le monde n'est pas une marchandise  |
02 Janvier 2005 |
IRAK les Américains et les Britanniques utilisent des Armes de Destruction
Massive interdites sur le plan international |
Le racisme prélude aux crimes de guerre . Suite à linvasion et à
loccupation de lIrak par les troupes anglo-américaines, plus de 100.000
civils irakiens ont été tués dont une moitié de femmes et denfants. 84
pour-cent des morts ont été causées par les actions des Américains et des Britanniques
et 95 pour-cent de ces personnes ont été tuées par des attaques aériennes et des tirs
dartillerie. Des milliers de personnes en plus sont emprisonnées et torturées. Les
vies de millions dautres encore ont été brisées.
En outre, les conditions de santé des enfants en Irak, sous lactuelle occupation
américaine, sont même pires que durant les années génocidaires des sanctions. La
malnutrition aiguë parmi les enfants irakiens entre les âges de 6 mois et de 5 ans a
doublé et plus de 400.000 enfants irakiens souffrent dun état de diarrhée
chronique et de déficience zen protéines.
Le prétexte de ces destructions insensées réside dans quelques mensonges fabriqués à
Washington et à Londres. Des civils irakiens ont été massacrés par des armes
américano-britanniques de destruction massive (ADM). Outre le recours à des armes
contenant des déchets radioactifs ou de luranium appauvri (UA), les Américains et
les Britanniques utilisent des ADM interdites sur le plan international, tels le napalm et
les bombes à fragmentation, dans des zones urbaines à fortes densité de population,
comme à Bagdad, Fallujah et Mossoul.
Depuis 1991, lIrak a tenté rationnellement de bâtir de bonnes relations avec le
reste du monde et il sest très fortement engagé dans la destruction de ses armes
de défense. Dinnombrables rapports de lONU et de hauts fonctionnaires
américains ont dailleurs confirmé que lIrak était une nation sans défense
et dénuée dADM depuis 1991. Le génocide était en chantier.
Selon Scott Ritter, lancien inspecteur en armements de lONU, présent en Irak
entre 1991 et 1998, « en 2002, à la veille de linvasion dirigée par les
Etats-Unis, Bagdad était rempli de commerces florissants, les restauraient étaient
bondés et les familles déambulaient librement le long des parcs bien éclairés.
Comparez cette image à la réalité de Bagdad [et de lensemble de lIrak]
aujourdhui. » Ils « haïssent notre liberté », a déclaré George
Bush.
Ces crimes ont été commis sans raison autre que de répandre la crainte et la terreur
parmi des gens sans défense. Dans le psychisme américain et occidental, ces crimes se
justifient en sappuyant sur le fait que les Irakiens ne sont pas des blancs et,
partant, sont des « non-humains » et sur le fait également que les Irakiens
« naccordent pas à la vie le prix que nous lui accordons aux Etats-Unis et en
Occident ». Il sensuit que lélément de racisme contre les non-blancs
et les musulmans ne devrait pas être absent de la formation des policiers. Il est bien
vivant dans toute institution du pouvoir.
Dans toutes les guerres des Américano-Britanniques contre dautres nations,
« généralement, à lexception des Serbes, les victimes de la puissance de
feu du Pentagone ont été des gens de couleur différents de la majorité blanche et de
la structure de pouvoir des Etats-Unis. Aux Etats-Unis mêmes, des prétextes raciaux ont
contribué à huiler la machine de guerre », écrivait Norman Solomon de Fairness
& Accuracy in Reporting. « Pendant ce temps, dans larène politique, Colin
Powell et Condoleezza Rice se retrouvent souvent en face des caméras pour personnifier un
Oncle Sam au visage noir ». Il sagit de la meilleure propagande belliciste
jamais imaginée par des public relations.
Les soldats qui sont les outils des guerres américano-britanniques sont recrutés dans la
classe ouvrière, parmi les Blancs, les Noirs et les Latino-Américains sans droits et à
bas revenus. Ils sont recrutés dans les communautés et villes isolées et marginalisées
affectées par la récession économique et le ralentissement qui frappent les Etats-Unis
et la Grande-Bretagne, où les possibilités demploi ne cessent de se réduire. On
présume que la vie à larmée est la seule façon de sortir de la misère pour
connaître une vie « meilleure ».
