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Libres Paroles sur l'Amour

Ici vous pouvez exprimer votre opinion, votre analyse, votre ressenti, délivrer votre regard, formuler vos réflexions,... et accueillir la parole de l'autre. Il s'agit d'un espace citoyen, ouvert. Pour transmettre votre merci de préciser s'il s'agit d'une "réponse à" ou d'un "texte nouveau".

 

18.11.03 - La dignité fondement spirituel de la citoyenneté

AVANT-PROPOS : L'humanité actuelle s'avère être incapable de résoudre ses problèmes en respectant la liberté de conscience et le principe du droit sur lesquels se fonde la démocratie, démocratie dont on ignore par ailleurs le fondement spirituel. Ainsi se développent les intégrismes et les fondamentalismes religieux, dans l'idéologie desquels autant les désespérés que les hégémonistes contrariés puisent une illusoire légitimité aux atrocités qu'ils commettent. Dans un tel contexte d'ignorance et d'horreur, il est indispensable de définir ce que l'on entend par "spirituel" pour éviter les confusions et les amalgames.

Le terme "spirituel" que nous utilisons dans nos textes se réfère à un plan de conscience, ne le confondons pas avec le terme "religieux".

Le plan spirituel de la conscience, que nous désignons sous le vocable d'inconscient universel, Soi ou Esprit, est le plan énergétique de réceptivité pure dont la conscience est un organe de vision. Ainsi, la conscience (ou esprit humain) est à l'Esprit universel ce que l'œil physique est à la conscience.

Ce plan subtil de réalité, partie intégrante de la conscience, n'a donc rien à voir avec les croyances, les dogmes, les symboles et les rituels dont la fonction religieuse est de "relier", par le biais de supports conceptuels et émotionnels, la conscience personnelle au plan unitaire dont elle est coupée. Cette coupure engendre l'aveuglement spirituel, plonge dans le subjectivisme et met dans l'incapacité de comprendre la complémentarité des contraires dans le contexte unitaire du tout.

Le plan spirituel de la conscience est le fondement de l'individualité qui se réalise par l'intégration de l'inconscient universel, impersonnel, dans le conscient temporel, personnel, alors que la religion est un ensemble de moyens pour tendre vers l'unité "perdue".

*Cette mise au point faite, examinons l'actualité du monde.

ETAT DES LIEUX

Après deux siècles d'efforts pour élaborer et mettre en application les principes des Droits de l'Homme, l'humanité sombre à nouveau dans la barbarie.

Sous le fallacieux prétexte de faire évoluer le monde vers plus de justice et de démocratie, des mégalomanes paranoïaques commettent impunément leurs crimes contre l'humanité, pendant que le droit international, seul garant de l'équilibre planétaire, est trahi par ceux-là mêmes qui s'en prétendent les garants.

Incapable de se remettre en question et au lieu de chercher les vraies causes du mal qui mine nos sociétés, on s'empresse de désigner des coupables et on crée des boucs émissaires dans le seul but de justifier l'injustifiable.

Le pouvoir médiatique, soumis à la loi de l'argent et à celle de la dictature mondialiste naissante, entretient par la désinformation systématisée le climat d'incompréhension et d'insécurité nécessaire pour affaiblir et diviser psychologiquement les peuples afin de mieux les dominer. Pour le seul profit d'une toute petite minorité, le droit du plus fort a détrôné le droit légal. Un cynisme généralisé, voire institutionnalisé, donne libre cours aux égoïsmes, à l'arrivisme, à l'opportunisme et à l'hypocrisie.

Ce spectacle déshonorant et dégradant a toutefois un aspect positif : il nous oblige à prendre conscience du degré de dégénérescence, tant spirituel que moral, dans lequel le monde s'est enlisé, malgré de beaux idéaux, malgré un progrès scientifique et technique fulgurant.

