le monde n'est pas une marchandise  |
Libres Paroles sur les
manipulations |
Ici vous pouvez exprimer votre opinion, votre analyse, votre
ressenti, délivrer votre regard, formuler vos réflexions,... et accueillir la parole de
l'autre. Il s'agit d'un espace citoyen, ouvert. Pour transmettre votre merci de préciser s'il s'agit d'une "réponse
à" ou d'un "texte nouveau".
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03.04.05
- RSF et les menteurs professionnels. Reporters
Sans Frontières fait diffuser un spot où lon voit des gens sur une plage. Le
rectangle de limage sarrondit vite en illeton de porte de cellule. Une
publicité pour la liberté dexpression en Chine ? Que nenni ! la Chine nest
pas dans la liste des pays que les USA promettent davaler un de ces quatre
(problèmes de digestion en Irak ?). Limage devient entièrement noire.
Ah ! le tombeau où larmée US a envoyé pas mal de journalistes ces dernières
années. ? Re-que nenni ! RSF ne touche pas aux USA (à croire quils sont
financés par). Non, lilleton, le noir sépulcral, cest Cuba, pays où
la presse ment.
Le spot est réalisé
par TBWA, 3ème groupe français de communication, propriété du groupe
américain Omnicom qui compte 237 agences dans 75 pays. TBWA est dirigée depuis New York
par le Français Jean-Marie Dru. Un homme modeste, un défenseur des droits de lhomme
et un partisan de linformation vraie. Le magazine lExpansion ((1/2/2004) nous
le confirme :
1- A New York, ses
enfants fréquent le lycée que fréquentaient les enfants du Rmiste Jean-Marie Messier,
2-Il a fondé lagence
BDDP (quil a vendue à TBWA) où les employés sentendaient dire « Si
tu ne viens pas travailler le dimanche quand on te le demande, inutile de revenir le
lendemain »,
3- En Afrique du Sud,
il organisa une file dattente en payant des figurants devant les guichets dun
championnat de cricket et il diffusa la rumeur dune pénurie de billets. Tout fut
vendu en quelques heures.
Pourquoi faut-il que,
dès quon écrit « RSF », viennent les mots « USA, argent, mépris
des peuples, tromperie » ?
A contrario, essayez
daccoler : « RSF, éthique, impartialité, transparence », ça
bogue. Et pour peu que RSF organise (le 12 avril, par exemple) une manifestation hostile
devant lambassade de Cuba à Paris, on finirait par se demander si lon parle dune
ONG ou dune officine planqué derrière une couverture humanitaire.
Espérons que les
nervis et les vedettes-paillettes de Robert Ménard renseigneront sur ce point la
« file dattente » qui les accueillera devant l'ambassade, 16 rue de
Presles, métro Dupleix et qui leur fera comprendre quil est « inutile de
revenir le lendemain.» |
01.02.05
- Ménard (Reporter Sans Frontière) ou le perroquet européen de
Bush En 2004, 53 journalistes ont été tués dans les pays suivants :
Arabie Saoudite, Palestine, Bangladesh, Brésil, Colombie, Gambie, Haïti, Inde, Irak,
Mexique, Népal, Nicaragua, Pakistan, Pérou, Philippines, République Dominicaine,
Russie, Serbie, Sri Lanka. Le record a été battu en Irak où sévit larmée US (19
journalistes et 12 de leurs collaborateurs tués). En conséquence, lofficine
Reporters Sans Frontières, a écrit une longue lettre ouverte aux 25 ministres des
Affaires étrangères de l'Union européenne pour les adjurer de punir sévèrement
Cuba. Avec une frayeur rétrospective, RSF rappelle aux 25 ministres (amnésiques ?)
quen 2003, Cuba était sur le point de bénéficier des « Accords de Cotonou »
(aide économique et régime de préférence commerciale avec lEurope pour des pays
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique). Mais la vague darrestations intervenue
dans lîle avait finalement donné prétexte à une série de mesures de rétorsions
sous limpulsion de lEspagnol Aznar.