Ces soldats sont recrutés pour se battre dans des guerres orchestrées par les élites et
les riches Anglo-Américains blancs afin de propager leur idéologie de conquête et de
terreur. « Vous allez en guerre avec larmée dont vous disposez, et non avec
larmée que vous souhaiteriez avoir », disait Donald Rumsfeld à lun de
ces soldats « craignant la mort » et sinquiétant de labsence
déquipement et de linefficacité de la protection. Le secrétaire à la
Défense oubliait que cétait ladministration Bush qui avait décidé de
partir en guerre contre lIrak, et non les infortunés soldats. Mais Rumsfeld se
soucie-t-il davantage de ses guerres que des militaires qui les livrent ?
Les soldats exposés aux armes chimiques et radioactives sur les champs de bataille
contaminés sont considérés comme des « soldats jetables », qui sont
renvoyés dans leurs foyers une fois exposés et remplacés par dautres soldats
jetables à leur tour, avec tous les risques de cancer, denfants mal formés suite
à des dommages génétiques et de graves problèmes de santé, écrivait le professeur
Niloufer Bhagwat de lAssociation indienne des hommes de loi. Les soldats qui
désertent en temps de guerre sont habituellement jetés en prison durant des années. La
peine prévue par la législation américaine est lexécution capitale. Les enfants
des dirigeants de la guerre en Irak étudient à Oxford, Harvard et Yale.
Selon la Coalition nationale des Vétérans sans logis, près de 300.000 vétérans
américaines sont sans toit chaque nuit et une petite moitié de ces hommes sont des
vétérans du Vietnam, qui ont participé à une précédente guerre datrocités
menée par les Etats-Unis contre des gens innocents diabolisés pour les besoins de la
cause.
« Les simples soldats sont mis au pilori. Les fonctionnaires de la Maison-Blanche
reçoivent des promotions. Le prix de lhypocrisie dans les écurants scandales
des tortures dans les prisons na guère compté, jusquà présent. Demain,
nous pourrions avoir à nous méfier davantage. La prochaine victime de cette hypocrisie
pourrait être vous ou moi », écrivait Derrick Jackson, du Boston Globe.
Ladministration Bush poursuit les « quelques rares pommes pourries »
casernées à Abou Ghraïb, tout en défendant le plus vaste processus de la guerre et de
la torture érigée au rang de système organisé. Cette torture organisée des civils et
prisonniers irakiens à Abou Ghraïb, telle quelle a été introduite par les
Etats-Unis, a désormais « survécu à sa dénonciation en public », estimait
le Washington Post. Son tortionnaire en chef, Donald Rumsfeld, et son adjoint, le sioniste
Paul Wolfowitz, restent en place pour perpétrer leurs violations systématiques des
droits de lhomme et planifier leur prochaine agression.
Par ailleurs, rapportait encore le Washington Post, un rapport du colonel retraité Stuart
Harrington estimait que les membres des Special Operations et de la task-force de la CIA
torturaient des prisonniers américains partout dans le pays, dans des installations
secrètes. Le rapport estimait que les rafles par les militaires de milliers de personnes
dans les rues étaient si arbitraires quelles en devenaient
« contre-productives pour les efforts des forces de la coalition en vue de gagner la
coopération de lensemble des citoyens irakiens ».
Les délits de tortures et de meurtres dIrakiens innocents à la prison dAbou
Ghraïb ne sont pas luvre de quelques pommes pourries qui subissent un
jugement télévisé pour leurs actes. Ce genre de crimes nauraient pas eu lieu sans
ordre de dirigeants au sein de ladministration Bush. Les dirigeants de ces nations
qui mènent une guerre et une occupation illégales commettent des crimes contre le peuple
irakien. Leurs actions et leur façon de faire sont copiés à partir des manuels
américains et britanniques sur le racisme et la conquête impériale.
Dans le monde entier, et tout particulièrement dans les pays en voie de développement,
les photographies « ont renforcé le sentiment quun profond racisme sous-tend
les attitudes des occupants vis-à-vis des Arabes, des musulmans et [des autres peuples de
couleurs] en général », écrivait la romancière égyptienne, Ahdaf Soueif. Elle
faisait remarquer que « les actes révélés par les photos diffusées parmi les
réseaux [de télévision] nauraient pas été perpétrés sans le profond racisme
qui infecte les establishments américain et britannique ».