LA VRAIE CAUSE DU MAL

Ce ne sont, en effet, ni les idéaux ni le progrès scientifique et technique qui garantissent le bien-être et l'équilibre individuel, indispensables à l'équilibre social, mais bien le respect du principe spirituel de l'unité de toute chose manifestée qui régit la conscience. On perd trop souvent de vue que ce n'est pas le corps, mais la conscience qui à travers le corps expérimente le monde, que c'est la conscience qui connaît le plaisir et la douleur, que c'est elle aussi qui engendre la pensée – intuitive ou raisonnée – préalable à tout acte. Par conséquent – et sans vouloir ignorer l'importance que peuvent avoir les facteurs matériels –, la cause première de tout déséquilibre gît dans la conscience et plus particulièrement dans la compréhension, donc dans la mentalité avec laquelle on approche les phénomènes et les problèmes existentiels.

" La gigantesque révolution que l'humanité attend, et qui peut assainir le monde, sera autant intérieure qu'extérieure, individuelle que collective. "

Le bonheur et le malheur sont des notions purement subjectives qui ont un contenu différent pour chacun, tout comme d'ailleurs l'adversité est abordée et assumée selon le sens qu'on lui confère et selon la force morale que l'on est capable de déployer. Il n'est pas rare de constater que certains portent de grandes infortunes avec plus de force d'âme et de dignité que la plupart des gens portent les avantages d'un confort petit-bourgeois. De plus en plus, il devient clair que le malaise profond que traverse l'humanité, et dont les problèmes économiques et sociaux ne sont que des conséquences, est une crise d'identité, une véritable crise civilisatrice qui nous accule à un changement profond de mentalité. La gigantesque révolution que l'humanité attend, et qui peut assainir le monde, sera autant intérieure qu'extérieure, individuelle que collective et nous obligera, de gré ou de force, à intégrer la dimension universelle de nous-mêmes qui transcende tout ce qui est personnel et permet une vision lucide des problèmes et de leur solution. Coupé du plan unitaire de l'Esprit, incapable d'une vision d'ensemble, on est dominé par un esprit d'opposition de force et de division, on a toujours besoin de haïr, de combattre ou de rejeter quelqu'un pour s'affirmer et pour imposer son illusoire supériorité. Fourvoyé dans le labyrinthe des spéculations et des argumentations qui ne cherchent qu'à défendre des intérêts d'ordre personnel ou des intérêts collectifs restreints, de race, de sexe, de classe sociale ou de nation, on perd LA RAISON qui nous dicte comment gérer l'ensemble dans l'intérêt de tous, sans préférence ni exclusion.

Perdus dans les contradictions et dans l'activisme, on se débat dans les oppositions de force, nées de l'esprit de compétition, qui tôt ou tard dégénèrent en agression. L'actualité, tant nationale qu'internationale, met en évidence cet état de fait qui ne profite qu'aux instigateurs occultes de la dictature naissante et dont la devise est " diviser pour régner".

Spiritualisme/matérialisme, libéralisme/collectivisme, religiosité/laïcité, machisme/féminisme, ceux d'en haut/ceux d'en bas, droite/gauche, sont autant d'expressions de cet esprit de division qui empêche l'unité sociale de se réaliser.

Sans autonomie spirituelle, c'est-à-dire en vivant avec les pensées, les principes et les vérités des autres, il ne peut y avoir de responsabilité individuelle, mais seulement une obéissance aveugle ou tout au plus une adhésion sincère à une croyance ou à une idéologie. Faute d'avoir réalisé son individualité, malléable et manipulable à souhait, on cherche réconfort, sens et raison d'être auprès de gourous, d'idéologues, et de maîtres à penser en tout genre dont les théories, souvent autant fumeuses qu'alléchantes, s'effritent toujours devant la réalité des faits. Mentalement colonisés, réunis en églises, en loges, en mouvements de masse, en partis et en coteries, on s'épuise dans des combats autant stériles qu'inutiles, puisque la solution finale est dans la complémentarité de tous et non pas dans l'hégémonie d'un quelconque parti.

