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18 Avril 2003 « Pourquoi les États-Unis menacent-ils la Syrie et l'Iran? »

Why are the U.S. and Israel threatening Syria ?  (Gulf News-Dubaï)  par Patrick Seale, analyste et auteur réputé sur le Proche-Orient. Il a notamment publié des ouvrages sur l'histoire contemporaine de la Syrie et une biographie d'Abu Nidal.

La Syrie est actuellement l'objet d'une campagne d'intimidation et de guerre psychologique de la part des États-Unis et d'Israël qui semblent être le premier pas vers une future marche des troupes états-uniennes vers Damas. L'opposition de José-Maria Aznar et de Tony Blair semble devoir retarder cette attaque, mais Washington et Londres ont néanmoins averti la Syrie qu'elle allait devoir adapter son comportement aux « nouvelles réalités » de la région. Pour crédibiliser cet avertissement, les États-Unis ont bombardé le centre du commerce de Bagdad et coupé le pipeline qui relie l'Irak à la Syrie.
Cette campagne est motivée par les craintes de Washington concernant l'avenir de sa présence en Irak. En effet, les États-Unis ont peur d'être confrontés à une résistance semblable à ce qu'a connu Israël au Liban. Cela entamerait leur projet impérial et éroderait le soutien populaire à l'intérieur du pays. Or pour que cette résistance irakienne s'organise, elle a besoin d'une aide étrangère, qui pourrait bien être la Syrie. Il faut donc comprendre les menaces à la Syrie comme une interdiction faite à Damas de se mêler de la crise irakienne.
L'Irak est aujourd'hui un pays détruit qui a dû subir quatre semaines de bombardements après 12 ans de sanctions, une première guerre contre les États-Unis et la guerre contre l'Iran. Désormais l'Irak est soumis aux pillages et aux destructions, parfois incités par des Américains d'après certains témoignages. Tout cela pour alimenter la soif de pétrole et les juteux contrats de reconstruction ?
En prenant l'Irak, les néo-conservateurs et les sionistes de l'administration Bush veulent construire un État faib le qui alimentera les bénéfices des entreprises états-uniennes et ne contrariera plus les plans de Washington et Tel-Aviv. Ariel Sharon compte bien profiter des guerres des États-Unis pour transformer le Proche-Orient en une région où Israël aura le monopole des armes de destruction massive. C'est pourquoi il pousse les États-Unis à attaquer la Syrie et l'Iran. Israël espère également que cela privera les groupes de résistance palestiniens de leur soutien, voire placera le Liban dans le giron israélien. Cela entraînerait la création d'un État palestinien à la merci d'Israël, c'est à dire la constitution d'un petit empire israélien sous la protection de l'empire global états-unien.  (transmis par Reseau Voltaire)

 

« Téhéran est notre prochaine cible »

Tehran is our next target , The Globe and Mail (Canada)

Michael Ledeen est éditorialiste régulier de National Review. Il est l'auteur de The War Against the Terror Masters. Il détient la chaire de la Liberté à l'American Enterprise Institute. À ce titre, il fut l'un des principaux organisateurs du dîner de gala du 26 février dernier au cours duquel le président Bush prononça son discours sur l'avenir de l'Irak. Michael Ledeen est l'un des experts du cabinet de relations publiques Benador Associates.

La guerre contre le terrorisme doit se poursuivre et l'Irak, comme l'a rappelé le président George W. Bush n'était qu'une bataille dans cette guerre. L'Irak n'était d'ailleurs pas le plus dangereux des États terroristes.
Ce douteux honneur revient à l'Iran, créateur du terrorisme islamique moderne avec le Hezbollah, la plus meurtrière des organisations terroristes au monde, et ensuite vient la Syrie. Il faut changer les régimes qui gouvernent ces pays, sinon ils nous attaqueront à nouveau et tenteront de déstabiliser l'Irak pour nous empêcher de le reconstruire. Fort heureusement, la guerre contre ces deux pays n'est pas nécessaire et les attaques polit iques devraient suffire. Il nous faut soutenir l'opposition à ces régimes. Ces deux dictatures sont vulnérables et un sondage iranien montre que 70 % de la population est hostile à la « mollahcratie ».
L'Iran et la Syrie ont profité de l'année écoulée pour organiser des attaques terroristes et des soulèvements populaires contres les États-Unis, sur le modèle du Liban, espérant nous faire fuir. Beaucoup de dirigeants irakiens sont partis vers l'Iran et de là au Soudan, même si Saddam Hussein en personne est parti vers Damas. Il y a peu de chances que l'initiative diplomatique de Colin Powell à Damas fonctionne et il faut donc lancer politiquement une révolution démocratique qui commencera par l'Iran.

(transmis par Reseau Voltaire)

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