Un officier supérieur britannique en Irak a déclaré à un reporter, à propos de
lattitude de larmée américaine à légard du peuple irakien :
« A mon avis, et cest aussi celui de la chaîne de commandement britannique,
cest que le recours à la violence des Américains nest pas proportionné,
mais bien trop exagéré par rapport à la menace à laquelle ils sont confrontés. Ils ne
voient pas les Irakiens de la même façon que nous. Ils les considèrent comme des
untermenschen. Les pertes de vies irakiennes ne les préoccupent en aucun cas.
« Des untermenschen, un terme en provenance de Hitler et utilisé par
les nazis pour décrire les juifs, les Tsiganes et les Slaves, en tant quêtres
humains inférieurs. Quoi quil en soit, la manière dont les Britanniques
considèrent les Irakiens est beaucoup plus carrée".
Avant linvasion, le Premier ministre britannique, Tony Blair, déclarait devant la
Chambre des Communes : « Ces [Irakiens] sont des gens différents, ils ne sont
pas comme nous, ils ne se conduisent pas de la même façon que nous. » Quelques
semaines plus tard, son armée participait au massacre et à la torture de milliers de
civils irakiens innocents. Le même « voile du racisme (
) tiré sur »
les questions du Moyen-Orient que sous tous les gouvernements britanniques, depuis
Churchill jusque Blair. Lors de loccupation britannique de lIrak au cours des
années 20, on prétend que Churchill aurait dit : « Les Irakiens, à
linstar de tous les Arabes, sont des nègres » contre qui on
pouvait utiliser des gaz nocifs. Blair dit-il de Churchill quil est un « homme
mauvais » ?
LOccident na guère changé depuis. Les juifs dhier sont les musulmans
daujourdhui. Seuls lépoque a changé. La terme mal défini de
« guerre contre le terrorisme » de George Bush sest désormais mué en
euphémisme pour désigner une guerre idéologique contre les musulmans du monde entier.
Ici, dans le pays des membres les moins importants de la « coalition des
volontaires » et dans de nombreux autres pays, la « guerre contre le
terrorisme » a été rendue interne sans la moindre remise en question. La mise en
application de prétendues « lois contre le terrorisme » ne ciblant que les
musulmans a tout dune affaire entendue.
La crainte suscitée par les gouvernements dressent les citoyens dune même nation
les uns contre les autres. Une récente étude américaine lancée par luniversité
de Cornell de New York estimait que près de la moitié de tous les Américains croient
que le gouvernement américain devrait restreindre les libertés civiques des Américains
musulmans. Les infortunés musulmans, même dans leur « pays de la liberté »,
sont des cibles faciles. Le patriotisme « ramène la guerre à domicile ».
Afin de refuser de communiquer au monde la réelle ampleur des pertes civiles et de rendre
les atrocités en Irak digestes pour les consommateurs américains et occidentaux, les
autorités américains ont interdit aux journalistes et aux secouristes dentrer dans
la ville de Fallujah avant que lassaut et le massacre par les Américains aient
débuté. Tous les Irakiens mâles de 14 à 60 ans ont été empêchés de quitter la
ville. « La pleine puissance de larsenal de terreur américain, y compris les
F-16, les C-130, les chars Abrams et les hélicoptères Apache se sont déchaînés sur la
ville », écrit Mike Whitney. La ville de 300.000 habitants a été réduite en
décombres par toutes sortes de bombes les plus terrifiantes les unes que les autres. La
Croix-Rouge a estimé que plus de 6.000 civils avaient été tués dans
lassaut : ça na même pas fait les gros titres des médias occidentaux.
En outre, ces mêmes médias restent silencieux et ont ignoré le rapport le plus digne de
foi du journal médical britannique, The Lancet qui estimait que plus de 100.000 civils
irakiens avaient été tués. Le rapport ne compte pas les atrocités de Fallujah. Au
contraire du tribut en vies humaines du récent tsunami en Asie du Sud-Est, qui sest
métamorphosé en une ruée en vue davoir les mises à jour les plus récentes et le
plus grand nombre de prises de vue à la TV, la mort des femmes et enfants irakiens
innocents est systématiquement ignorée. Ce « pingre » tollé à propos du
désastre naturel et le silence complet à propos du (des) désastre(s) provoqué par les
Américains témoignent de lhypocrisie morale auto-entretenue par lOccident.