Que nous faut-il encore comme souffrances et comme déboires, pour enfin comprendre que ce n'est pas par la compétition, par l'opposition de force, par la tolérance-indifférence, et encore moins par le mépris et le rejet qu'on réalise la paix sociale, mais bien par l'écoute, le partage, et la solidarité vraie qui n'est pas dans l'esprit partisan de clique et de clan mais dans la complémentarité de toutes nos individualités et personnalités ; n'est-ce pas d'ailleurs le sens même de la démocratie ?

REPONSE A LA QUESTION ESSENTIELLE

" Seule une référence d'ordre moral peut relier les hommes entre eux et constituer le ciment de l'édifice social. " Il est temps de considérer l'humanité dans son ensemble et chaque contexte collectif en particulier non comme un agglomérat de catégories et de sous-groupes : ethnies, nations, classes sociales, partis etc., mais comme un ensemble d'individus qui sont à respecter dans leur unicité et leur spécificité. Chaque être humain doit être considéré comme une fin en lui-même, sinon on le traite en esclave ou en objet. Ici se pose la question essentielle : sur quelles bases individu et société, souvent perçus et vécus comme des antagonistes, réalisent-ils leur complémentarité ? Comment marier liberté individuelle et harmonie sociale ?

Tout comme la solidité d'une maison dépend de celle des pierres qui la composent, l'équilibre et la cohésion de la demeure sociale dépendent de l'équilibre et de la cohérence des citoyens ; équilibre qui s'instaure par la mise en conformité des différents niveaux et expressions de l'être : intuitive reconnaissance, pensée, parole et acte, c'est-à-dire par l'intégrité individuelle, tant morale qu'intellectuelle.

Ce n'est, en effet, ni l'argent, ni le savoir, ni le pouvoir, mais la cohérence personnelle qui garantit l'équilibre individuel indispensable à la cohésion sociale.

Toutes les références et les valeurs matérielles, intellectuelles et esthétiques étant relatives et purement personnelles – selon la nature, les aptitudes et les besoins de chacun –, seule une référence d'ordre moral peut relier les hommes entre eux et constituer le ciment de l'édifice social.

Être intègre, "être d'un morceau", est donc plus essentiel qu'être plus fort, plus riche ou plus intelligent.

Un homme rustre, illettré, mais honnête et conséquent avec ses propres convictions, quelles qu'elles soient, aura toujours du bon sens et sera un élément d'équilibre pour toute la société ; un Énarque, érudit, idéaliste, beau parleur mais qui trompe les siens et qui par profit, par désir et abus de pouvoir, trahit les principes et les idéaux qu'il prétend défendre est un poison mortel pour l'humanité.

C'EST L'ETHIQUE, LA COHERENCE PERSONNELLE QUI INCARNE ET CONCRETISE L'UNITE DU PLAN SPIRITUEL DANS LA VIE SOCIALE. Cette éthique personnelle n'a rien à voir avec les morales religieuses, les principes culturels ou les mots d'ordre politiques qui jusqu'à ce jour ont certes dirigé le monde, mais l'ont aussi malmené. Être responsable, c'est être spirituellement autonome, conséquent avec soi-même, c'est assumer les conséquences de ses dires et de ses actes, ne jamais trahir, ni par négligence ni par intérêt ou lâcheté, ses convictions profondes ou sa parole donnée.

Cette qualité spirituelle, d'ordre moral, que l'on nomme LA DIGNITE, hisse l'homme au-dessus de son animalité.

DIGNITE ET AMOUR-PROPRE

A ce stade de notre réflexion, il est important de bien saisir le sens profond des mots amour-propre et dignité qui, loin d'être des synonymes, concernent deux niveaux différents de l'être : le moi ou aspect personnel et le Soi ou dimension universelle.

L'amour-propre, comme son nom l'indique, consiste dans l'attachement à sa petite personne ; il nous rend possessif, exclusif, susceptible, suspicieux, jaloux, lâche et prétentieux. Intéressé par nature, il sert l'ego et le paraître.