Ces mesures étaient assez vexatoires pour que les Cubains refusent dignement les
quelques aumônes qui subsistaient et distendent leurs relations diplomatiques avec
lEurope. Alors que ces mesures sont sur le point être abrogées, Robert Ménard
appelle frénétiquement à « leur maintien, voire à leur renforcement.». Présupposant
à lévidence que les 25 ministres destinataires sont mal-comprenants, le leader de
RSF use doffensantes redondances puisque, dans la même lettre, les mots (ou leurs
dérivés) « maintien » ou « renforcement » leur sont servis cinq fois, épaulés (et
de six !) par une variante : « approfondi .»
Par sa forme, son fond et son opportunité, cette diatribe radoteuse aurait pu être
signée par Bush, sans quune virgule en soit changée (voir le texte intégral sur
Internet). Au demeurant, on sétonnera dune autre contradiction de RSF : cette
officine assure que la Chine est la plus grande prison du monde pour journalistes, mais
elle ne réclame aucune mesure de rétorsion économique à son encontre.
La raison en est simple : Bush ne le fait pas non plus. Par contre, les USA ont
signifié à Zapatero leur désaccord avec la normalisation des rapports entre
lEspagne et Cuba. Du coup, leur perroquet zélé ameute lEurope entière
depuis son perchoir doré. La conclusion sera laissée à Mirabeau : « Il existe
quelqu'un de pire que le bourreau, c'est son valet. » Maxime Vivas, écrivain. |
24.01.05 - Micro-puces sous-cutanée. Vous êtes tous invités à le
télécharger dans la rubrique "imprimer" ou "agir" du site
http://www.implanter.org Choix entre format Word ou PDF « AUJOURD'HUI LA
MICRO-TECHNOLOGIE DES PUCES SOUS-CUTANEES FAIT FUREUR. Mais... le site www.implanter.org a
analysé absolument TOUS les enjeux (avoués et non avoués) de cette actualité afin de
vous les faire découvrir. Vous trouverez dans ce fascicule tout le contenu de ce site.
Toutes les informations déclarées comme sûres s'appuient sur des PREUVES, que vous
pourrez à tout moment vérifier par vous-même. » ********* Jen profite pour vous
rappeler une autre excellente brochure, création du Mouvement Français J.A.M.E.H (Jamais
avec la Manipulation Electronique de lHumain) http://jameh.snoozland.com/ et du
Collectif Belge de Résistance à la puce - C.R.A.P http://stop-puce.be « LA MICROPUCE
IMPLANTABLE A L'ETRE HUMAIN La borne à ne pas franchir « Est téléchargeable en PDF sur
: http://jameh.snoozland.com/sources/sources.htm ( descendre à la 21ème. ) Beaucoup
dinfos aussi sur : http://www.geocities.com/nomicrochip/homepage.html Profitez en et
faites le savoir à vos amis, en ce moment où la grande presse sort le sujet du bois...
xx Fr |
23.01.05 - Amnesty International
éclaboussée par "Reporter Sans Frontière". Pour le Monde du
21 janvier 2005, RSF est « une sorte dAmnesty International spécialisée
dans la liberté de la presse. » La comparaison est dépréciative pour Amnesty et
finalement désastreuse pour RSF et son indéfectible soutien : le Monde. On se souvient du « Nous sommes tous
Américains » de Jean-Marie Colombani au lendemain du 11 septembre (2001 ! Le
11 septembre 1973 où périrent Salvador Allende et la démocratie chilienne avec la
complicité active des USA ninspira aucun : « Nous sommes tous
Chiliens » et surtout pas un
« CIA go home ! »)
Alors
quAmnesty International regarde, partout dans le monde, les exactions commises et
désigne les entités responsables (même si lon peut discuter certaines de ses
approches déconnectées des contextes), RSF sabstient de demander des comptes aux
USA et à sa presse pour le gigantesque mensonge médiatique mondial qui a justifié la
guerre en Irak et a privé de la plus grande des libertés (celle de vivre) 100 000
irakiens. Par contre, les pays pauvres, et prioritairement ceux que désigne lOncle
Sam, sont vigoureusement interpellés par RSF (Cuba en tête, comme dans les
énumérations de Condoleeza Rice).
Par ailleurs,
RSF a fait le choix (revendiqué) de ne jamais égratigner la presse riche ni les patrons
propriétaires de presse
(ni les autres patrons, dailleurs).
