le plan domestique la lutte contre le terrorisme, la prise en main d'une crise sérieuse dans le domaine médical, les dépenses militaires démesurées, tout en accordant des milliards de réductions d'impôts, alors que le déficit a dépassé 340 milliards de dollars pour cette seule année ? Si les réductions d'impôts du président sont adoptées on arrivera à 400 milliards. Nous sommes recroquevillés dans la pénombre alors que les fausses informations prolifèrent. Nous accepto ns les réponses molles et les explications vacillantes car demander la vérité est soit difficile, soit impopulaire, ou peut s'avérer politiquement coûteux.

Pourtant je soutiens que, malgré tout, le peuple sait. Le peuple américain est malheureusement habitué au camouflage politique, aux jeux d'influence et à la chicanerie habituelle des responsables publics. Il le tolère patiemment jusqu'à un certain point. Mais il y a une ligne à ne pas dépasser. Elle peut avoir l'air d'être tracée à l'encre invisible pendant un certain temps, mais elle apparaîtra finalement en couleurs sombres, chargées de colère. Quand il s'agit de verser du sang américain, de semer le chaos parmi les civils, les hommes, femmes et enfants innocents, la manipulation cynique est inacceptable. Rien ne justifie de tels mensonges ; ni le pétrole, ni la revanche, ni la réélection, ni le grand projet délirant d'une théorie des dominos appliquée à la démocratie.

Enfin, notez bien mes mots, l'intimidation calculée à laquelle nous assistons souvent ces temps-ci, exercée par « le pouvoir en place », ne fera taire l'opposition loyale qu'un certain temps. Car finalement, comme c'est toujours le cas, la vérité émergera. Et quand cela arrivera, le château de cartes, fait de tromperie, s'effondrera.

Robert Byrd
Sénateur (démocrate) de Virginie occidentale. Doyen du sénat, ancien leader du groupe démocrate (1977-1998), puis président de cette assemblée (1989-1994 et 2001-2002)

Traduction Hervé Duval pour le Réseau Voltaire. Le texte original de cette intervention peut être consulté sur le site du sénateur Byrd.

 

23.05.03 - Poème de paix: La vie n'en reste pas moins la vie ! / Naître juif et vivre Musulman / Naître Catholique et vivre shivaïte / Naître bouddhiste et vivre Taoïste / Naître musulman et adopter  Ganeça / Naître en forêt  et adopter  la Famille / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Ou est la différence quand il faut manger ? / Ou est la différence quand il faut naître ? / Ou est la différence quand il faut mourir ? / Ou est la différence quand il faut aimer ? /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tu crois en Bouddha ! / Tu crois en Tao ! / Tu crois en Jésus ! / Tu crois en Allah ! / Tu crois en Rien ! /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tu es rouge !
Tu es jaune ! / Tu es noir ! / Tu es blanc ! / Tu es incolore ! /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Il n'y a que des hommes, des femmes, des enfants. / Ils naissent, ils aiment, ils vivent et meurent. /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tout est né de la mer de notre terre. / Tous sont nés de la petite mer du ventre de maman. / Tous sont nés du sang rouge maternelle. / Tous savent sourire et aimer dans une infinie différence. /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / En paix pas d'épée. / La paix c'est s'aimer. / En paix on peut l'autre écouter. / La paix, c'est enlever la chaussure qui blesse le pied. /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Ton jumeau voit t'il sa mère comme ta mère ? / Le jumeau a t'il le même enfant  que son frère ? / Ton  jumeau a t'il les mêmes pensées  que toi ? / Le jumeau peut-il être son frère ? /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Le passé est passé, l'avenir est à venir. / Le passé est mémoire, l'avenir imagination. / Ni l'un ni l'autre n'ont d'existence propre. / Il a existé, il existera, maintenant aucun n'existe ! / " Maintenant " n'est ni passé ni futur ! /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Pourquoi dire aimer l'autre ? / En réalité nous n'aimons que le grand bien être de la présence de l'autre ! / Sachez que personne ne peut ressentir à ma place. / Les sensations que vous vivez sont uniques. / Désagréables ou agréables,  / Toutes tes expériences sont ta propre et unique histoire. / Les jumelles ont-elles des enfants identiques ? /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Comment, au nuage libre dans le vent, commander sa forme ? / Le jumeau commande t'il à son frère de le copier ? / L'époux commande t'il à sa femme d'être homme ? / D'équateur au pôle construit' on les même maisons ? / Homme d'équateur sais-tu construire au pôle ? /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Au midi cherche l'ombre, au nord cherche le soleil. / Chaque Homme, a sa terre, son soleil, son nuage. / Qui peu lui ôter son histoire ? Comment ? / Mon histoire n'est pas ton histoire. / Comment pourrais-je connaître ta terre et ton histoire ? / Comment pourrais-je commander le nuage que tu es, libre dans ton histoire ? /  La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Pour chaque nuage un dieu de couleur et de musique différente. / Homme nuage veux-tu changer ton histoire, ton dieu, ta terre, ta couleur ? / Homme nuage peux-tu changer ton histoire ? / Alors par quel pouvoir changer une histoire ? / Enlève la chaussure blessante. / Maintenant goûte la paix, maintenant goûte l'amour. /  La vie n'en reste pas moins la vie, la vie est amour. Etienne M
17.05.03. La doctrine des frappes préventives invitera seulement à l'agression, Cardinal Murphy-O'Connor (The doctrine of pre-emptive strikes will only invite aggression, The Independent (Royaume-Uni). Le cardinal Cormac Murphy-O'Connor est archevêque de Westminster. Cette tribune est adaptée d'un discours prononcé au St Ethelburga's Centre for Reconciliation and Peace de Londres.