La dignité qui manifeste dans l'être moral le plan impersonnel et unitaire de l'Esprit est désintéressée et sert la justice et la vérité, vérité qui -soit dit en passant- blesse souvent l'amour-propre.

Par amour-propre, on est prêt à toutes les bassesses et les trahisons pour sauver la face et protéger ses intérêts ; par dignité, on est prêt à tout sacrifier – même sa vie – afin de sauvegarder son intégrité. Par amour-propre, on préfère penser "comme monsieur tout le monde", et on voudrait que tout le monde pense comme nous ; esclave du qu'en-dira-t-on et assoiffé de reconnaissance, voire de flatterie, on devient manipulateur pour, à son tour, être manipulé par ceux qui exploitent les faiblesses et la vanité.

La dignité nous libère du qu'en-dira-t-on, nous force à être authentique, à ETRE VRAI, à dire ce que l'on pense vraiment, en toute liberté, quitte à être marginalisé pour cela.

" La dignité nous libère du qu'en-dira-t-on, nous force à être authentique, à être vrai."

La dignité de l'homme n'est pas dans son importance sociale, mais dans la qualité et le désintéressement avec lesquels il remplit sa fonction dans la société. Elle n'est pas non plus dans le fait qu'il ait tout ce qu'il faut pour être heureux et bien portant, mais dans sa façon d'assumer ou d'acquérir ce qui lui manque.

La dignité impose naturel-lement le respect. On la trouve plus souvent chez les opprimés, les déshérités et les malchanceux que chez ceux qui, parvenus au sommet de la réussite sociale, enivrés par le pouvoir que procure leur illusoire supériorité, se prennent pour les maîtres du monde.

On ne peut donner la dignité, mais on peut l'éveiller en favorisant, dès la prime jeunesse, l'autonomie et le sens des responsabilités. Toute forme de dépendance et d'assistanat dégé-nère tôt ou tard en abus, autant de la part de celui qui donne que de celui qui reçoit. On confond trop aisément le droit, indissociable du devoir, et le dû qui n'est qu'une dette à notre égard.

Celui qui perd sa dignité s'avilit. Celui qui perd son amour-propre s'ennoblit.

On est digne quand on est mort à l'amour-propre.

CONCLUSION

Sur la base de ces quelques données, on comprendra aisément que le manque flagrant de dignité qui caractérise le monde, et plus particulièrement les pays prétendus civilisés, affecte toutes les classes sociales, du chef d'État au S.D.F. Elle concerne chacun de nous !

Le monde évolue. Le temps des maîtres à penser, des croyances et des idéologies qui jusqu'à ce jour ont guidé et dominé les consciences, est révolu. L'heure est à l'autonomie individuelle et à la démocratie, où il n'y a plus ni élite ni élus de Dieu, mais où chacun a sa place et sa fonction -selon ses capacités, certes- mais avant tout, selon sa qualité morale, son intégrité, son aptitude à servir sans se servir ni asservir.

La liberté dans la paix, à laquelle aspire le monde, ne s'acquiert que dans la dignité !

Johan ISSELEE , www.nonalaguerre.com , POUR UNE CITOYENNETE DANS LA DIGNITE

 

01.08.03 - A la lumière des écritures : tiré du livre de vie de l'agneau

Aimer Dieu et son prochain, c'est pratiquer les commandements de Sa loi et fraterniser avec tous les hommes, ce n'est point lui cracher au visage en s'asseyant sur les âmes de Ses enfants que l'on tue. Pourtant, c'est ce que firent certaines nations arrogantes qui s'emparèrent de plusieurs pays aux quatre coins du monde où elles accouchèrent de leurs infamies. En effet, après avoir lié ou exterminé les peuples innocents des pays qu'elles dérobèrent par la force, ces nations donnèrent naissance à des filles monstrueuses, à des nations semblables à elles, qui ont encore plus de mépris pour autrui.