Magnanime envers les gouvernements des pays riches, elle épargne par tous les subterfuges
le plus puissant dentre eux.
Lannée
2004 a été marquée par un nombre record dassassinats de journalistes,
principalement en Irak (19, plus 15 de leurs collaborateurs) et essentiellement par
lArmée US.
En Amérique latine, en 2004, une douzaine de
journalistes on été abattus (aucun à Cuba) sans compter les syndicalistes. Amnesty
sémeut de ces situations. Comme elle sinquiète des cas de tortures dans 130
pays parmi lesquels elle inscrit les USA mais pas Cuba.
Or, la pleine
page du Monde consacrée le 21 janvier 2005 à RSF ne cite pas une seule fois les USA ou
un autre des ces pays qui imposent à des dizaines de journalistes une censure éternelle
sous une plaque de granit. Non, elle désigne Cuba. Et six fois (radotage ?).
Comme pour signifier au lecteur quon doute de sa capacité à comprendre du premier
coup. Même le lecteur qui feuillette distraitement ne peut y couper : une
grande photo et sa légende nous livrent deux fois le nom du pays honni (acharnement
obsessionnel ?).
On savait
que, depuis des années, Le Monde publie avec une régularité de métronome des articles hostiles à 100 % à Cuba et
quil refuse le moindre courrier des lecteurs, la moindre tribune damis de
Cuba. Il diffuse avec parcimonie et au format
timbre-poste les dépêches dagences de presse qui font état de succès dans cette
île. Le blocus médiatique est brutal et, ô paradoxe ! pour savoir ce qui se passe
à Cuba, il est préférable de lire des journaux américains. En effet, de prestigieux
intellectuels, écrivains, philosophes arrivent à y développer une autre approche de la
réalité cubaine. Les chercheurs y
révèlent la découverte à Cuba de vaccins et la conclusion daccords commerciaux
et scientifiques entre les USA et Cuba. Ces entorses à lembargo sont rendues
nécessaires par des avancées scientifiques cubaines, notamment (mais on pourrait citer
bien dautres exemples) sur le traitement de certains cancers.
Posons ici
quil nest pas de paradis sur terre, même pas dans les Caraïbes, que les
dirigeants politiques, sous toutes les latitudes ont des défauts, que tout système est
perfectible, que lhistoire des peuples nest pas sans tache (la
France, de lIndochine à lAlgérie jusquau massacre de dizaines de
pacifiques manifestants en octobre 1961 et février 1962 à Paris ne saurait
lignorer).
Mais posons
pareillement que Cuba nest pas un enfer, que ses dirigeants nont pas la
volonté de mal faire, que le système comporte
des qualités et quil garantit des libertés sans lesquelles, partout dans le monde
et de tous temps, sils ne sont pas massacrés par les balles de la police et de
larmée, les peuples chassent les gouvernants (note : il nexiste pas à
Cuba de police anti-émeute).
Lobjectivité
et le bons sens trouvent matière à discussion dans ces deux approches. Pas dans le Monde
et chez RSF. Quiconque prétend répondre à
une de leur diatribe anti-cubaine se voit passer le bâillon. Les champions de la lutte
pour linformation tropicale libre, musèlent ici même quiconque ne les suit pas
dans leur combat partial. Ils dénoncent sans complexe les lointaines censures dont ils
sont les praticiens patentés sous nos fenêtres. Le vice de proximité salarme du
manque de vertu des peuples lointains. Regardez nos médias : la plupart
sauto-persuadent que la clameur de lîle des caraïbes sera assourdissante si
nous nous taisons. Et ils nous font taire.
Cest alors leurs propres harangues quon entend. Défenseurs de la vérité,
ils veulent enfoncer dans nos gorges celles qui témoigneraient de leurs mensonges
passés, présents et à venir. Déguisés en Chevaliers Blancs, ils savatent les
faibles au coin des rues sombres, en Zorro, ils offrent leur épée aux latifundistes, en
Robin des Bois, ils prennent largent des riches pour donner des coups aux pauvres.
Sil est
connu que RSF tire lessentiel de ses considérables subsides dorganismes qui
sont politiquement et économiquement intéressés à un alignement sur la politique
étrangère des USA, les raisons du Monde sont moins compréhensibles.