Ironiquement, la première « grande » guerre du XXIème siècle a eu lieu dans le berceau de notre civilisation. Souhaitons que le première grande paix ait lieu dans le berceau de la foi chrétienne, en terre sainte.
L'histoire de l'Europe des 60 dernières années nous rappelle le caractère inadéquat de beaucoup de nos réponses traditionnelles aux conflits. Les récents mois nous ont montré que la route est encore longue pour trouver des moyens pacifiques de les résoudre. Les graves risques auxquels nous faisons face aujourd'hui ne sont pas seulement le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, mais aussi la tentation de tirer d'abord et de poser les questions ensuite. La doctrine des frappes préventives est extrêmement dangereuse car elle favorise la violence et l'agression. Elle n'est dan s l'intérêt de personne. L'Occident doit également cesser de se croire supérieur aux pays les plus pauvres. Il ne faut pas confondre prospérité et puissance avec force morale.

13.04.03. Poème de paix à tous vents .La vie n'en reste pas moins la vie ! / Naître juif et vivre Musulman / Naître Catholique et vivre shivaïte / Naître bouddhiste et vivre Taoïste / Naître musulman et adopter Ganeça / Naître en forêt et adopter la Famille / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Où est la différence quand il faut manger ? / Où est la différence quand il faut naître ? / Où est la différence quand il faut mourir ? / Où est la différence quand il faut aimer ? / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tu crois en Bouddha ! / Tu crois en Tao ! / Tu crois en Jésus ! / Tu crois en Allah ! / Tu crois en Rien ! / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tu es rouge ! / Tu es jaune ! / Tu es noir ! / Tu es blanc ! / Tu es incolore ! / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Il n'y a que des hommes, des femmes, des enfants. / Ils naissent, ils aiment, ils vivent et meurent. / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Tout est né de la mer de notre terre. / Tous sont nés de la petite mer du ventre de maman. / Tous sont nés du sang rouge maternelle. / Tous savent sourire et aimer dans une infinie différence. / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / En paix pas d'épée. / La paix c'est s'aimer. / En paix on peut l'autre écouter./ La paix, c'est enlever la chaussure qui blesse le pied. / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Ton jumeau voit-il sa mère comme ta mère ? / Le jumeau a t'il le même enfant que son frère ? / Ton jumeau a t'il les mêmes pensées que toi ? / Le jumeau peut-il être son frère ? / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la./ Le passé est passé, l'avenir est à venir. / Le passé est mémoire, l'avenir imagination. / Ni l'un ni l'autre n'ont d'existence propre. / Il a existé, il existera, maintenant aucun n'existe ! / " Maintenant " n'est ni passé ni futur !