AU NOM DES PEUPLES DU MONDE Plainte pour génocide
et autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre du "commerce pharmaceutique
avec la maladie" et de la récente guerre contre l'Irak

Cette plainte est soumise au Tribunal Pénal International par le Dr Matthias Rath et
d'autres au nom des peuples du monde.
La Haye, le 14 juin 2003, A l'attention du Substitut du Procureur Général Du Tribunal
Pénal International,
Sénateur Louis Moreno-Ocampo, C/o Cour Internationale, Maanweg, 174 NL-2516 AB La Haye
La présente plainte soumet à la Cour de Justice Internationale (CJI) les plus grands
crimes jamais commis dans l'histoire de lhumanité. Il est reproché aux accusés
d'avoir causé des blessures et la mort de millions de personnes dans
le cadre du "commerce avec la maladie", de crimes de guerre et d'autres crimes
contre l'humanité. Ces crimes relèvent de la juridiction du Tribunal
Pénal International.
Sachant quils seront tenus responsables de ces crimes, les accusés ont initié
une campagne globale afin de porter préjudice à l'autorité de la CJI afin de se placer
au-dessus de la loi internationale et de poursuivre leurs crimes au détriment de la race
humaine.
Dès lors, la CJI doit réserver le bénéfice de la plus grande urgence à la
présente plainte. De plus, toutes les personnes physiques et tous les gouvernements sont
appelés à adhérer à cette plainte dans le but de mettre un terme définitif à ces
crimes.
Les accusés
Les accusés sont les personnes suivantes issues des secteurs
industriel, militaire et politique et sont de différentes nationalités :
1. |

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George Walker Bush, Président des États-Unis. Il est le principal
exécutant politique des intérêts du cartel pharmaceutique/pétrochimique. Il est le
principal responsable des crimes de guerre contre l'Irak et des autres crimes visés dans
la présente plainte.
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2. |

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Anthony Charles Lynton (Tony) Blair, Premier Ministre du
Royaume-Uni. Il est le responsable politique et l'exécutant tant pour son propre compte
que pour celui de George Bush des crimes énumérés dans la présente plainte.
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3. |

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Richard Bruce (Dick) Cheney, Vice-président des
États-Unis. Il a occupé le poste de directeur exécutif de la société pétrolière
Haliburton & Company de Dallas, Texas. Après la conquête de l'Irak, Haliburton est
devenue la société-clé dans le cadre du pillage économique de l'Irak tout en invoquant
le prétexte de la reconstruction.
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4. |

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Donald Rumsfeld, Secrétaire à la Défense. Rumsfeld était le
Directeur exécutif de plusieurs sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques, dont le
groupe pharmaceutique G. D. Searle, faisant aujourd'hui partie de Pharmacia. Pendant des
dizaines d'années, il était chargé de l'organisation stratégique du "commerce
pharmaceutique de la maladie". Il a été plusieurs fois récompensé par l'industrie
pharmaceutique. Outre George W. Bush, Donald Rumsfeld était l'un des principaux
instigateurs de la guerre d'agression contre l'Irak.
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5. |

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John Ashcroft, Procureur Général américain. Il est un des
"pères fondateurs" de la Loi sur la Sécurité nationale, à savoir un des
instruments organisationnels en vertu duquel les accusés privent systématiquement les
droits civils aux États-Unis. Il est responsable de la législation protectionniste
octroyant essentiellement une immunité à l'industrie pharmaceutique contre les crimes
commis aux États-Unis.
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6. |

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Tom Ridge, Secrétaire à la Sécurité nationale. Il est complice de
John Ashcroft dans le cadre du renforcement du contrôle économique et politique exercé
par les accusés dans le but de poursuivre leur commerce peu scrupuleux de la maladie et
de commettre d'autres crimes en privant systématiquement les droits civils aux
États-Unis.
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7. |

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Condoleezza Rice, Conseillère en sécurité des États-Unis. Elle
occupait le poste de directrice du groupe pétrochimique Chevron et a contribué à
stimuler la guerre d'agression contre l'Irak menée par les accusés.
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Dans le secteur pharmaceutique, les sociétés suivantes sont
accusées :
1. |

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Pfizer Inc., le Directeur général Henry A. McKinnell,
Ph.D., les autres directeurs et le Comité de direction.
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2. |

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Merck & Co., Inc., le Directeur général Raymond V. Gilmartin,
les autres directeurs et le Comité de direction.
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3. |

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GlaxoSmithKline PLC, le Directeur général Dr Jean-Pierre Garnier,
les autres directeurs et le Comité de direction.
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4. |