Après tout,
cet organe a prospéré sur une réputation dobjectivité qui en avait fait un journal de référence. De son propre aveu, il a
perdu cette aura et il enregistre une nette désaffection des lecteurs. Pourquoi alors sobstiner dans un
pro-bushisme aussi ostentatoire dès quil sagit de Cuba ? Pourquoi ne
voit-il pas que le répétitif traitement partial dun thème, quelle que soit
lopinion du lecteur sur le sujet, lui rend suspect lensemble du
journal ?Pourquoi présupposer que lintelligence du lecteur est insuffisante
pour distinguer linformation de la campagne de presse et quil ne lit et
nentend rien dautre ?
Savent-ils,
le Monde et RSF, que le citoyen moyennement perspicace se dit que, si leur position
était juste, elle sexprimerait par des procédés moins vicieux et accepterait la
contestation ? Que tel qui coupe le micro, tel qui ferme ses colonnes aux détracteurs ici
ne sont pas fondés à réclamer un débat là-bas ? Que si lon craint la libre
expression dans une France que rien ne menace, qui ne subit pas dembargo, qui
nest pas inscrite dans une liste de « pays cible » par un puissant et belliqueux voisin, on est mal placé pour exiger que Cuba
souvre à la presse néo-libérale et quelle favorise sur son territoire la
diffusion des idées dun ennemi prêt à bondir?
Ma
proposition est toujours la même : agissez pour que la communauté internationale
obtienne que les USA respectent le droit des peuples à disposer deux-mêmes ainsi
que les votes de lONU (179 pays contre 4 on voté contre le blocus en 2004). Et
regardons alors si Cuba se décrispe dans les domaines qui vous tiennent à cur.
Mais tout de
suite, pour rendre caduques les remarques quon vient de lire, il suffit au Monde
dopter enfin pour une information pluraliste, objective, douvrir son courrier
et ses pages « Débats », de cesser décrire des tracts contre Cuba.
Quant à RSF,
la photo qui illustre larticle du Monde nous montre son secrétaire devant
lAmbassade de Cuba à Paris dont il allait cadenasser les grilles avec un maigre
escadron anti-cubain (le personnel de lambassade, ambassadeur en tête, les a fait déguerpir : chez ses gens-là, par tradition
et à lexemple du Che et de Fidel Castro, les leaders passent devant pour la
castagne). Il suffirait à RSF pour prouver son impartialité, daller cadenasser les
grilles de lAmbassade américaine en exigeant la fin des tirs contre les reporters
de guerre (il y a urgence). Naguère, RSF avait obtenu de lEurope des sanctions
économiques contre Cuba. Il semblerait logique que cette officine refasse le coup contre
dautres et quelle aille cadenasser les ambassades dune bonne quinzaine
de pays qui ont chacun liquidé (ou laissé liquider) entre 1 et 6 journalistes en 2004.
Mais Robert
Ménard dont Rony Brauman (autre membre fondateur, démissionnaire en 1995) dénonce
« lautoritarisme » et la « dictature domestique » quil
fait régner sur RSF peut-il bouger dun iota sans tuer la poule aux ufs
dor (le budget de RSF se monte à 3 millions deuros) ? Poser la question,
cest y répondre et en susciter une autre : RSF est-elle une ONG ?
Maxime Vivas., Ecrivain, militant altermondialiste.
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Les otages français (Christian Chesnot et Georges Malbrunot) et
syrien (Mohammed Al Joundi) en Irak, Reporters Sans Frontières (France) et
lUS Army Au mois de décembre 2004, Mohammed Al Joundi, accompagnateur
syrien des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, les ex-otages français en
Irak, a renoncé à déposer une plainte contre l'armée US pour mauvais traitements. Le
secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), Robert Ménard avait su
len dissuader en déclarant : « Ce n'est pas une bonne idée. Ce serait
contre-productif. Je comprends M. Al Joundi mais attendons qu'ils (les journalistes)
soient libérés
»
Admettons. Même si lon nose croire que lirritation possible des
Américains risquait dempêcher lheureuse issue. Ce sont des grands amis de la
France, sauf erreur, et ils nétaient officiellement et a-priori nullement
impliqués dans cette séquestration.