/ La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la./ Pourquoi dire aimer l'autre ? / En réalité nous n'aimons que le grand bien être de la présence de l'autre ! / Sachez que personne ne peut ressentir à ma place. / Les sensations que vous vivez sont uniques. / Désagréables ou agréables, / Toutes tes expériences sont ta propre et unique histoire. / Les jumelles ont-elles des enfants identiques ? / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Comment, au nuage libre dans le vent, commander sa forme ? / Le jumeau commande t'il à son frère de le copier ? / L'époux commande t'il à sa femme d'être homme ? / D'équateur au pôle construit-on les mêmes maisons ? / Homme d'équateur sais-tu construire au pôle ? / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Au midi cherche l'ombre, au nord cherche le soleil. / Chaque Homme a sa terre, son soleil, son nuage. / Qui peut lui ôter son histoire ? Comment ?/ Mon histoire n'est pas ton histoire. / Comment pourrais-je connaître ta terre et ton histoire ? / Comment pourrais-je commander le nuage que tu es, libre dans ton histoire ? / La vie n'en reste pas moins la vie, aime-la. / Pour chaque nuage un dieu de couleur et de musique différent. / Homme nuage veux-tu changer ton histoire, ton dieu, ta terre, ta couleur ? / Homme nuage peux-tu changer ton histoire ? / Alors par quel pouvoir changer une histoire ? / Enlève la chaussure blessante. / Maintenant goûte la paix, maintenant goûte l'amour. / La vie n'en reste pas moins la vie, la vie est amour. / Etienne M

 

27.03.03 - La Sagesse de la Colombe " Dis-moi combien pèse un flocon de neige ? ", demanda la mésange charbonnière à la colombe. " Rien d'autre que rien ", fut la réponse. Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire : "J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans  violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953 ème tomba sur la branche ( rien d'autre que rien, comme tu l'as dit ), celle-ci cassa." Sur ce, la mésange s'envola. La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : " Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix ?" P.Flamand

 

14.03.03 - USA. « La puissance ne fait pas le droit » Might doesn't make right , par L'Archevêque Desmond Tutu est Prix Nobel de la paix 1984. Ian Urbina est rédacteur au Middle East Research and Information Project (MERIP) de Washington.  Les gens de foi sont du côté de la paix et placent leur confiance dans la loi.
Le monde est à un moment crucial de son histoire : va-t-il être gouverné par la loi et la raison ou par la force et l'agression ? Les États-Unis sont un pays puissant, mais leur vraie force est de soutenir des causes justes. Ils ont, avec Martin Luther King, un exemple de la force des luttes non-violentes. Il faut se souvenir que ce sont le boycott et les pressions diplomatiques qui ont fait tomber le régime d'apartheid. Ce sont ces méthodes qui faut utiliser par opposition à la guerre. Il n'y a pas de déshonneur à ralentir et à laisser faire les inspecteurs soutenus par la menace d'une action militaire états-unienne. Ce n'est pas un vote contre la guerre à l'ONU qui affaiblira cette institution, mais plutôt l'action unilatérale. Il faut respecter le droit et faire avancer ses opinions par les preuves et non par l'achat des votes. Les États-Unis ont la capacité de renverser Saddam Hussein, mais cela vaut-il le prix à payer en terme de perte de crédit pour la diplomatie et le droit, de mort d'innocents et de conséquences pour l'avenir ? George W. Bush est un homme de foi, espérons qu'il respecte aussi la loi. (International Herald Tribune États-Unis)

 