Parmi ces nations cruelles, il en est une qui devint géante. Et elle se développa d'autant plus vite que les brigands du monde entier ne cessèrent d'y accourir pendant cinq siècles, avec leurs prêtres, pour la fortifier et s'y multiplier. Alors, ayant fait de la démesure son manteau et de l'arrogance son flambeau, elle domine toutes les nations du monde auxquelles elle impose ses règles. Mais le monde est devenu trop petit à ses yeux pour y exercer son autorité. Alors elle se tourne du côté des astres qu'elle espère bientôt coloniser...

Pour asseoir leur suprématie, les dirigeants de cette nation arrogante et méprisante, qui se fait haïr par le reste du monde, veulent désormais paraître moraux et exemplaires, conseillant vivement, avec menaces au besoin, à toutes les nations de marcher dans leurs voies. Ils pensent pouvoir de cette manière régner éternellement sur le monde entier car, de Rome et de ses infamies, cette nation est née. Cependant, dans le royaume qui arrive, on n'y trouve point sa trace, elle a disparu du monde.

Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents! Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin, et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes; qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits! C'est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, et comme la flamme consume l'herbe sèche, ainsi leur racine sera comme de la pourriture, et leur fleur se dissipera comme de la poussière; car ils ont dédaigné la loi de Éternel des armées, et ils ont méprisé la parole du Saint d'Israël. C'est pourquoi la colère de Éternel s'enflamme contre son peuple, il étend sa main sur lui, et il le frappe; les montagnes s'ébranlent; et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, et sa main est encore étendue. Esaïe 5:20-25

Vous toutes, nations factices, constituées de brigands accourus de tous les horizons pour exploiter les pays que vous avez dérobés ; oui, vous qui n’êtes que des imitations du véritable et des nations sans racines, vous venez prendre acte de votre châtiment. Vous n’y échapperez pas car, que vous soyez d’occident ou d’orient, du septentrion ou du midi, ce qui est écrit est écrit et s’accomplira, lors même que vous ne le voudriez pas.

Aujourd’hui ceux qui règnent dans ces nations dominatrices auront besoin de s’appuyer sur les rochers pour rester debout devant la colère de Dieu, d’autant qu’ils ne sont que des pleutres sans courage qui recherchent la puissance des armes pour combler leur faiblesse spirituelle.

C’est pourquoi, ces quelques nations insolentes, qui font ostentation de leur suprématie, sont en aversion à l’Éternel qui hait ce qui est élevé. Elles sont aussi le malaise et la honte de l’humanité ; car elles haranguent les petits peuples pour se faire entendre, les oppriment pour mieux régner, accroissent leur armement pour les faire trembler, et organisent souvent des tueries sur eux, qu’elles appellent guerres, pour asseoir leur suprématie. Ces nations cruelles devraient-elles alors rester sur cette planète qui en meurt ? Non, car ceux qui tuent les hommes et qui se glorifient ensuite de leurs actes crapuleux qu’ils justifient avec leur courage, sont en vérité des individus sans valeur humaine

En raison de cela, on voit que les conquérants ne doivent nullement habiter un pays qui n’est pas celui de leurs origines, d’autant qu’ils ont forcément le visage des traîtres et des meurtriers. Des traîtres, parce qu’ils abandonnent leur famille et leur peuple, et des meurtriers, parce qu’ils tuèrent parfois les hommes et les bêtes pour prendre possession de leurs pays qu’ils convoitaient.