Cependant, la mansuétude constante dont bénéficient les USA dans les rapports de RSF
paraît suspecte : alors que lUS Army sest révélée le plus grand prédateur
mondial de journalistes en 2004, le classement des pays respectueux de la presse établi
par RSF place les USA en position honorable, loin devant dautres pays où aucun
journaliste na trouvé la mort.
Donc, Mohammed Al Joundi, retrouvé le 12 novembre 2004 par les militaires US et libéré
le 17, a attendu le 4 janvier 2005 pour porter plainte à Paris contre l'armée
américaine pour « mauvais traitements, tortures et menaces. »
Son avocat, Maître Vergès, raconte ce que son client a subi pendant 6 jours : «
Découvert dans une maison abandonnée, il était à moitié nu, les pieds nus, on l'a
conduit, menotté de force, dans un cantonnement où il a été passé à tabac, à coups
de bottes. Il a expliqué qu'il était Syrien, réfugié en Irak. Puis il a été conduit
en deux lieux différents, dont l'un dans la banlieue de Fallouja, où il a été
interrogé à genoux. On lui demandait les adresses des personnes qui l'avaient enlevé et
de celles qui l'avaient aidé. Ils l'ont menacé d'un pistolet. Il y a eu trois simulacres
de mise à mort, le pistolet sur la tempe. A la fin, ce sont des civils qui l'ont
interrogé, s'amusant à le faire souffrir avec notamment des décharges électriques. On
lui a montré des photos de personnes recherchées, il n'en a reconnu aucune. Puis ils ont
voulu le ramener à la maison où il avait été trouvé, mais ils ont renoncé à cause
des combats. C'est alors qu'ils l'ont laissé partir. »
Bref, tandis que la France entière sinquiétait pour lui et ses compagnons, les
Américains lont gardé pendant des jours, torturé, puis lâché dans la rue, à la
tombée de la nuit, en plein couvre-feu, le mettant en danger de mort. Mort qui aurait
privé les autorités françaises dinformations peut-être précieuses. Du coup, ce
comportement des Forces doccupation s avérait attentatoire à la vie de nos
deux compatriotes, un frein possible à leur libération. Comment ne pas déplorer cette
attitude, inamicale envers la France et dangereuse pour les journalistes ?
Et pourquoi Robert Ménard, qui a su convaincre lotage Syrien de ne pas porter
plainte trop tôt, qui a oublié ensuite de lencourager à le faire au moment
opportun, ne publierait-il pas un communiqué adapté, du genre : Porter plainte est une
bonne idée. Ce serait productif. Je comprends que M. Al Joundi ait attendu, mais
maintenant que les otages sont libérés... » Mieux : ne faudrait-il pas que Robert
Ménard (rendu, dit-il « fou de joie » par la libération des journalistes) demande, au
nom de son association, des comptes à lUS Army pour avoir ainsi mis en danger le
compagnon de captivité des deux otages, cest-à-dire un témoin capital, porteur
dinformations précises sur les ravisseurs ?
Cest probablement ce que ferait une ONG, une ONG non liée aux USA. Reporters Sans
Frontières ne le fera pas. Il suffit de consulter son site Internet pour comprendre
pourquoi et pour être éclairé sur son positionnement partisan.
Sous le titre « Deux meurtres et un mensonge », RSF revient sur la mort de deux
journalistes (Taras Protsyuk de l'agence britannique Reuters et José Couso de la
télévision espagnole Telecinco) à Bagdad le 8 avril 2003, tués par un tir de l'armée
américaine sur l'hôtel Palestine, lieu où résidaient des dizaines des reporters
couvrant la guerre. Le monde entier savait, au moment du tir, que cet hôtel était le QG
des journalistes non « embedded ». RSF sobstine à prétendre que les militaires
US lignoraient et regrette cette erreur criminelle », cette « bavure » ou «
erreur de jugement» qui constitue « l'élément essentiel à l'origine du drame. » Car
les militaires tueurs navaient pas « été informés par leur propre hiérarchie de
la présence de journalistes à l'hôtel Palestine. » Par suite, « Le tir contre ce
bâtiment n'est donc pas un tir délibéré contre des journalistes ou la presse à
Bagdad. » CQFD.