11.03.03 - Les morts secrets de la guerre . Lors de la première Guerre du Golfe, il y eut 110 000 bombardements en 42 jours sur l'Irak, un toutes les 30 secondes. 88 000 tonnes de bombes furent lâchés sur un pays presque sans défense. Les estimations militaires de l'époque parlaient de 100 à 200 000 victimes militaires et nous n'avions pas d'estimations pour les pertes civiles. Quand le New York Times demanda, le 23 mars 1991, à Colin Powell combien il y avait eu de victimes en tout en Irak, il répondit : « Ce n'est pas vraiment un chiffre qui m'intéresse beaucoup ».
J'étais en Irak, en février 1991, et j'ai pu voir les désastre pour les civils. Des milliers d'Irakiens sont morts à cause des bombardements, mais beaucoup également à cause de la destruction des infrastructures, du manque d'électricité et de matériels dans les hôpitaux ou du manque d'eau potable. Pourtant, la guerre a infligé des destructions mineures comparées aux sanctions économiques.
En effet, en 1995, la Food and Agriculture Organisation de l'ONU estimait que 567 000 enfants sont morts à cause des sanctions économiques. J'ai rencontré le ministre de la santé irakien, un médecin kurde, le 24 février 2003, et celui-ci m'a affirmé que, d'après les études réalisées par son ministère, 1 807 000 Irakiens étaient morts à cause des sanctions, dont 757 000 enfants de moins de cinq ans. Il m'a aussi confirmé que l'Irak était beaucoup moins bien préparé aujourd'hui qu'en 1991 à faire face à de nombreuses victimes civiles à cause des sanctions économiques.
Depuis 1991, les États-Unis ont dépensé des centaines de milliards de dollars pour perfectionner leur technologie militaire alors que l'Irak luttait pour sa survie. Il ne faut pas attendre de compassion de la part de George W. Bush qui a été le gouverneur qui a présidé au plus grand nombre d'exécutions capitales depuis la Seconde Guerre mondiale, dont certaines de mineurs, d'attardés mentaux ou de ressortissants étrangers protégés théoriquement par la Convention de Vienne. Lui et ses conseillers sont obsédés par le pétrole irakien. Ce sont l'opinion publique états-unienne et internationale et l'ONU qui doivent l'empêcher d'agir. Ramsey Clark est ancien ministre de la justice états-unien sous Lyndon Johnson (1967-1969). Il est le fondateur de l'International Action Center et l'un des principaux porte-parole de l'opposition à la guerre en Irak. Il est devenu la bête noire des néo-conservateurs états-uniens. transmission: Toronto Star (Canada)

 

11.03.03 - « Un détournement de la guerre au terrorisme » . La nécessité urgente de démanteler les réseaux terroristes et d'assurer notre sécurité intérieure a disparu derrière l'obsession de George W. Bush d'attaquer Saddam Hussein. Un grand nombre de mesures de sécurité aurait pu être pris face aux risques d'attaques terroristes provoquées par la guerre contre un État arabe souverain, puis par son occupation. Dans le même temps, pour ne pas perdre le soutien populaire à sa guerre en Irak, le président Bush ne fait pas confiance aux citoyens états-uniens et leur ment sur les risques encourus. J'ai dirigé avec Warren Rudman, le groupe de travail du Council on Foreign Relations America Still Unprepared, Still At Risk qui a conclu que les États-Unis n'étaient absolument pas préparés à faire face à une attaque terroriste qu'une guerre en Irak rendait pourtant probable.
Le président Bush, n'a pas dit non plus à la population américaine quel était le but de guerre : le désarmement ? Le changement de régime ? Entreprendre une révolution démocratique massive dans le monde arabe et au-delà ? On a complètement caché ce dernier point à la population américaine.
L'Irak est un détournement de la guerre au terrorisme qui est devenue secondaire face aux obsessions de nos dirigeants.

Gary Hart est un ancien sénateur démocrate et était co-président de la U.S. Commission on National Security/21st Century. Il a été coprésident du groupe de travail sur la sécurité intérieure du Council on Foreign Relations qui a publié un rapport intitulé : America Still Unprepared, Still At Risk.