Sans interruption, comme si nous y étions, nous pouvons découvrir les « loups
déguisés en samaritains » occupés à aider ceux que, naguère encore, ils
traitaient de « hordes jaunes ».
Cette ignorance délibérée des médias est observée parce que George Bush croit que la
mort des femmes et enfants irakiens risque « dattiser lopinion
[publique] partout dans le pays » et dans le monde entier. Telles sont les
« valeurs morales » dont se préoccupaient les citoyens américains en votant
pour le président Bush. Toute personne qui sintéresse de près aux atrocités
américaines en Irak et en Palestine sait quelles sont ces valeurs morales américaines
défendues par Bush.
Lécrivain et journaliste canadienne Naomi Klein a décrit avec à-propos les
attitudes de ses puissants voisins, les Américains. Les Américains, écrit-elle,
« sont incapables de sintéresser à dautres existences que les leurs,
la campagne de Kerry et de ses partisans sest muée en complice de la
déshumanisation [et de lassassinat] des Irakiens, et cela conforte lidée que
certaines vies ne sont pas assez importantes pour risquer de perdre des votes. Et
cest cette logique en pleine banqueroute morale, plus que lélection dun
simple candidat, qui permet que ces crimes se poursuivent hors de tout contrôle ».
Les Américains savourent leurs vacances de « Noël de paix », dans le même
temps que leurs pauvres soldats indigents assassinent hommes, femmes et enfants irakiens
innocents qui résistent à loccupation de leur pays.
Les Irakiens qui résistent à loccupation sont simplement des « rebelles
terrés dans la ville », complètement déshumanisés et que lon va
« sortir de leur repaire ». A lexception de quelques voix honorables en
Occident, personne ne se soucie de la mort des Irakiens. En Occident,
« nous sommes toujours perçus bienveillants, et non comme des occupants
illégaux et rapaces », déclarait John Pilger récemment. Les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne sont des maîtres du racisme et de la déshumanisation des
« autres ». Grâce à ce racisme des médias et à ces intellectuels libéraux
malhonnêtes, les Irakiens sont perçus comme des « rebelles » incapables
dapprécier la « liberté que nous leurs apportons ».
Les Irakiens luttent pour libérer leur pays de loccupation et du terrorisme
étranger. Leur cause est juste et légitime, au regard de la loi internationale. Ils ne
sont pas des « rebelles ». Ils sont des hommes et des femmes irakiens
résistant à loccupation et à la destruction de leur pays et de leur société par
des puissances étrangères.
La destruction des villes irakiennes a violé le principe des Conventions de Genève et,
partant de là, conformément à la Loi américaine sur les crimes de guerre de 1996, les
atrocités méritent la peine de mort. Le génocide de Fallujah rappelle ceux de Sebrenica
et de Grozny, tous deux condamnés par ladministration américaine en tant que tels.
Ces actes dagression non provoqués contre le peuple irakien et la destruction de sa
société constituent une violation manifeste des lois en matière de guerre territoriale
telles que les mentionne le Manuel de campagne de larmée américaine (27-10).
George Bush et Tony Blair sont coupables dun « crime international
suprême », en violation des Conventions de Genève et ils devraient être tenus
responsables de leurs crimes contre le peuple irakien. Il existe des preuves écrasantes
et de première main pour accuser George Bush et Tony Blair de crimes de guerre. Tout
aussi coupables sont les mass media occidentaux. Ils sont devenus lun des principaux
instruments de tromperies et de mensonges et ils devraient également être tenus
responsables du rôle quils jouent en menant une propagande guerrière et raciste,
non seulement contre le peuple irakien, mais également contre dautres peuples en
lutte contre la domination occidentale.
