DC de
Washington, Etats-Unis d'Amérique. Mercredi 5 mars 2003,
J'ai été favorisé pour avoir été envoyé par le Saint-Père comme envoyé spécial au
Président George Bush. Je l'ai assuré de la grandes estime et affection saintes pour les
frères américains et les Etats-Unis d'Amérique. Le but de ma visite était de fournir
un message personnel du sain-père au président concernant la crise irakienne, pour
exposer la position du Saint-Père et pour rendre compte des diverses initiatives
entreprises
par le Saint-siège pour contribuer au désarmement et à la paix au Moyen-Orient. Par
respect pour le président et en raison de l'importance de ce moment, je ne suis pas en
mesure pour révéler la substance de notre conversation, ni suis en capacité de donner
le texte de la lettre personnelle du saint-père au président.
Le Saint-siège invite ceux qui se trouvent en position d'autorité civile à tenir
compte entièrement de tous les aspects de cette crise. À cet égard, la position du
Saint-Siège a été double.
D'abord, le gouvernement irakien doit accomplir complètement et entièrement ses
engagements internationaux concernant les droits de l'homme et le désarmement selon les
résolutions de l'ONU et le respect des normes internationales.
En second lieu, ces engagements et leur réalisation doivent continuer à être
poursuivis dans le cadre
des Nations Unies. Le Saint-siège maintient qu'il restent des voies paisibles dans le
cadre du vaste droit et des institutions internationaux qui existent dans ce but.
Une décision concernant l'utilisation de la force militaire peut seulement être prise
dans le cadre des Nations Unies et tenir compte toujours des conséquences graves d'un
conflit armé: la douleur du peuple de l'Irak et de ceux impliqués dans l'opération
militaire, une nouvelle instabilité de la région et entre l'Islam et le christianisme.
Je veux souligner qu'il y a grande unité sur cette grave question de la part du
Saint-siège, des évêques aux Etats-Unis et de l'église dans le monde entier. J'ai dit
au président des Etats-Unis qu'aujourd'hui, jour du
mercredi des cendres, les catholiques du monde entier soutiennent la demande du Pape de
prier et jeûner pour la paix ce jour. Le Saint-Père lui-même continue à prier et
espérer que tous les chefs qui font face à des décisions difficiles seront inspirés
dans leur recherche de paix. |