 

10.03.03 . « Juste la guerre - ou la Guerre juste ? »   Une guerre unilatérale contre l'Irak est à la fois une violation des principes de la politique étrangère des États-Unis et des standards chrétiens de la Guerre juste. Ce dernier point est mis en avant par tous les dirigeants religieux des États-Unis, sauf par les baptistes du Sud, influencés par leur conception d'Israël vue à travers leur théologie du jugement dernier.
Pour qu'une guerre soit juste, il faut que :
. La guerre soit menée en dernier recours une fois que toutes les options non-violentes ont échoué : Il existe encore des alternatives à la guerre et notre sécurité nationale n'est pas menacée. Malgré tout, les États-Unis veulent la guerre et vont utiliser la tactique du « Shock and Awe » contre un Irak sans défense.
. Les armes de guerre doivent faire la différence entre combattants et non-combattants : Le général Tommy R. Franks a reconnu qu'il y aurait d'importants « dommages collatéraux ».
. La violence doit être proportionnelle à la blessure subie : Il n'y a pas de preuves de liens entre l'Irak et les attentats du 11 septembre.
. Les attaquants doivent avoir reçu une autorisation légitime de la part de la société qu'ils affirment représenter  : les États-Unis n'ont pas reçu de mandat pour changer le régime irakien ou imposer une Pax Americana dans la région.
. La guerre doit avoir pour but d'entraîner la paix par la suite avant tout : Cette guerre pourrait déstabiliser toute la région.
. Par contre, si nos troupes ne font pas la guerre mais maintiennent la pression pour parvenir à un désarmement pacifique, nous conserverons notre statut de champion de la paix et de la justice.

Le pasteur baptiste Jimmy Carter est ancien président des États-Unis (1977-1981). Il a reçu le prix Nobel de la paix 2002 et préside le Carter Center à Atlanta. transmission: New York Times (États-Unis)

 

08.03.03 . Amour et Conscience. A mes amis, aux amis de mes amis et aux amoureux de la Vie, Les mots sont vibrations, comme vous le savez, et comme beaucoup d'entre nous le savons. Que le mot soit pensé, prononcé ou écrit - consciemment ou non - la vibration agit et se répand. Il est le temps que nous amenions la conscience et la maîtrise jusqu'à dans les moindres détails!! Je suis convaincue qu'il faudrait - et que avons la capacité - de dissoudre le mot "guerre" de notre cerveau, de notre mental, de nos pensées, de notre inconscient et de tout ce qui a constitué notre réalité psychique jusqu'à présent. Ce mot vibre autrement que le mot "paix". Le japonais Masaru Emoto nous a d'ailleurs démontré, il n'y a pas si longtemps, l'effet des vibrations des mots sur l'eau. Quelle merveilleuse "coïncidence"! Se pourrait-il qu'il ait amené cela pour que nous puissions utiliser cette connaissance justement maintenant? La vibration du mot "guerre" - écrit, prononcé ou pensé - destructure la molécule d'eau, déformant la géométrie sacrée du cristal d'eau. Le mot "paix" amène la molécule d'eau dans une structure parfaite et cristalline. (voir les photos des cristaux d'eau). Nous sommes constitués de 70% d'eau. La planète aussi! De plus, l'eau étant un vecteur d'électricité, donc d'énergie, quelle vibration allons-nous choisir de nourrir, d'alimenter? "Guerre" ou "Paix" ? Amour et Conscience, Juliette

 

01.03.03 . Paix sur la planète terre . Nous avons les  moyens de modifier notre planète terre et lui faire aborder le cap de la PAIX. Je sais que je parle dans le vent et pour l'instant je ne récolte que la tempête. Il n'est peut être pas encore l'heure pour la conscience humaine de franchir cette étape...le monde de l'illusion nous intéresse tellement que le travail de l'évolution spirituelle passe en second ou même arrière plan. Tous mes meilleurs voeux de REALISATION sur le SENTIER et que la PAIX soit en VOUS. khefus@wanadoo.fr

 