Lorsqu’on agit de la sorte, peut-on être digne de Dieu et aimer son prochain comme soi-même ? A-t-on le droit de clamer partout dans le monde son amour pour les œuvres de l’Éternel ? Moi je vous dis qu’on ne peut faire fi des peuples et de Dieu qu’en étant de la pire espèce ! C’est pourquoi la destruction des conquérants et des colonisateurs que Dieu va opérer, ainsi que celle des nations desquelles sortirent ces êtres d’une bassesse extrême, n’est que justice et exécution du décret. Ce ne sont jamais les gens d’un peuple qui se lèvent contre d’autres peuples pour leur faire la guerre, ce sont ceux qui règnent à leur tête qui le font en les obligeant à s’entre-tuer. Mais la fin de tels scandales est arrivée, car l’eau vive dissout tous pouvoirs humains et met à nu ceux qui les possédaient. Ainsi dénudés, vos chefs ne seront plus en mesure de vous gouverner, mais plutôt de vous amuser dans leur détresse, d’autant qu’il est écrit à leur sujet :

Dieu donne de l’accroissement aux nations et les anéantit ; Il les étend au loin, et il les ramène dans leurs limites. Il enlève l’intelligence aux chefs des peuples, Il les fait errer dans des déserts sans chemin ; Ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair ; Il les fait errer comme des gens ivres. Job 12:23-25

En levant les yeux sur le monde, l’errance des chefs des peuples ne peut vous échapper car, en plus de leur désorientation, ils sont coupables des guerres, du désarroi et de la dévastation des pays. Le nier, c’est se condamner. jerem

 

27.03.03 - "... Que les canons de la beauté remplacent ceux de la guerre ..." Geneviève de Fontenay, Pte de Miss France. "Je suis contre toute guerre considérant qu'il n'est tout de même pas normal, sous prétexte de se débarrasser de ce dictateur (un parmi tant d'autres !) qu'il faille tuer des milliers d'innocents, et ce avec la bénédiction de Dieu (dixit le responsable de cette "busherie") et une fois de plus je ne peux qu'espérer que les canons de la beauté remplacent un jour ceux de la guerre. Je continue d'ailleurs la lutte avec Sylvie Tellier et Elodie Gossuin contre la condamnation à mort par lapidation d'Amina Lawal au Nigeria" Geneviève de Fontenay