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Novartis AG, le Directeur général Dr Daniel Vasella, les autres
directeurs et le Comité de direction.
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5. |

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Amgen Inc., le Directeur général Kevin Sharer, les autres
directeurs et le Comité de direction.
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6. |

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Astra Zeneca, le Directeur général Sir Tom McKillop, les autres
directeurs et le Comité de direction.
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7. |

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Eli Lilly and Company, le Directeur général Sidney Taurel, les
autres directeurs et le Comité de direction.
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8. |

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Abbott Laboratories, le Directeur général Miles D. White, les
autres directeurs et le Comité de direction.
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9. |
D'autres sociétés pharmaceutiques, leurs directeurs généraux, leurs
directeurs et les comités de direction entretenant et stimulant le "commerce de la
maladie" considéré comme investissement ainsi que d'autres crimes.
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Dans le secteur pétrochimique, les entreprises suivantes et
leurs directeurs sont accusés :
1. |

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ExxonMobil Corporation, son Directeur général Lee R.
Raymond, les autres directeurs et le Comité de direction.
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2. |

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British Petroleum (BP), son Directeur général Lord Browne of
Madingley, FREng, les autres directeurs et le Comité de direction.
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3. |

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Chevron Texaco Corp., son Directeur général David OReilly,
les autres directeurs et le Comité de direction.
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4. |
D'autres entreprises pétrochimiques tirant un bénéfice du pillage et de
la spoliation de la guerre d'agression contre l'Irak.
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Les groupes financiers se dissimulant dernières ces
multinationales sont :
1. |

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Le groupe financier Rockefeller et les membres de la
famille Rockefeller bénéficiant des crimes commis.
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2. |
Le groupe Rothschild et tous ses membres bénéficiant
financièrement de ces crimes.
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3. |
Le Groupe JP Morgan et tous ses membres bénéficiant
financièrement de ces crimes.
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4. |

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La Commission trilatérale et ses membres, un organisme fondé par
David Rockefeller afin de coordonner les intérêts de ce groupe d'investissement dans les
trois régions du monde : USA, Europe et Japon ceci expliquant le libellé
"trilatérale" comprenant tous les membres de ces commissions
considérés individuellement qui sont coupables de participer à ces crimes ou de
bénéficier financièrement desdits crimes.
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5. |
Les membres de tout autre lobby et groupes d'intérêts
qui, au cours de l'enquête, seront reconnus avoir participé à ces crimes ou avoir
financièrement bénéficié de ces mêmes crimes.
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6. |

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J.P. Morgan Chase Bank, son directeur général William B. Harrison
Jr., les autres directeurs et son comité de direction.
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7. |
D'autres institutions financières, leurs directeurs
généraux, les comités de direction et les actionnaires et toutes autres personnes qui,
au cours de l'enquête, seront reconnus avoir participé à ces crimes ou en avoir
financièrement bénéficié.
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8. |
Les politiciens ainsi que les organes politiques nationaux et
internationaux qui, au cours de l'enquête, seront reconnus avoir participé à
ces crimes ou en avoir financièrement bénéficié.
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9. |
Les membres de l'armée qui ont participé ou qui, au
cours de l'enquête, seront reconnus avoir participé à ces crimes ou en avoir
financièrement bénéficié.
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10. |
Les directeurs Santé de l'industrie pharmaceutique qui,
au cours de l'enquête, seront reconnus avoir participé délibérément et
systématiquement à ces crimes ou en avoir financièrement bénéficié.
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11. |
Les membres des médias et d'autres qui, au cours de
l'enquête, seront reconnus avoir participé à ces crimes ou en avoir financièrement
bénéficié.
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12. |
Toute autre personne, organisation ou tout autre organisme
qui, au cours de l'enquête, sera reconnu avoir participé à ces crimes ou en avoir
financièrement bénéficié.
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Traités internationaux applicables aux fines de la présente
plainte
Outre le Traité de Rome pour la Cour Internationale de Justice, les traités
internationaux et déclarations suivants sont applicables pour les accusations graves
visées dans la présente plainte :
- La Charte des Nations Unies
- La Déclaration des Droits de l'Homme du 8 décembre 1948
- La Convention de Genève des droits de l'Homme du 12 août 1949
- La Convention sur la Prévention et la Sanction du Crime de Génocide du 12 janvier 1951
- La Convention de Non-applicabilité des Restrictions légales aux Crimes de guerre et
aux crimes contre l'Humanité de 1968
- Les principes de coopération internationale dans la recherche, l'arrestation,
l'extradition et la sanction de personnes coupables de crimes de guerre et de crimes
contre l'Humanité de 1973
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