01.03.03 . RE: à Thierry et Antoinette : la crainte et la peur  et  le besoin de rassurance - Bonjour à vous 2 . Je crains que si l'on ne fait pas l'effort de documentation, d'information et de recherche, si l'on ne croise pas les informations on ne fait que se diriger vers ce qui fait écho en nous et conforte nos croyances pré-établies. Cela est d'autant plus vrai lorsque le contexte est "émotif", lorsque la crainte et la peur - et donc le besoin de rassurance - nous guident. L'anathème ne sert à rien. Constatons que la vie est mouvement, mouvements parfois contradictoires, à plusieurs facettes, plusieurs plans, plusieurs voiles. Il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal, il n'y a pas d'un côté le beau et de l'autre le laid, d'un côté le juste et de l'autre l'injuste. Bush et Ben Laden, les USA et les islamistes véhiculent les mêmes parcelles d'énergies contradictoires, chacunes ayant besoin en quelque-sorte de se prouver sa propre raison d'être. L'espèce humaine doit sortir de ce cercle infernal, destructeur, morbide qui ne conduit -l'histoire nous le rappelle- qu'au totalitarisme quelque soit le nom qu'il porte ou les valeurs dans lesquelles il se drape. Le pouvoir de la terreur, du chantage, de la violence, de la guerre, des massacres doit-il perdurer? Je pense que Thierry tout comme Antoinette avez fait l'effort de vous renseigner, de lire, de rencontrer des sources différentes, de questionner vos pensées et comment elles se forment, de calmer vos pulsions, de vous connecter tout à la fois à votre coeur et à votre raison, de sortir de la dicotomie. Sinon, je crains que vous n'exprimiez pas votre richesse humaine et votre singularité, que vous ne vous rencontriez pas, que vous ne partagiez pas. Peace and Love: voilà le défi lancé aux humains. Serons-nous capable, ensemble et individuellement, de le relever? Je ne botte pas en touche en exprimant cela mais élargit le regard, ouvre la fenêtre, expanse le champs des possibles qu'on tente de nous faire croire comme étant limité à une dualité. Mona

 

26.02.03 . RE à Antoinette. Des croyances relayées par des sites bizarres -  Merci de ta réponse, tes propos sont un mélange d'approximations, de déformations, voire de délires paranoiaques, je suis inquiet que quelqu'un qui dit défendre la paix porte tant de haine en soi, ne serais-tu pas toi-meme manipulée par tes croyances relayées par des sites bizarres ? Vérifie ce que tu racontes avant d'en faire une vérité. Les Américains ne sont pas des monstres et je préfère leur mode de vie à celui des fanatiques de tout poil ! Je ne suis pas dupeŠ. Salut. Thierry

 

23.02.03 - Enfances. Deux mains d'enfants, Unies l'une à l'autre par un passé d'espoir, Par un sourire. Et puis. Là. Étreinte du désespoir Pour un chemin de vie dans l'oubli. Un regard, lac immense d'un désert intérieur, Avenir tronqué d'une vie, l'aîné plus grand, trop grand Serre dans l'infini soudain du temps arrêté, La main de ce plus petit au corps déchiqueté dans l'indifférence. Plus d'âge. Souvenir de guerre. Catherine Marielle

 

23.02.03 - RE à Thierry : Quelles valeurs Humaines et Républicaines? Je crains, Thierry, que tes valeurs Humaines et Républicaines ne soient pas exactement celles des dignitaires américains dans le fond. Ne te laisses pas abuser par les mots, voies ce qu'ils recouvrent. Penses-tu avoir les mêmes valeurs républicaines que les assassins du Président démocratiquement élu et assassiné par la junte fasciste soutenue et mise en place par la CIA au Chili et qui s'appellait Salvador Allende? Penses-tu avoir les mêmes valeurs humaines que ceux (pays et laboratoires des armées occidentaux) qui testent sur des êtres humains: le virus du Sida en afrique et dans la communauté homosexuelle de leurs propres pays, les mini-bombes à uranium en Yougoslavie; qui pratiquent les coup-d'états militaro-fascistes contre les gouvernants qui ne leurs conviennent pas comme en Amérique du Sud, en Asie et ailleurs. Penses-tu avoir les mêmes valeurs humaines et républicaines que la junte militaro-industrielle au pouvoir aux USA et qui n'a pas hésité le 11 septembre à rayer de la carte plus de 2500 de ses concitoyens, par agent de la CIA interposé (le milliardaire et asocié de G.W Bush dans nombre de sociétés pétrolières et financières internationales: Ben Ladin) ? Penses-tu avoir les mêmes valeurs Humaines et républicaines que ceux (une petites centaine d'individus) qui concentre entre leurs mains 99,99% des titres de presse écrite, des chaînes de TV, des stations de radio? Où sont la démocratie, le pluralisme, les valeurs républicaines dans tout cela? Ne penses-tu Thierry que ceux qui agissent de la sorte sont hostiles à tes (nos) valeurs humaines et républicaines? En fait, pour chacun de nous, pour chaque citoyen de cette petite planète: il s'agit de grandir, d'ouvrir les yeux même si cela fait psychologiquement mal, d'accepter que l'autre est autre et différent, qu'il n'existe pas une vérité unique mais une multitude d'expérience de vie, de se libérer des schémas et des conditionnements, de s'affranchir de la manipulation dont nous sommes l'objet à chaque instant. Là, selon moi, réside l'humain et la république des humains. Je t'invite, Thierry, à prendre connaissance, si tu ne l'a déjà fait, de la déclaration de l'archévêque américain de Boston (dans la rubrique discussion/responsabilité) et de l'aveu de G.W.Bush lui-même (fort peu diffusé, tien tien) de son appartenance à une société secrète néo-nazie américaine (dans la rubrique "actualité"). Antoinette.

