Beaucoup espèrent que l'élection présidentielle de 2004 permettra un
changement à la Maison-Blanche. C'est accorder beaucoup de crédit au nouveau système
électoral. La privatisation du dépouillement du scrutin et le recours au vote
électronique rendent impossible le contrôle populaire des résultats. Une fraude massive
est possible alors que George W. Bush n'avait obtenu le suffrage que du quart des citoyens
en 2000 et avait été désigné président sans que soit connu le résultat des urnes.
Par ailleurs, la prégnance de l'argent, fait que seuls les nantis (gros
actionnaires et patrons de sociétés privées) peuvent se trouver en position de candidat
eux-mêmes représentants et soutiens des intérets privés qui les financent. Ce faisant
tout autre individu ou groupe politique se trouvent exclus de la possibilité de
présenter de fait un programme différents de l'idéologie libéralo-capitaliste. Et
comme moins de la moitié de la population participe au choix du Président... la boucle
est bouclée. On appelle cela la démocratie.
à suivre... |