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26.10.03

quarante ans après le désastre du débarquement Etats-Uniens de la Baie des cochons à Cuba

La Maison-Blanche crée une commission co-présidée par le secrétaire d'État pour préparer le renversement de Fidel Castro et son remplacement par le représentant des Etats-Unis Lincoln Diaz-Balart

Ann Louise Bardach, est auteure d'une étude remarquée sur les liens entre la famille Bush et la mafia anticastriste. Elle vient de préciser dans le Los Angeles Times la nature de ces relations troubles. Elle s'indigne de la création par la Maison-Blanche d'une commission co-présidée par le secrétaire d'État et le secrétaire au Logement pour préparer le renversement de Fidel Castro et son remplacement par le représentant Lincoln Diaz-Balart.

Pour être complet sur ce sujet, il faut signaler que la société de mercenaires Dyncorp a commencé à recruter des personnels en vue d'une nouvelle invasion de Cuba, quarante ans après le désastre de la Baie des cochons.

Au début du mois, George W. Bush a ainsi annoncé à une centaine d'exilé cubain rassemblé à la Maison-Blanche qu'il allait créer une nouvelle commission co-dirigé par Colin Powell et Mel Martinez dont la mission serait de préparer la transition vers la liberté de Cuba après la chute de Castro et de travailler à ce que cette dernière ait lieu le plus vite possible. Ce plan repose sur une criminalisation des voyages dans l'île, qui seront surveillés par le département de la Sécurité de la Patrie et sur l'interdiction d'envoyer d es fonds à Cuba. Ces mesures poseront surtout des problèmes aux Americano-cubains qui voyagent pour voir leur famille et qui leur envoient de l'argent.


Le discours de Bush s'adresse en fait à une faction d'exilés, petite mais extrêmement réactionnaire. C'est pour cette raison que, s'il a parlé des prisonniers politiques cubains, il n'a pas mentionné les dissidents Oswaldo Paya et Elizardo Sanchez, militants anti-castristes ayant également eu le tort de critiquer l'embargo. Ces opposants sont une menace pour le favori de Washington, Lincoln Diaz-Balart, représentant républicain de Floride pressé de remplacer Castro dont il est par ailleurs le neveu par alliance.


La liste des invités à la Maison-Blanche en dit long sur le plan de Bush. On comptait ainsi de nombreux représentants du Cuban Liberty Council, un groupe dissident de la conservatrice Cuban American National Foundation, jugée trop modérée. Cette dernière association, tout comme le représentant états-unien démocrate Roberto Menendez, fervent anti-castriste, n'aveint pas été invitée. En fait aucun groupe ayant dénoncé l'embargo n'avait été invité. Dans son discours Bush a affirmé, sans aucune preuve, que le gouvernement cubain encourageait le tourisme sexuel et qu'il poserait son veto contre toute proposition d'assouplissement de l'embargo.


En réalité, ces déclarations n'ont rien avoir avec Cuba. Ce sont des gages donnés à l'extrême droite cubaine qui contrôle la machine électorale des exilés de Floride.


transmis par ReseauVoltaire

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