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17 Avril 2003 Révélations

Comment les USA conçoivent leurs relations aux autres peuples et nations

(Ces infos dont de rares médias se sont fait l'écho n'ont pas été démenties par le gouvernement États-Uniens)

17.04.03 - L'Union Européenne ? Le journal le plus ancien de Turquie "la République" (Cumhuryet), totalement indépendant, rapportait le 25 février 2003, le dialogue suivant, à la Maison Blanche, entre le président des États Unis et celui qui était alors ministre des affaires étrangères : Georges W. Busch: Vous n'avez rien à faire ici. Retournez dans votre pays et faites passer l'autorisation au Parlement ! Yasar Yakis : Nous avons certaines difficultés, les pertes économiques que va nous causer la guerre seront considérables, nous sommes deux pays alliés et espérons votre compréhension. G.W.B. : Aucun allié ne m'a donné de fil à retordre autant que vous ! Y.Y. : La Turquie s'inscrit aussi dans un processus européen et il y a des voix différentes qui s'élèvent de l'Union Européenne. G.W.B. : Y a-t-il encore une Union Européenne ? Je l'ai cassée en trois ! Y.Y. : La Turquie est un pays démocratique qui a toujours respecté le droit international. Et, dans ce cas précis, la décision des Nations Unis est très importante pour la Turquie. G.W.B. : Je me demande si l'ONU est indispensable au XXI siècle. Mes collaborateurs sont en train de réfléchir à la question. (Ce dialogue n'a été démenti ni par les Turcs ni par les Américains. source : le Monde Diplomatique. Avril 2003)

L'axe du mal. Le scénario d'une guerre "rapide et victorieuse" promise par les faucons pourrait se révéler désastreux et risque de conforter leur position en leur fournissant l'occasion de mettre à exécution un projet mûri de longue date. Détruire un "axe du Mal" au périmètre imprécis.

Dans son livre sur la guerre de M. Bush, le journaliste Bob Woodward rappelle que dès le 15 septembre 2001, M. Wolfowitz conseillait au président Bush d'attaquer l'Irak : "une victoire contre l'Afghanistan n'est pas certaine. Par contre, le régime irakien est fragile et tyrannique. Il s'effondrera rapidement. C'est faisable."

On comprend mieux l'ardeur à produire des preuves d'un lien entre l'Irak et Al-Qaida.

En Novembre 2002, Ariel Sharon avait affirmé que dès le lendemain de la victoire en Irak, les E.U. se devaient d'attaquer l'Iran. En fait, la liste des pays qui se trouvent dans la ligne de mire des boutefeux du Pentagone inclut dans un premier temps : la Syrie, la Lybie et l'Arabie Saoudite. (source : "The war against the terror masters" de Michael Ledeen, édition St Martin's Press 2002).

Pour Michael Ledeen, connu surtout pour son implication dans l'Irangate (ventes d'armes secrètes à l'Iran pour financer les Contras en 1985 - 1987), l'objectif n'est pas de déstabiliser ces pays : "la recherche de stabilité serait indigne de l'Amérique. Notre pays est celui de la destruction créatrice. Nous ne voulons pas de stabilité en Iran, en Irak, en Syrie, au Liban, ni même en Arabie Saoudite… La question est de savoir comment déstabiliser ces pays. Nous devons les détruire pour accomplir notre mission historique."

D'autres scénarios sont à l'étude et fréquemment évoqués par ces stratèges néoconservateurs : Par exemple, le 10 juillet 2002 M. Laurent Murawiec, analyste français, à la Rand Corporation, était venu plancher devant la Défense Policy Board, organe consultatif du Pentagone. Il est venu dénoncer l'Arabie Saoudite comme "le noyau du mal, présent à tous les niveaux de l'action terroriste" et comme le principal ennemie de l'Amérique.

Ce curieux expert suggérait au gouvernement américain de lancer un ultimatum au royaume : si vous persistez à soutenir le terrorisme et à autoriser des discours anti-américains et anti-israéliens, "nous confisquerons vos avoirs financiers, nous occuperons vos champs de pétroles et nous prendrons pour cible vos lieux saints" .

Cette communication, révélée par le Washington Post quelques semaines plus tard fut aussi l'occasion de lancer un autre ballon d'essai. Monsieur Laurent Murawiec suggérait en effet qu'au-delà de l'Irak (pivot tactique) et de l'Arabie Saoudite (pivot stratégique), c'est l'Égypte qu'il fallait songer à contrôler.

(source: le "Monde Diplomatique" Avril 2003.)

 

 
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