20.03.03 - Agir pour la paix plutôt que contre la guerre. J'essaie de ne pas réagir au même niveau de ceux que je désapprouve, donc je préfère agir pour la paix que contre la guerre, de ne pas avoir de discours agressif, d'action de rétorsion, etc. Je ne crois pas qu'il faille boycotter sans discernement tous les produits américains. N'oublions pas qu'une bonne partie des américains est aussi pour la paix. Essayons d'éviter les généralisations abusives. Je crois qu'il faut essayer d'utiliser la possibilité de passer outre le droit de veto à l'ONU: (même si le texte joint n'est plus tout à fait "à jour", la procédure reste valable). Amicalement, Michel P.
01.03.03 - Chacun voit midi à sa porte et se gargarise de mots, pensant qu'il a raison. Écartons-nous un instant de la politique et des élans de l'ego qui nous détourne de la véritable raison de la vie humaine. La vérité est dans la perfection que l'on pourrait appeler Dieu, ou Amour absolu, ou Éternité. L'amour n'est pas un sentiment que l'on donne selon les caprices ou tendances philosophiques. L'Amour est une énergie parfaite que l'homme tente de déverser à travers sa carapace d'imperfections humaines. Le seule moyen sensé est de retourner à la source d'Amour. "To be or not to be, that is the question". Si l'on EST, on devient Amour, et la paix s'instaure naturellement. C'est à cela que nous allons travailler en petit groupe sur une île de Hawaii: notre petite Convention sur la Paix, ou l'art de travailler a sa paix intérieure pour recréer la Paix sur terre,... et dans le ciel, dans un décor paradisiaque à l'image de ce que nous voulons devenir et offrir au monde. Clydette Clayton, USA.
28.02.03 - RE: Qu'il est doux de haïr . Bonjour François, Oui, faites-le le site mettant en évidence les méfaits du colonialisme ou néo-colonialisme français. Pas seulement pour pulser à l'extérieur de vous votre partie sombre mais pour concourir à vous éclairer et éclairer autour de vous. Désolé mais pour moi: pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni Tribun, ni gouvernement mondial. Non, plutôt une démarche, une présence, un témoignage de frère humain à frère humain dont les immenses potentialités restent à épanouir telle la fleur de lotus. Bien à vous, dans la Paix et l'Amour, dans l'esprit et la matière. Bénédicte
27.02.03 - RE: Qu'il est doux de haïr . Bush est un alcoolique sauvé par Dieu. Son protestantisme le sauve-t-il d'un sentiment de culpabilité prêché avant tout par les catholiques ? Rien n'est moins sûr. Les Etats-Unis ont un régime intrinsèquement maléfique,  tout s'y achète, les gens se tuent au travail et meurent si chômeurs. Quel merveille que l'ennemi extérieur. L'opposition communiste ou socialiste a été éradiquée aux États UNis. En lieu et place des criminels criminalisés. Criminalisation de l'opposition permettant sa répression en toute bonne foi. Un seul ordre. Le terrorisme répond au même processus. Tout ce site anti américain sans oser le dire. Qui fera celui de la France ? Indochine, Algérie, Suez, Tchad, Liban, Rwanda... Le gouvernement mondial devient une réalité inévitable. Tout ce cirque autour du véto. Au plus vite la guerre, au plus vite la crise, au plus vite l'effondrement américain, au plus vite une nouvelle présidence et un gouvernement mondial. NON ? François D.
27.02.03 - RE: Qu'il est doux de haïr . Je pense que vous vous trompez. Il ne s'agit pas de haïr, au contraire, il s'agit d'Amour et de Paix. Au demeurant dans l'Asbolu l'énergie est Une. Mais, nous sommes dans le relatif humain, imparfait, duel, en souffrance. Nous sommes pragmatiques et tolérer les imperfections ne veut pas forcément dire les encourager, leur donner force de loi (loi mondiale si nous entendons les pouvoirs) . Se grandir c'est certes accepter les imperfections, les siennes évidemment et celles des autres. Et ensuite... ? Statut Quo ? Ou tentative de transformation, d'expansion de conscience vers l'Amour, l'Harmonie, le Tout. La transformation uniquement collective sans transformation individuelle est un leurre, une fuite de soi, de Soi. La transformation uniquement individuelle sans transformation collective est un leurre, une fuite de soi, de Soi. Ni ego dominant dans la matière, ni ego dominant dans l'Esprit. La voie du juste milieu , ou de l'énergie Une, est peut-être de spiritualiser la matière et de matérialiser la spiritualité. A  propos de votre interpellation politique ( " Tralala, la France au Rwanda. ") : tout a fait d'accord avec vous. Pouvoir de domination américain ou pouvoir de domination français sont deux facettes d'une même négation de l'humain. Est-ce pour cela que nous devons nous soumettre à l'une ou l'autre des dominations? (elles sont multiples sur la planète ces facettes) les encourager? D'autant que si elles existent c'est bien par ce que nous (collectivement et individuellement) le voulons, le souhaitons, l'encourageons, le laissons faire pour le moins... comme des petits enfants. Désolé nous nous sentons en fraternité avec tous nos frères humains, amis ou prétendus ennemis, car nous ne confondons pas l'être et le paraître, l'être et l'avoir. Paix aux hommes de bonne volonté.... et aux autres. Qui aime bien, châtie bien... (sans armes biologiques, chimiques, radioactives, à poudre). Philippe
26.02.03 - Qu'il est doux de haïr . Mon Dieu, donnez moi un ennemi à nommer, un ennemi innommable, un ennemi avec sa paille pour ne plus voir ma poutre, délivrez moi du mal qui m'habite en l'incarnant dans l'autre, faites du coupable que je ne veux plus être, le vainqueur auquel j'aspire. Tralala, la France au Rwanda. Décapitons tous les dirigeants, il en restera toujours quelque chose. Le pragmatisme : ce qu'il faut d'Amour pour tolérer les imperfections du monde. François D.
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