Et RSF sinterroge : « La question est de savoir pourquoi cette information a été
retenue. Volontairement, par mépris, ou par négligence ? » Après avoir posé cette
vraie question, RSF, comme effrayé de son audace, sempresse de d écarter les
deux premières hypothèses : « Il s'agit [
] d'une négligence criminelle» suivie
(car les Américains nont pas tout dit aux enquêteurs de RSF sur les «
négligences ») dun « mensonge par omission. »
Le traitement de cette affaire par RSF est à ce point partial que la famille dune
des victimes (José Couso) lui a vertement adjoint lan dernier de se dessaisir du
dossier en dénonçant un parti pris qui dédouane les coupables.
Cette attitude de RSF, si manifestement contraire à la sécurité des journalistes, si
outrageusement favorable à lArmée des Etats-Unis (malgré quelques rodomontades,
admonestations platoniques qui ne sont que diversions sans lesquelles la connivence serait
trop visible) représente un réel danger pour la vie de ceux que lassociation
prétend défendre.
Au demeurant, la version soutenue mordicus, et contre toute vraisemblance, par Robert
Ménard nest pas exactement la version des Américains. D ailleurs, RSF, sauf
à censurer ses amis doutre-Atlantique (ce qui serait un comble) est obligé de
rapporter leurs propos, lesquels mettent à mal la thèse fumeuse de lerreur.
Le 28 février 2003, Ari Fleisher, porte-parole de la présidence américaine,
sexprimait ainsi sur la presse « non incorporée » : « Si les militaires disent
quelque chose, je recommande vivement à tous les journalistes de s'y conformer. (
)
Et je pèse mes mots » A lire ces lignes, chacun entend bien la promesse de « bavures.
».
Et RSF de confesser, en pleine confusion mentale : « Cette position revenait à créer un
double statut de journalistes : d'un côté les journalistes "embedded"
intégrés aux forces américaines qui bénéficient de la considération et de la
protection de l'armée américaine, de l'autre des journalistes à qui l'on conseille de
quitter les lieux sous peine de voir leur présence ignorée. » Quiconque sait lire voit
que, selon RSF, lArmée US est capable de parler à des journalistes sans savoir
quils sont là. Interlocuteurs-ectoplasmes invisibles dans les viseurs !
En dautres termes (dans le même rapport consultable sur son site), RSF s
acharne à accréditer lincroyable version dune erreur tout en reconnaissant,
forcé dans cet aveu par les Américains, que les morts étaient programmées.
Tant dincohérences, un tel alignement derrière les intérêts des USA en toutes
circonstances suffisent à convaincre que lassociation RSF ne se réjouit pas de la
plainte déposée par le compagnon de captivité de Christian Chesnot et de Georges
Malbrunot, quelle ne sy associera en aucune manière.
Les journalistes de guerre qui tiennent à leur peau seraient donc inspirés de ne pas
compter sur Robert Ménard. Quant aux autres, qui écrivent depuis leurs bureaux dans
lHexagone, ils devraient sinquiéter, en toute confraternité, pour ceux que
leur journal envoie au front et demander des comptes à RSF dans leurs éditoriaux. Enfin,
les rédacteurs en chef, les responsables des rubriques courrier, débats, rebonds, libre
expression, point de vue vont sans doute sempresser douvrir leurs colonnes aux
citoyens qui prétendent que linformation nécessite des journalistes vivants. Et
qui salarment de la dérive par trop évidente dune association qui porte (et
qui galvaude) un si beau nom.
Car, derrière les spectaculaires gesticulations de Reporters Sans Frontières, derrière
sa capacité à déployer des banderoles géantes portant des noms de journalistes,
derrière ses montages de campagnes médiatico-émotionnelles puissamment relayées,
lombre noire de son allégeance idéologique au plus puissant pays que le monde ait
jamais connu enveloppe comme un linceul les corps raidis de journalistes mis en terre avec
le droit des populations à connaître la vérité sur les crimes de guerre.