En outre, des preuves récentes fournies par lAssociation américaine des Libertés
civiques et le Centre des droits constitutionnels ont conforté le cas des crimes de
guerre. Le tribunal de Nuremberg, instauré au lendemain de la Seconde Guerre mondiale,
définissait la guerre dagression comme suit : « Initier une guerre
dagression, par conséquent, est non seulement un crime international; cest le
crime international suprême ne différant des autres crimes de guerre que dans la mesure
où il renferme en lui tout le mal accumulé dans son ensemble. »
Le tribunal des crimes de guerre instauré au Japon par les Etats-Unis après la guerre a
considéré le Premier ministre du Japon, Tojo Hideki, et le ministre des Affaires
étrangères, Hirota Koki, coupables de « navoir pas empêché les
atrocités » contre les prisonniers de guerre américains et ils furent condamnés
à la mort par pendaison. Un tribunal similaire devrait être instauré pour enquêter sur
les crimes de guerre supposés commis contre les prisonniers et les civils irakiens à
Abou Ghraïd et dans dautres prisons.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont tous deux des démocraties et leurs lois et
constitutions interdisent les crimes illégaux contre les innocents. Les procureurs
américains et britanniques ont le devoir de poursuivre George Bush, Tony Blair et leurs
complices, non seulement pour leurs crimes contre les Irakiens, mais aussi pour leurs
crimes contre des Américains et des Britanniques.
En lieu et place, on nous sert dans les dernières nouvelles que Saddam et les hauts
responsables de son gouvernement seront « jugés », au cours dun procès
que les experts juristes ont déjà appelé le tribunal « irrégulier »
irakien (Iraqi Kangaroo Court). Il sagit dun stratagème politique contrôlé
par les Etats-Unis. Le prétendu « Premier ministre », Allawi, na aucune
autorité pour annoncer le procès de Saddam. Allawi est lhomme de paille de
loccupation et il na pas le pouvoir de prendre des décisions.
Selon le professeur Charif Bassiouni de la DePaul University, spécialiste en Loi pénale
internationale : « Tout est mis en uvre pour obtenir un tribunal dont la
justice ne sera pas indépendante, mais contrôlée et, par contrôlée,
jentends que les manipulateurs politiques du tribunal doivent sassurer que les
Etats-Unis et les autres puissances occidentales ne soient pas mis en cause. Toute
laffaire ressemble à une vengeance de vainqueur : arbitraire, ciblée et
déloyale. Il sagit dun subterfuge. » Inutile de définir plus avant ce
quest une « Kangaroo Court ».
En admettant que Saddam et ses hauts responsables doivent subir un procès, dans ce cas,
les dirigeants américains, les dirigeants britanniques et les autres dirigeants
occidentaux qui ont soutenu et encouragé Saddam devraient se retrouver en sa compagnie
sur la sellette. Le procès de Saddam est illégal. Aucune loi, en Irak, nautorise
dintenter un procès à Saddam et à ses hauts responsables. LIrak est une
nation illégalement occupée par une armée étrangère. Saddam et les hauts responsables
de son gouvernement sont des prisonniers de guerre protégés par les Conventions de
Genève. Ce sont précisément les dirigeants mêmes qui ont violé les Conventions de
Genève et les Lois de la guerre terrestre et qui ont, de ce fait, commis les crimes
contre le peuple irakien, qui devraient être jugés devant une cour internationale.
Selon le professeur Richard Overy du Kings College de Londres, autorité éminente
lors du procès de Nuremberg et grand spécialiste de la législation internationale,
« les législations internationales ne fonctionnent que contre les Etats plus
faibles. Les grandes puissances jouissent dune impunité non méritée mais
inattaquable [et quelles se sont accordée delles-mêmes] ». « Ce
qui sest passé en Irak était un crime majeur contre lhumanité et Bush et
Blair pourraient très bien se retrouver sur la sellette », écrit-il encore.
Néanmoins, il est encourageant de voir laction de certains juristes allemands
collationnant des plaintes criminelles contre le secrétaire dEtat américain à la
Défense, Donald Rumsfeld, et ses cohortes. Des actions similaires devraient être
entreprises par dautres nations. Les dirigeants mêmes qui ont participé à cette
guerre dagression illégale contre le peuple irakien devraient être traînés en
justice. Au cas où ces dirigeants se trouveraient sur leur territoire, les nations
civilisées qui croient en la justice ont le devoir et lobligation darrêter
et daccuser ces dirigeants pour leurs crimes de guerre.Ghali Hassan
2 janvier 2005, uruknet publié sur le site : http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BD&langue=1&id=23427
http://uruknet.info?s1=1&p=8575&s2=02
traduit par Jean-Marie Flémal pour Stop.USA . Ghali Hassan vit à Perth, en
Australie occidentale. On peut le contacter par e-mail à ladresse : G.Hassan@exchange.curtin.edu.au
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