 

19.02.03 - La "pax americana". Bonjour, Je ne suis pas sûr qu'il faille s'opposer à l'intervention américaine en Irak, si on ne contrebalance pas la volonté islamique de s'imposer dans le monde, un  jour on risque d'assister à un renversement de Saddham Hussein par des Islamistes durs qui s'allieront à l'Arabie Saoudite, au Pakistan à l'Iran et autres pour créer une coalition anti-occidentale, et ce sera la guerre mondiale, il vaut mieux je crois que les américains imposent la "pax americana" en faisant évoluer la démocratie et les libertés que de subir la loi des fous de Dieu. Les Américains ne sont pas des saints, ils interviennent selon leurs intérêts, dont le pétrole, mais faut-il laisser le pétrole sous le contrôle de puissances hostiles à nos valeurs humaines et républicaines. Thierry

 

01.02.03 - Affligeant conflits. Ne tire pas ! Ne tire pas mon frère Ne tire pas sur ton frère ! Mais pourquoi tant de guerres Et tous ces attentats ?L'être humain ne peut-il Pour régler ses conflits Etre un peu moins sauvage ;Etre un peu plus courtois ?Pourquoi faut-il tuer ?Pourquoi faut-il se battre ?Pourquoi faut-il vouloir Tout ce que l'on n'a pas ?Est-il besoin d'un Dieu ?Est-il besoin d'un Diable Pour venir arbitrer Nos conflits d'ici-bas ?Ne pourrait-on le faire Comme on dit à l'amiable ?Je te tue, tu me tu es Il faudra nous venger Si nous nous tuons tous, Qui donc ira le faire ?Ne ferions nous pas mieux De vivre en bonne entente, Sans regarder dans l'oil La paille du voisin ?Car si chacun, dit-on Nettoie devant sa porte La rue sera bien propre Et il fera bon vivre. Et que l'on soit chrétien, Protestant ou Hindou Musulman ou Bouddhiste, Fétichiste ou Juif, Spirite ou Animiste Ou que sais-je encore ?N'adorons nous donc pas Tous un Dieu de bonté ? Ne tire pas ! Ne tire pas mon frère Ne tire pas ! Pourquoi ne pourrions-nous Vivre en toute bonne entente ? Pourquoi faut-il haïr ? Pourquoi faut-il tuer ? Mais si nos dirigeants Veulent vraiment la guerre, C'est à eux de la faire ! S'ils ont si grand besoin De défouler leur hargne Et de vendre leurs armes Qu'ils aillent se faire trouer Par les balles ennemies ! Nous, nous nous refusons De tirer sur nos frères !!! Le Petit Galland

 