Maxime Vivas, Cuba Solidarity Project
10 janvier 2005
http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/LesotagesReportersSansFron.shtml |
Combien ont-ils touché ? Deneuve, Reporters
Sans Frontière, Publicis et l'armée US
Qu'y a-t-il de commun entre Catherine Deneuve, l'organisation Reporters sans
Frontières, la multinationale Publicis et l'armée des Etats-Unis ? Des liens financiers
directs ou indirects ? C'est la question posée ce matin par Danielle Bleitrach, co-auteur
d'un livre récent : Cuba est une île. Son mail : Danielle Bleitrach
( Sur les relations étranges de RSF, voir aussi : Les otages,
Reporters Sans Frontières et l'US Army par Maxime Vivas http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2005-01-11%2011:05:52=invites
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2005-01-11%2011:05:52&log=invites
)
Catherine Deneuve a été la semaine dernière entendue par la justice pour avoir touché
50.000 euros pour sa présence à une soirée organisée par un homme d'affaire véreux et
elle n'est pas la seule... Une enquête du Nouvel Observateur révèle qu'il s'agit d'une
pratique courante de ces stars qui monnaient systématiquement leur présence à des
"soirées", c'est une part essentielle de leurs revenus. L'article analyse
"la publicité clandestine", mais n'aborde pas les aspects politiques de ces
prestations.
Pourtant si l'on admet que l'organisateur de ces soirées mondaines, événéments, autour
d'une marque, est Publicis...
Si l'on admet que Publicis est un des financiers de Reporters sans Frontières, en
particulier dans ses campagnes contre Cuba...(1) Et que l'ensemble de la presse a besoin
des annonces de Publicis... On comprend mieux l'accueil réservé à Robert Ménard (RSF)
dans les rédactions parisiennes.
Si l'on admet que Publicis a comme un de ses principaux clients l'armée nord
américaine...(2) Ce qui explique non seulement l'attitude de Robert Ménard envers Cuba,
mais aussi en Irak...
Quelles ont été les conditions de la soirée aux Champs Elysées en 2003, avec en
vedette Catherine Deneuve et d'autres rétribuées du show bizz ? Soirée organisée par
Reporters sans frontières sur le thème "Cuba si,
Castro no!" avec tous les 50 mètres dans les rues de Paris une affiche sous verre
annonçant l'événement, toutes les rédactions de presse mobilisées...
Et même si cette prestation là n'avait pas été rétribuée, dans la mesure où elle
participe d'un système impliquant les mêmes est-il extraordinaire de les voir se
mobiliser à la demande du "fournisseur"?
Il est à noter que les Français ont un extraordinaire bon sens et que cette soirée,
comme la plupart des autres mobilisations de Reporters sans Frontières ont fait un
bide...
Jusqu'à quand le droit à l'information des Français sera-t-il monopolisé par un
système d'intérêts impérialiste, servi par des valets rapaces, corrompus... Ce
sont ces gens-là qui s'érigent en donneurs de leçon à toute la planète... De
quel droit?
DANIELLE BLEITRACH
co-auteur du livre Cuba est une île, Le Temps des Cerises, Paris 2004, ISBN
2841094995
(1) "Les dernières campagnes publicitaires anticubaines de Reporters sans
Frontières ont été conçues et montées par Publicis, le géant mondial de la
publicité qui a, parmi ses clients les plus importants, nulle autre que l'armée nord
américaine. Le secrétaire général de Reporters sans Frontières a reconnu dans ses
propres publications que la Saatchi Saatchi worldwide, la plus célèbre agence
publicitaire newyorkaise, se trouvait derrière ses campagnes contre Cuba, affirmant que
la gigantesque firme lui fournissait ses services "gratuitement" (...) selon le
site Web qu'il consacre à ses investissements, Publicis se classe numéro un de la
publicité en France et en Europe et numéro trois aux États-Unis." voir Jean
Guy Allard avec la contribution de Marie Dominique Bertuccioli. Le dossier Robert Ménard.
Pourquoi Reporters sans frontières s'acharne sur Cuba. Lanctôt éditeurs. Canada.p
5 et 46.
(2) L'armée nord américaine dépense annuellement cent millions de dollars en campagnes
de publicité, essentiellement diririgées vers les jeunes. Publicis, par une filiale
américaine STARCOM MEDIA VEST, a créé tous les concepts de "la nouvelle
image" de l'armée américaine" ouvrage cité P 47.
DAVANTAGE SUR : http://www.imichelcollon.info |
Au nom du Patriot Act : 1,7 milliards détournés par le
Gouvernement US (In the Name of
the Patriot Act : That's Ours in Washington Post États-Unis) par Mark Medish
(avocat à Washington il a été membre du département du Trésor et du National Security Council sous
l'administration Clinton. Actuellement,
il représente les entreprises internationales créancières de l'Irak. ) Le 20 mars 2003, pendant l'attaque préventive contre l'Irak,
l'administration Bush s'est appropriée 1,7 milliard de dollars irakiens, bloqués ou
gelés sur des comptes en banque depuis la Guerre du Golfe, et a placé cet argent dans la
réserve fédérale à New York. Quand deux mois plus tard, la résolution 1483 appela tous les
pays à transférer les avoirs irakiens détenus dans leurs banques vers un fond de
reconstruction de l'Irak, les États-Unis ne firent aucun transfert d'argent puisqu'il n'y
avait plus de fonds irakiens aux États-Unis. Cette appropriation a été décidée par le
gouvernement sans l'accord de personne, puisque cela lui est permis par l'USA Patriot Act.
Le Patriot Act est l'équivalent civil de la doctrine des frappes préventives&nb sp;:
agir d'abord, enquêter ensuite. Si des groupes de défense des libertés ont fait
connaître ses modalités posant problèmes dans le cadre des droits du justiciable, il
existe d'autres articles moins connus, mais tout aussi inquiétants. En effet, le
président a augmenté ses pouvoirs d'urgence dans la sphère économique et peut ainsi
prendre possession des capitaux possédés par un État si celui-ci est soupçonné de
financer le terrorisme. Cela va à l'encontre des lois internationales et repose sur un
nouveau principe de souveraineté : les États-Unis ont une souveraineté absolue et
celle des autres pays dépend de Washington.
Il a été affirmé au Congrès que l'argent irakien avait été utilisé pour les
Irakiens, mais ce n'est pas le problème, les États-Unis n'avait pas le droit de décider
de l'utilisation des fonds. De même, l'argument selon lequel cet argent a été volé par
Saddam Hussein à son pays n'entre pas non plus en ligne de compte. En outre, il s'agit de
fonds obtenus pendant que Reagan et Bush père soutenaient Saddam Hussein.
Si le gel des biens d'un État est courant, la confiscation est rare et ne connaît qu'un
précédent depuis la Seconde Guerre mondiale : la confiscation des biens cubains
distribués aux exilés de ce pays en février 2001. Aujourd'hui, à cause de cette
confiscation, les réclamations des anciens prisonniers de guerre et créanciers de l'Irak
ne peuvent aboutir auprès des tribunaux états-uniens.
Le Patriot Act a été adopté trop vite par le législateur. Aujourd'hui, il menace
l'équilibre des pouvoirs. Comme toujours, convaincus de la justesse de sa cause,
l'administration Bush impose un ordre global au détriment des règles internationales et
le résultat c'est le chaos.
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Supercherie mondiale. Procurez vous a la biblio ou
chez un libraire les deux tomes de "Le plus Grand Secret" de David Icke
(editrice Louise Courteau 2001) ou en anglais "The biggest Secret" . Hallucinant
et incroyable ce que cet homme à découvert de supercherie mondiale. Dépasse mème livre
jaune no 5 et 6. Un auteur super crédible. Cela va plus loin et en super profondeur
que tout ce que vous connaissez . Ses enquètes sont absolument stupéfiantes.
Concernant les dénonciations de David Icke vous pouvez aussi sur internet.par
google découvrir qui il est en inscrivant son nom . Ces dénonciations vont
certainement alimenter vos articles que j'aime bien car comme vous moi meme je fais la
dénonciation des contròlent bancaires qui dépassent tout ce que l on peut imaginer
comme MBNA Master card etc qui se cache et se présente comme un bon citoyen corporatif
alors que se sont des gangsters et des usurriers incroyables. Ici au Canada ils sont
couverst par des gens en places dans le gouvernement et ils ont eux mêmes des
gens qui travaillent au sein du gouvernement Canadien pour exercer leur contròle. Michel |
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