04.02.03 - Ami ( e ) inconnu( e ). La guerre n’a aucune bonne raison d'avoir lieu! , Comme chacun, vous savez que les Etats-Unis se préparent à envahir l’Irak pour des raisons douteuses. L’Irak possède des armes interdites ? Son chef semble être un dictateur fou ? C’est probable. Mais qu’en est-il des Etats-Unis et de leurs alliés ? Ne possédons - NOUS pas , nous aussi des armes dangereuses au - delà de TOUTE imagination ??? Solari–Julie et moi collaborons à envoyer ce texte sur Internet : l’une du Québec, l’autre de Belgique. Nous regrettons – et le mot est faible – de vivre sur des territoires dont les gouvernements encouragent la guerre, même de manière passive, et nous voulons fermement nous désolidariser de ces décisions. Nous ne sommes ni des prix nobels, ni des artistes, ni de toutes ces personnes qui attirent habituellement les foules et les suffrages. Nous sommes simplement deux femmes, comme les autres, persuadées que si nous le voulons tous et toutes, la PAIX EST POSSIBLE ! Que la guerre n’a AUCUNE BONNE RAISON D’AVOIR LIEU !

Arrêtons cela !!! Ensemble, nous le pouvons , chacun à notre place, chacun à notre manière. Bravo à ceux qui se proposent pour partir servir de « boucliers » pour défendre nos frères et nos soeurs humains menacés en Irak ! Ces humains qu'on veut tuer froidement parce qu'ils ont eu le malheur de naître avec du pétrole sous leurs pieds... Du pétrole qui , une fois pompé, empoisonne l'air et l’eau de la planète alors que des moyens plus sains de circuler sont GELES, bloqués , afin que perdurent les profits égoïstes de quelques-uns.... Cependant, nous sommes tous un peu « américains » quelque part dans notre cœur et nous savons que bien des personnes vivant aux Etats Unis croient agir au mieux . CE QUI NOUS IMPORTE est que cesse la dilapidation des biens de tous en faveur des profits obscurs de quelques-uns, de quelque pays qu’ils soient !

La TERRE en a assez !!! NOUS , les humains de cette Terre , nous en avons assez !!! De voir tout saccagé, pollué , les enfants affamés, les arbres coupés, les animaux mal traités , la nourriture empoisonnée, les terres confisquées, les libertés se restreindre sournoisement de jour en jour …. Ne croyez pas que nous ne sommes rien, que nous n’y pouvons rien !…. L’Eau ne s’infiltre-t-elle pas partout et ne fait-elle pas reverdir les terrains les plus secs ? SOYONS COMME L’EAU ! Nul ne sait , jamais, quelle sera la goutte qui fera déborder le vase. Nous croyons que les conflits peuvent être résolus par des moyens pacifiques. Nous demandons à tous les dirigeants concernés de dialoguer. Nous demandons un référendum, dans tous les pays. Nous pensons, en effet , qu'un vote populaire montrerait clairement que les dirigeants vont contre la volonté de la population. Les populations VEULENT LA PAIX ! Solari & Julie

 

04.01.03 - Espoir de paix. Et la vengeance au fond ne nous avance guère... Avec un peu d'amour et de compréhension Bien des choses pourraient changer de par le monde ! A la dysharmonie qui a la propension De plonger les humains dans un climat immonde Nous pouvons opposer un peu de tolérance. En regardant autrui, nous devons l'accepter Bien qu'il soit différent avec bienveillance En nous gardant bien sûr de vouloir l'en blâmer. Quand l'être humain saura que chacun est en soi Coupable de la paix, s'il est bien dans sa tête Alors il comprendra qu'avec assez de foi Il pourra transformer la plus terrible bête En douce créature ; il verra que la vie Est ce que l'on en fait. Est ce que lui en fait ! Qu'est donc la jalousie sinon malsaine envie ? Qui peut juger un autre à moins d'être parfait ? Si nous réfléchissons, ne fusse qu'un instant, Nous verrions bien qu'au fond, absurdes sont les guerres. D'aucun n'est agressé qu'il ne l'ai fait avant. Et la vengeance au fond ne nous avance guère. Toute l'humanité peut être modifiée Si par ces quelques vers un seul était touché Car je crois bien qu'ainsi la paix serait semée. LPG

 

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